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Invité a posté ce message Sam 9 Fév 2019 - 19:15 #

long way down
This is not what we wanted, I am lost again

« L’expert-comptable pour son rapport de fin de mission » J’acquiesce en fronçant des sourcils. Que voulait-il pour lui tenir autant la chandelle comme ça ? Y avait-il un souci avec les comptes ? Ou était-ce un autre souci. « Il ne me voulait pas moi, mais il va vous envoyer un mail avec les détails. Il veut aussi un rendez-vous, avec vous, impossible de le diriger vers quelqu’un d’autres. Il est très volubile. Je pense qu’il voulait vous parler d’autres choses alors je pense que le rendez-vous empiétera probablement sur votre temps personnel. » Ça arrivait souvent, depuis des années. Je n’étais qu’un homme qui dirigeait deux belles entreprises florissantes, et qui en plus de ça devait parfois empiéter sur toutes les autres de Michael. Juste parce que je devais me tenir au courant. Alors mon emploi du temps était parfois digne d’un député ou d’un gouverneur. J’humecte mes lèvres avant de sortir mon téléphone pour regarder rapidement mon emploi du temps. Tout était plein, mais l’avantage, c’est que je pouvais annuler ou déporter un meeting, uniquement à mes souhaits. « Jeudi, à 9h30. Reporte le rendez-vous avec Mademoiselle Spencer. J’ai vraiment besoin de faire un point sur mes budgets » Ces japonais. Encore et toujours. Je préférais délaisser une future potentielle employée même si je n’aimais pas ça. Arrivés à la cafétéria, les différents choix devant nous, je commençais à sentir mon estomac se réveiller. Mais j’attendais simplement sa réponse avant de choisir ce qu’elle voulait : « Un sandwich et des fruits, ça ira. » « D’accord » Je lui déposais un sandwich pour elle, une pomme, poire ou banane en accompagnement et finis par me prendre aussi deux sandwiches, un jus de goyave et un muffin. J’avais à peine mangé ce midi, au téléphone la plupart du temps. Le creux dans l’estomac commençait sincèrement à me faire défaut. Je mis un post-il pour les filles de la cafeteria demain, afin qu’elle sache ou leur stock a été, et finit par m’asseoir sur une table. Elle sembla hésiter à me rejoindre mais finit par le faire. J’entamais mon sandwich avant d’ajouter par curiosité : « Qu’est-ce que tu avais ce soir pour avoir envie de partir d’ici ? » Je dépassais sans doute les limites, mais j’osais croire qu’avec le temps, Ana et moi étions aussi amis. Et les amis connaissent un minimum la vie privée de l’autre. Même si la mienne est loin d’être ce qu’elle peut imaginer. Mon téléphone se met à sonner et je ne pus m’empêcher de le sortir de la poche pour répondre. « Oui, Louna…Non, je suis bloqué au boulot. Non, tu peux ne pas m’attendre. Toi aussi, bonne nuit. » Je raccrochais alors que le regard d’Ana était concentrée sur son sandwich. Louna, c’était la sœur de Maëlys, qui avait sonné à ma porte une semaine auparavant, ne sachant pas où aller. Je n’avais pas eu le cœur de la laisser sur le bas de la porte. Depuis, elle vivait avec moi, et avait une tendance à s’incruster dans ma vie plus qu’elle ne le devrait. « Excuse-moi… » Je m’éclaircie la gorge, avant de lui redemander : « Alors… ? T’avais des choses de prévues ? »

@Ana Flügge    - credit : nightgaunt
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Invité a posté ce message Sam 9 Fév 2019 - 21:19 #


« jeudi, à 9h30. reporte le rendez-vous avec mademoiselle spencer. j’ai vraiment besoin de faire un point sur mes budgets. » tu hoches la tête. tu le notes dans un coin de ta tête. tu as une assez bonne mémoire et c’était très utile pour travailler pour lui. le reste du chemin se fait dans le silence. tu t’accroches à ton portable comme à une bouée de sauvetage. tu avais beau travailler ici depuis quelques années, tu avais l’impression de découvrir cette salle aujourd’hui. il fouille avant de t’énumérer la liste de possibilités qui s’offraient à vous. tu essayes de ne pas mettre trop longtemps à te décider, même si tout te faisait vraiment envie. il te sert et se sert. tu le vois gribouiller quelque chose sur un post-it. il s’installe à table t’hésites quelques secondes. tu allais devoir passer probablement la nuit ici alors autant s’habituer directement et puis ce n’est pas comme si c’était la première fois que vous mangiez ensemble. ce sont juste les circonstances qui changent. il entame son sandwich.  « qu’est-ce que tu avais ce soir pour avoir envie de partir d’ici ? » il te dit. tu préfères ça au silence. par chance, tu n’avais pas menti puisque tu étais une piètre menteuse et que l’improvisation n’est pas vraiment ton fort. « je devais… » tu commences et puis t’es interrompue par la sonnerie de son portable. il décroche. t'en déduis que c'est un appel important. ton regard se porte instinctivement sur ton sandwich devant toi. tu ne sais jamais comment agir quand ça t'arrives. et puis dès qu’il commence à parler, tu te remémores ce à quoi tu t’es tenue depuis que vous vous êtes embrassés. pour la simple et bonne raison qu'il y avait bien une raison si tu n’avais rien voulu savoir de lui. absolument rien. tu ne voulais pas savoir ce qu’il faisait de sa vie. s’il avait reprit sa vie tranquillement comme avant, comme s'il n’y avait jamais eu ce baiser, tu aurais été vexée du désintérêt total qu’il avait pour ta personne et s’il avait eu d’autres aventures, trop rapidement, tu aurais été choquée d’être une parmi tant d’autre. tu aurais même certainement pensé que ça avait été toi parce que tu te trouvais à cet endroit. après tout ça ne serait pas étonnant puisque tu te demandes comment il peut s'intéresser à quelqu'un comme toi alors qu'il est si lui. quoi qu’il arrive, aucune réponse ne pouvait te satisfaire, c’est bien pour cela que tu n’as préféré ne rien savoir du tout. la peur d'être déçue. tu préfères faire la sourde oreille. du moins, tu préférais et tu aurais préféré rester dans le doute plutôt qu’il ne confirme tes doutes. sans une once de gêne. devant toi comme si ça coulait de source. tu ne pouvais t’en prendre qu’à toi. tu aurais dû savoir à quoi t’attendre. il est passé à autre chose et tu devais en faire autant, même si parfois la pilule est dure avaler. il s’excuse. tu croques dans un petit bout de ton sandwich. çe te permets de gagner quelques précieuses secondes pour essayer de retrouver tes esprits. d'enlever cet arrière goût amertume. tu prends ton temps, parce que cet appel t'as retourné l'estomac et seulement une fois certaine d'être à peu près certaine d'avoir retrouver une certaine contenance. tu tu lui réponds. « je compatis, j’ai la même à la maison, en un peu moins diplomate ... enfin je pense. » il te demande si tu avais des choses à faire tu acquiesces. « j’avais des choses à , mais rien qui ne s’annule pas ou ne se reporte pas en cas de tempêtes. » tu pries intérieurement pour que quelque chose ou quelqu’un puisse te sortir de ce pétrin. « des courses, mon frigo est désespérément vide et un cours de sport. » tu rajoutes. pour ne pas qu’il réussisse à percevoir à quel point t’es bien plus affectée par cet appel que tu n'es censée l'être. parce que désormais t'es incapable de le regarder dans les yeux ou bien même de finir ton sandwich.

@Davon Herondale
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Invité a posté ce message Dim 10 Fév 2019 - 19:03 #

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« Je devais… » Commence-t-elle alors que mon téléphone sonne. Je suis surpris d’avoir du réseau, mais par acquis de conscience, je regarde mon téléphone. Le nom de Louna apparaît. C’est vrai que je lui avais dit que j’allais rentrer tôt pour éviter la tempête, mais je n’avais pas tenu mes paroles. Le fait qu’elle m’appelle me prouve à quel point elle veut s’assurer que je vais bien. Etrangement, ça me réchauffe le cœur, parce que sous ses airs d’insolente et de rebelle, elle n’est pas encore totalement perdue. Je ne suis jamais gêné. Pourtant, lorsque je raccroche ce coup de fil ultra court, j’ai l’impression de l’être. Ana s’est totalement renfermée sur elle-même, et me met mal à l’aise. Qu’imagine-t-elle au juste ? Je n’en ai aucune idée. J’aimerai pouvoir être dans sa tête juste pour le deviner, mais je finis par lui redemander ce qu’elle avait prévu, juste pour laisser ma gêne s’évaporer. « Je compatis, j’ai la même à la maison, en un peu moins diplomate…enfin je pense. » Que venait-elle de dire et de sous-entendre ? Que quelqu’un l’attendait chez elle ? Un petit ami ? Pourquoi diable suis-je en train de me poser la question ? Ça ne devrait pas être mon problème, non ? Pourtant mon cœur manque un battement, mon sang se met en parfaite ébullition, et j’ai une soudaine envie d’exploser une tronche. Je reste impartiale, avec un sang-froid parfait mais au fond de moi, c’est Badgad. C’est une chose que j’ai acquis grâce à Michael : savoir gérer n’importe quelle situation avec calme et sérénité. Pourtant, je suis un gros impulsif, qui peut vite envoyer foutre quelqu’un à cause de propos qui me déplaise. Mais là, si j’ai une grosse envie d’exploser, je me dis que les conseils de mon beau-père sont avisés. « J’avais des choses à faire, mais rien qui ne s’annule pas ou ne se reporte pas en cas de tempête. Des courses, mon frigo est désespérément vide et un cours de sport. » Je décide de ne pas relever sa première remarque. Parce que ça nous aurait emmenés vers un terrain glissant. J’aime pouvoir contrôler la situation, seulement depuis ce baiser, avec Ana, je ne contrôle plus rien. Et c’est ce qui m’inquiète. J’essaye juste de bien le cacher pour éviter tout faux pas qui pourrait mettre en péril notre relation professionnelle. « Un cours de sport ? » demandais-je avant de croquer dans mon sandwich. « Quel sport ? » Parler pour détendre l’atmosphère. Parler de tout sauf de ce qui s’est passé, de ce coup de fil, ou de notre attitude respective. Je regarde doucement la baie vitrée, pour constater que dehors c’est toujours des rafales de neiges qui nous entoure. On allait sans doute devoir dormir ici : l’avantage c’est que dans mon vaste bureau, j’avais un canapé convertible parce qu’il m’arrivait aussi de dormir ici lorsque l’Heron était fermé. Le désavantage, c’est que forcément j’allais proposer Ana de le prendre, me laissant sans doute dormir par terre. Une belle nuit en perspective, dis donc.

@Ana Flügge    - credit : nightgaunt
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Invité a posté ce message Dim 10 Fév 2019 - 21:03 #

tu acquiesces en guise de réponse. et puis il te questionne plus en détail. tu prends le temps de réfléchir. « ce n’est pas vraiment moi qui décide j’ai des séances d'entraînement personnalisées et je fais un peu de tout, ça dépend des semaines et de ce que j’ai envie de faire ou pas. » tu n’es pas sereine depuis cet appel. tu as tendance à trop parler quand c’est le cas alors t’évites de rentrer dans les détails. mais tu étais bien contente d’avoir connu freya, tu rechignais à t’entraîner dans une salle pensant qu’un jogging matinal et du yoga soient suffisantes, mais il était certain que la salle te faisait sortir de ta zone de confort et t’offrait des équipements supplémentaires. tu jettes un coup d’œil dehors. ça n’a pas l’air de se calmer. tu espérais quand même pouvoir regagner ton appartement et ton lit, mais t’es consciente que pour l’instant, c’est loin d’être gagné. tu essaies de relativiser. dans le pire des cas tu dois dormir ici. l’avantage, c’est que tout est clair pour toi. maintenant que tu sais qu’il a quelqu’un dans sa vie t'allais devoir tirer un trait sur lui parce que tu avais honte. pas honte de ce que vous avez fait parce que tu en avais envie. si c'était à refaire tu le referais, mais tu aurais quand même honte des conditions dans lesquelles tu t’es laissée embrasser. parce qu’il a quelqu’un dans sa vie. pour toi il est passé à autre chose puisque ça ne le gêne pas le moins du monde de lui parler devant toi. t’es forcée d’écouter, même si tu préférais pouvoir faire autrement. quand tu comprends qu’elle va dormir alors qu’il est bloqué ici. tu fronces le nez. tu lèves les yeux au ciel. la mine dégoûtée. tu ne peux pas t’en empêcher. tu n’essayes même pas d’être discrète. de toute façon, il ne fait pas attention à toi. si t’avais été à sa place toi t’aurais certainement attendu qu’il rentre avant de pouvoir imaginer dormir ou tu te serais certainement même déplacée. peut-être qu’ils étaient ensemble depuis vraiment longtemps ou simplement qu’ils n’étaient pas si attachés l’un à l’autre. avis complètement subjectif ou simplement la jalousie qui parle. quand bien même, c’est le cas ça ne t’excuse en rien. tu n’aurais pas dû te laisser embrasser. si ça s’apprend, tu risques de passer pour une fille ayant la cuisse légère ou pire encore en sachant qu’il est ton supérieur, mais surtout qu'il est le directeur de l’entreprise. si ça s'apprend, tu risques de briser son couple. tu ne sais pas laquelle de ces conséquences est la pire. certainement les deux. ce qui te rassure c'est que pour lui tout à l'air d'être clair et ça te facilite drôlement les choses parce tu serais bien incapable de vivre avec ça sur la conscience. tes pensées sont interrompues par un téléphone, mais cette fois-ci c’est le tien. ta maman. coup de fil qui tombe à pic puisqu'il t'empêche de trop cogiter. « je dois répondre. » tu t’éclipses rapidement si tu ne décroches pas rapidement elle s’imaginera le pire. tu ne prends même pas le temps de fermer la porte, mais tu fais quelques pas à l’extérieur pour ne pas le déranger. tu restes une bonne dizaine de minutes à tenter de la rassurer. tu as toujours l’impression d’avoir cinq ans avec elle et pourtant, tu t’es toujours montrée indépendante et débrouillarde. tandis qu’elle a toujours été une vraie maman poule qui a toujours su qu’elle voulait une famille nombreuse. une maman poule est protectrice, responsable et encourageante qui ne voulait jamais voir ses poussins loin d’elle et forcément vu qu'il n'en reste plus que deux près d'elle. à new york elle s'inquiète deux fois plus. un appel puis cinq minutes en facetime pour qu’elle soit vraiment rassurée et qu'elle puisse voir par elle-même que t'es en sécurité. tu raccroches et tu reviens dans la salle et tu t’installes à table. il ne semble pas plus inquiet que ça par ce qui se trame dehors, alors que toi t’angoisses carrément. une question te brûle les lèvres. « est-ce que je peux … vous posez une question ? » tu demandes avant de te mordre la lèvre. « c’est juste que… enfin…. depuis tout à l’heure… c’est loin de se calmer dehors et j’ai l’impression que vous faites comme si de rien n’était et… je suis désolée, mais moi, j'y arrive pas... » tu commences. tu relèves les yeux vers lui. t’es désolée de lui imposer ce genre de conversation parce qu’il t’avait dit de rentrer. si tu n’avais pas décroché, tu ne te retrouverais pas dans cette situation. et puis c’est peut-être mieux s’il se montre indifférent parce que s’il se montrait anxieux ça ne te conviendrait pas non plus. « on fait comment ? » tu conclus. on fait comment si ça empire ? tu as envie de dire, mais t'oses pas le dire.

@Davon Herondale
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Invité a posté ce message Lun 11 Fév 2019 - 21:56 #

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« Ce n’est pas vraiment moi qui décide des séances d’entraînement personnalisées et je fais un peu de tout, ça dépend des semaines et de ce que j’ai envie de faire ou pas. » Comme un entraînement personnalisé, c’est plutôt bien. C’est sans doute pour ça qu’elle n’a jamais pris un gramme durant toutes ses années, et qu’elle garde sa taille de guêpe si impressionnante. Moi, le sport, je n’ai pas le temps de le pratiquer. Tout ce que je fais, c’est surtout des abdos et des pompes à la maison et du footing le matin. Je suis incapable de me prendre juste 1 heure pour un sport précis, et encore j’adorais faire du tennis quand j’étais plus jeune. J’avais même un assez bon niveau, mais si je reprends, je suppose que je suis comme un débutant maintenant. Une nouvelle sonnerie – cette fois pas la mienne – retentie dans l’immense salle. Gigotant pour saisir son téléphone, elle m’annonce qu’elle doit répondre. Je lui souris en guise de réponse, alors qu’elle se lève. Avait-elle envie que je n’écoute pas ce qu’elle raconte ? Etait-ce quelqu’un d’important pour lui téléphoner à cette heure-ci ? Son copain ? A nouveau, j’ai l’impression que cette nouvelle ne me réjouit pas. Je préfère me reconcentré sur mon sandwich que je finis. Néanmoins, la salle étant immense, l’écho de sa voix me paraît aussi clair que si elle était restée avec moi. La voix est féminine, et lorsqu’elle l’appelle maman, j’ai l’impression qu’un poids immense se désintègre de mes épaules. J’ose même sourire en imaginant Maman Flügge être autant protectrice avec elle. C’est une bonne chose. Lorsqu’elle me rejoint, je suis serein, prêt à reprendre la discussion que nous avions sur son sport, mais elle enchaîne trop vite. « Est-ce que je peux…vous posez une question ? » Mon regard se fronce. Combien de fois je devrais lui dire, sérieusement ? « Ana, tutoie-moi. » Mais elle ne fait même pas attention à ma remarque, elle semble lancée dans ce qu’elle avait envie de dire : « C’est juste que…enfin…depuis tout à l’heure, c’est loin de se calmer dehors, et j’ai l’impression que vous faites comme si de rien n’était et…Je suis désolée, mais moi je n’y arrive pas… » Son regard croise le mien, mon estomac se noue. Je relâche mon deuxième sandwich, comme un idiot. Elle a du cran, j’aime ça. Mais à ce moment précis, ça me met dans une position délicate. J’ai d’autant envie de confirmer que je fais comme si de rien n’était, juste pour la protéger…que lui dire la vérité. Et la vérité est moche. Elle va nous exploser en pleine gueule à un moment donné, c’est certain. Ais-je enfin envie de risque ça ? Ma réputation, sa carrière ? Non. Evidemment. Mais lorsqu’elle me regarde avec ces yeux-là, mes défenses s’écroulent une nouvelle fois. « On fait comment ? » Je soupire grandement, en pinçant l’arrêt de mon nez pour tenter de réfléchir, mais je sais qu’au fond de moi, j’ai déjà cédé. « Comment veux-tu que je réagisse, Ana ? Qu’est-ce que t’attends de moi ? » Osais-je simplement lui demander, en premier lieu. Qu’est ce qu’elle voulait ? Qu’est-ce qu’elle avait attendu après notre baiser ? Avait-elle envie qu’on aille plus loin ? Bon dieu, merde, oui j’en avais envie ! Avait-elle envie qu’on entame une relation ? J’étais loin d’être prêt. Pas après Maëlys. Mais elle n’avait pas connaissance de mon histoire, de ma blessure qui n’avait jamais vraiment guérie. « J’essaye simplement d’éviter de nous mettre dans une situation qu’on arrivera pas à contrôler. Tu veux savoir si notre baiser ne signifiait rien ? J’y pense constamment, Ana. J’ai qu’une envie c’est de recommencer. » Je passe une main dans mes cheveux, par nervosité. J’ai horriblement chaud tout à coup, mais je n’arrive pas à contrôler le flux de mes paroles : « Mais je ne peux pas. T’es mon assistante, je veux pas bousiller ta carrière pour une pulsion. Et j’ai encore moins envie de perdre la meilleure assistante que j’ai eu ces dernières années. Alors oui, je préfère faire semblant que de devoir faire un choix. »

@Ana Flügge    - credit : nightgaunt
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Invité a posté ce message Mar 12 Fév 2019 - 13:57 #

« ana, tutoie-moi. » ce n’est pas la première fois qu’il te le dit, mais tu as beau travailler avec lui depuis quelques années. quand il te fait remarquer que tu le vouvoie tu te corriges. et puis tu repasses au vouvoiement de manière automatique. tu n’y arrives simplement pas peut-être que ça viendra un peu plus tard. cette fois-ci, tu n’essayes même pas parce que tu es déjà lancée. si tu prends le temps de reformuler, tu es consciente que tu n’auras plus le courage de lui poser ta question. tu lui poses la fameuse question qui te brûle les lèvres. un peu stressée et les joues rosées. tu le regardes. un infime changement peut trahir ses pensées à la perfection. ta question qui semble le surprendre. il relâche son sandwich. il soupire avant de prendre la parole. comment tu veux qu’il réagisse et qu’est-ce que tu attends de sa part ? t’en sais strictement rien. tu hausses les épaules. tu espérais qu’il puisse avoir une solution toute prête. comme d’habitude. il reprend la parole. « tu veux savoir si notre baiser ne signifiait rien ? » question rhétorique puisque tu as tenté de l’arrêter avant qu’il n’aille trop loin, mais c’est trop tard le mal est déjà fait. tu n’es pas certaine d’avoir envie de l’entendre de vive voix. l’appel qu’il avait reçu était assez parlant pour toi. « j’y pense constamment, ana. j’ai qu’une envie c’est de recommencer. » tu étais loin de t’imaginer obtenir cette réponse. depuis que ça c’est produit, tu ne pouvais s’empêcher de se dire que tout ça était arrivé par hasard. que vous travaillez six jours par semaine ensemble et que vous voyagez régulièrement ensemble alors que forcément ça doit jouer. mais peu importe sa réponse, tu es son assistante et tu ne représentes rien d’autre pour lui. tu n’étais que son assistante, pas sa copine. non, ce rôle là était déjà pris. tu essayes de te le mettre en tête, mais posséder ce type d’informations ça ne t’aides pas vraiment. bien au contraire. parce que maintenant, que tu sais qu’il a envie de recommencer t’es obligée de reconnaître que tu avais toi aussi une furieuse envie de l’embrasser encore et encore. c’était comme magnétique. tu avais envie de revivre cette sensation que tu avais ressentie l’autre fois dans son bureau. mais la raison est toujours plus forte que le cœur. c’était plus fort que toi. parce que si c’était arrivé à sam, tu aurais aimé que la fille en question pense à toi avant de penser à elle. c’est magnétique et tu te sentais automatiquement coupable d’en avoir encore envie et tu voulais simplement prendre tes jambes à ton cou ce que tu ne pouvais définitivement pas faire ce soir. « mais je ne peux pas. t’es mon assistante, je veux pas bousiller ta carrière pour une pulsion. et j’ai encore moins envie de perdre la meilleure assistante que j’ai eu ces dernières années. alors oui, je préfère faire semblant que de devoir faire un choix. » tu te pinces les lèvres. tu ne sais vraiment plus où te mettre suite à sa conclusion. tu te contentes d’hocher la tête. « d’accord. » tu n’oses même pas lui dire que ce n’était pas ce que tu voulais savoir initialement. elle s’est envolée bien loin ta pseudo-assurance. assurance que tu pensais détenir. tu lisses ta robe. tu ne sais pas quoi dire à part que c’est mieux pour eux. pas pour toi. parce que tu en as envie, mais que tu es trop droite pour agir de cette manière et que tu sais pertinemment que tu as plus à perdre qu’à gagner dans cette histoire. tu te pinces les lèvres. la prochaine fois qu’il te demandera de partir, tu le feras réellement. t'aimes pas gâcher alors tu te forces à terminer ton sandwich. tu te lèves de ta chaise pour prendre un verre d’eau. tu te réinstalles à table. « vous… » tu commences avant de te rappeler qu’encore une fois il t’avait demandé de le tutoyer. « pardon tu t’en es sorti avec le budget ? » tu conclus. si jamais ce n’est pas le cas. tu peux l’aider. tant que ça ne se calme pas vous êtes obligés de rester ici. tu as quelques bases en comptabilité. ce n’est pas vraiment ton domaine, mais tu te débrouilles et ça, il le sait. si vous travaillez à deux, ça lui permettra d’avancer un peu plus vite.
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Invité a posté ce message Mar 5 Mar 2019 - 12:23 #

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J’ai toujours eu l’habitude de me taire. Dire ce que je pense est parfois une mauvaise chose, surtout en affaire ou en relation. Il faut parfois peser ses mots avec précaution pour avoir ce que l’on désire le plus. Avec Ana, c’est pareil. Pourtant, lorsque je la vois incapable de se tenir à cause de ce qui s’est passé entre nous, tout s’effondre. Ma langue se délie, incapable de s’arrêter sur ce que je ressens vraiment. Partagé entre deux choses que je souhaite, c’est compliqué. Alors, je préfère être franc et me cacher derrière cette logique plutôt que cette profonde impulsion. Faire semblant me paraissait une bonne chose : pour elle, comme pour moi. Mais visiblement, elle n’y arrive pas. Lorsque je finis ma tirade, je me sens presque idiot d’en avoir trop révéler. Je la contemple gigoter sur sa chaise avant d’acquiescer. « D’accord. » C’est tout ce qu’elle m’offre. Pas une once de réponse, de rébellion, ou de quoi que ce soit qui puisse lui donner envie de se battre. Non, elle acquiesce comme si ma tactique était la meilleure chose à faire pour nous deux. Voulait-elle simplement ça alors ? Entendre simplement le patron parler et lui dire que je préfère rester professionnel plutôt que de la baiser sur le champ ? Je ravale cette boule amère qui remonte de l’estomac, avant d’ajouter simplement : « Très bien. » Ca venait de clore ce chapitre visiblement. En avais-je envie ? Je ne crois pas. Mais je venais de lui dire que je n’avais pas le choix, alors autant garder sa en tête et me reconcentrer sur mon diner du soir. Je n’ai plus faim, mais je me force simplement pour éviter toute impulsivité de ma part. Elle se lève, va chercher un verre d’eau et ajoute : « vous…pardon tu t’en es sorti avec le budget ? » Je secoue la tête en baissant les épaules : « Non. Je ne vois pas comment je vais arriver à payer ces japonais. » C’est un vrai problème. Tout mon prototype repose sur cette pièce manquante. Je ne suis même pas certaine que cela fonctionne, mais j’ai besoin de la tester pour m’en rendre compte. Hélas, même si l’entreprise se porte bien, ils savent que c’est une technologie importante, d’où son prix exorbitant. Je ne peux pas, ni ne veux, licencier pour cette réponse. Je vais devoir couper court à certaines avancées qui m’empêcheront sans doute de sortir la voiture à la date escompté. Tout ça parce que les japonais ont compris que sans cette pièce, je suis foutu. Sauf si mes chercheurs arrivent à la reproduire, mais combien de temps ça allait prendre ? Des mois, des années ? Avais-je envie de patienter autant ? J’ajoute finalement en m’adossant à ma chaise : « Mais ne parlons pas de ça. Ca me prend déjà bien trop la tête…. » Je fronce des sourcils, avant d’ajouter : « Comment va ta mère ? » A ses sourcils froncés, j’ajoute : « J’ai entendu ta conversation tout à l’heure. »

@Ana Flügge    - credit : nightgaunt
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Invité a posté ce message Mar 5 Mar 2019 - 14:06 #


si tu avais encore une lueur d’espoir, il venait tout bonnement de l’anéantir. tu secoues la tête. tu chasses cette pensée négative de ta tête. tu es réellement en train de te faire du mal. tu es en train de te faire du mal pour rien. puisque maintenant, ses paroles confirment ses actes. tu essayes de rester concentrée te contentant d’un d’accord. t'es incapable d'en dire plus pour le moment. tu lèves les yeux vers lui. il te regarde et confirme et automatiquement, ton cerveau commence à s’embrouiller. tu te cherches un verre d’eau et t’essayes de changer de sujet : le budget. ça semble être le sujet le plus casse-tête pour éviter de penser à ses aveux et si tu l’aides ça t’arrangerait vraiment. à t’éviter une heure ou deux de réflexion intensive. « non. je ne vois pas comment je vais arriver à payer ces japonais. » il te répond par la négative, mais tu ne te fais pas de soucis. tu ne te fais pas le moindre souci même. « tu trouveras une solution quitte a te déplacer. » t’en es vraiment persuadée, il arrive toujours à ses fins et tu ne vois pas pourquoi aujourd’hui ça changerait. « mais ne parlons pas de ça. ça me prend déjà bien trop la tête… » tu n’ajoutes plus rien, mais tu notes qu’il a l’air préoccupé. qu’il a l’air beaucoup plus préoccupé que toi, tu ne l’es. il te demande des nouvelles de ta maman. tu es surprise. « j’ai entendu ta conversation tout à l’heure. » tout s’explique. c’est justement pour ça que t’es sortie. t’avais vingt-deux ans et ta maman n’arrivait pas à le concevoir, c’était justement pour éviter qu’il assiste à ton interrogatoire que t’étais sortie. « ma maman va bien oui, si on enlève son côté mère poule. » t’avais l’habitude donc tu ne te formalisais vraiment pas. elle veut le meilleur pour toi, alors tu ne pouvais pas lui en vouloir. tu avais pris ton indépendance relativement tôt, mais elle continuait toujours à agir de cette manière avec toi et c’était pareil avec tes frères. une vraie maman poule. tu ne la changeras pas -et tu ne le souhaites pas d'ailleurs- alors tu fais avec. « mais je ne me formalise pas avec elle tout est sujet à réflexion, mais j’irai la voir demain. » oui t'iras la voir si ça se calme d’ici là évidemment. si c’est le cas tu as même plutôt intérêt à être devant chez tes parents à la première heure. tu t’installes au fond de ta chaise et tu lisses ta robe sur tes cuisses correctement. c’est loin de se calmer dehors. un coup d’œil sur ton portable te confirme que tu es bonne pour passer la nuit ici. « on ne devrait plus en parler, mais vous … tu sais ça m’était jamais arrivé de faire ce que j’ai fait l’autre fois… la dernière fois… je ne regrette pas parce que j’en avais envie, mais je sais pas vraiment ce que je dois faire maintenant. est-ce que je dois faire comme si de rien n’était ? c’est peut-être le mieux pour vous deux. » tu commences en faisant pivoter ton bracelet autour de ton poignet. tu fronces les sourcils et tu plisses le nez. tu plonges ton regard dans celui de davon. t’es pas certaine que c'est vraiment le bon moment pour en parler puisque vous êtes bloqués rien que tous les deux ici, mais tu n’es pas certaine non plus qu’en parler entre deux portes en pleine semaine soit une solution envisageable non plus. « je suis définitivement trop nulle… je ne suis pas supposée dire ce genre de choses si je suis supposée faire comme si de rien n’était ... pas vrai ? je suis désolée, je ne suis vraiment pas douée. » tu n’as pas pu t’empêcher d’en reparler. ça ne t’étonne même pas. tu savais qu’à un moment donné, ton cerveau allait te faire un sale coup, et que tu allais se mettre à parler, parler, parler sans pouvoir t’arrêter. tu essayes de te montrer claire. chose difficile quand tu lui dis sans passer par quatre chemins que tu avais désiré ce baiser même pas cinq minutes auparavant. tu essayes de rester concentrée. ce n’est pas facile, parce que davon est là. davon est si proche de toi et il a cette expression dans son regard qui a le don te faire complètement fondre et qui est loin de te laisser indifférente. t’es incapable de te raisonner. maintenant t’es obligée de reconnaitre que tu t’es éprise de lui.
@Davon Herondale
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Invité a posté ce message Mar 5 Mar 2019 - 14:47 #

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This is not what we wanted, I am lost again

« Tu trouveras une solution quitte à te déplacer » Ce sera sans doute nécessaire, oui. Mais je voulais d’abord trouver la solution à mon problème avant de traverser un océan. Pour le moment, c’était une impasse dont je n’arrivais pas à trouver l’issue. Revenir sur mes pas était hors de question. J’avais une vision claire sur l’avancée de l’entreprise : on ne faisait pas un pas en avant pour en faire deux en arrière. C’est pour ça qu’elle avait si bien démarré. J’acquiesce en la suppliant de ne plus parler de ça. J’avais besoin de changer de conversation, pour pouvoir mieux y revenir. « Ma maman va bien oui, si on enlève son côté mère poule » Je me mets légèrement à rire en ajoutant sincèrement : « C’est le boulot d’une mère » La mienne n’a jamais cessé de l’être, malgré la distance qu’elle a pris au fil des années. Elle est moins tendre, moins affectueuse, mais elle reste encore derrière moi. Surtout le point sensible de ma vie sentimentale. Elle sait très bien que la mort de Maëlys m’a anéanti, mais elle me dit sans cesse que le temps tourne et qu’elle souhaite devenir grand-mère. Je suis loin d’avoir envie de me poser, alors avoir des gamins, c’est loin, très loin pour moi. « Mais je ne me formalise pas avec elle tout est sujet à réflexion, mais j’irai la voir demain. » « C’est bien. » J’acquiesce une nouvelle fois. Même si j’ai du mal à montrer mes sentiments, une mère c’est important. Buvant un peu de mon soda, j’allais entamer mon muffin lorsqu’elle reprend gênée : « On ne devrait plus en parler, mais vous…tu sais ça m’était jamais arrivé de faire ce que j’ai fait l’autre fois […] C’est peut-être le mieux pour vous deux. » « Nous deux ? » Je fronce des sourcils ne sachant pas vraiment où elle voulait en venir. Elle me dévisage rapidement, alors que j’en fais de même. Mais elle capitule : « Je suis définitivement trop nulle…Je ne suis pas supposée dire ce genre de chose, si je suis supposée faire comme si de rien n’était…pas vrai ? Je suis désolée, je suis vraiment pas douée. » « Ana…arrêtes de dire que tu es désolé. On était deux. Je n’ai pas l’habitude d’embrasser une employée non plus. » J’aurai du m’abstenir, être le plus réfléchi, être le vrai patron et éviter tout débordement. J’aurai du préserver nos relations professionnelles plutôt que de céder à une envie particulière. Hélas, ça me met dans une situation désagréable. Parce que j’ai d’autant plus envie de recommencer que de faire comme si de rien n’était. « Qu’est-ce que tu crois exactement ? » ose-je demander en voyant que ce n’est pas qu’une question de regrets. Elle sait visiblement quelque chose qui l’empêche de clore ce chapitre.

@Ana Flügge    - credit : nightgaunt
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Invité a posté ce message Mar 5 Mar 2019 - 16:06 #

« c’est le boulot d’une mère. » tu acquiesces même si tu doutes que toutes les mamans se comportent comme la tienne avec leurs enfants, mais tu n’as connu que ça et ça te convient si elle pouvait juste lever un petit peu le pied ça t’arrangerait. si ça restait raisonnable quand tu étais avec sam, depuis votre rupture elle ne laissait absolument rien passer. « la tienne aussi ? » tu le questionnes si elle agit de la même façon que la tienne il doit en baver. « et puisqu’on en est aux confidences, tu rendrais certainement chèvre la mienne, c'est même certain. » tu conlus. oui c'est un fait. davon rendrait ta maman chèvre. tu serais même certainement capable de lui dresser la liste des reproches qu'elle lui ferait. tu lui précises que tu ne te formalises pas, tu ne sais pas ce qu’il a entendu ou ce que davon n'a pas entendu, mais tu n'avais pas envie que les choses soient mal interprétées en rajoutant bien évidemment que t’iras la voir demain. «c’est bien. » tu hoches la tête. c'est ce que tu comptais faire. tu remets sur le tapis le baiser. ne sachant pas vraiment si c’est le bon moment. peut-être qu’il n’existe tout simplement pas de bon moment pour entretenir ce genre de discussion ou peut-être qu'il valait mieux se taire. puisque pour lui, tout semblait clair. tu es son assistante, il ne veut pas détruire ta carrière pour une pulsion ni de te perdre comme assistante. il a été clair faire semblant plutôt que de faire un choix. davon avait le don de te faire perdre tous tes moyens. tu sais juste parler pendant de longues minutes, comme tu venais de le faire. tu te trouvais ridicule. « nous deux ? » il te questionne. davon a l’air complètement perdu. tu n’as pas rêvé cet appel a bien eu lieu. oui tu avais dit vous deux. c’est plus simple à dire pour toi que de pouvoir dire toi et ta femme ou ta copine. tu ne savais même pas exactement ce qu’elle représentait concrètement à ses yeux. « tu sais la femme qui t’a appelé avant. » tu t’excuses comme si ta vie en dépendait. même si tu sais très bien que tu peux t’excuser un million de fois, aucun retour en arrière ne soit possible. ça ne te dérangerait qu'à moitié parce que ce baiser arrivait à vous mettre dans de beaux draps actuellement. tu ne savais pas sur quel pied danser. «ana…arrêtes de dire que tu es désolé. on était deux. je n’ai pas l’habitude d’embrasser une employée non plus. » tu acquiesces avant de prendre la parole. « je sais qu’on était deux et que ce n’est pas dans tes habitudes, c’est juste que... » tu commences t’es décidément incapable de raisonner correctement ce soir ni de tenir des propos clairs. « qu’est-ce que tu crois exactement ? » c'est comme s’il lisait dans tes pensées. « que tu as quelqu’un dans ta vie et que… ce n’était pas une erreur ce baiser. » tu chuchotes. tu n’arrives plus à mettre des mots sur tes pensées et la vérité était que tu aurais voulu arriver à le séduire, mais tu ne savais pas vraiment faire ça.
@Davon Herondale
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