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 Qu'est-ce que j'irais faire au paradis quand tu t'endors près de moi ? (anton)

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Invité a posté ce message Lun 18 Fév 2019 - 22:29 #

Elle n’aime pas qu’il quitte le lit et s’éloigne d’elle, ça n’annonce rien de bon et ça l’inquiète. Et il y a de quoi, quand il lui dit la suite elle ne peut plus rester sans réagir. Et quand elle pense à ce qu’il aurait pu raconter à Wyatt, un coup de panique supplémentaire la prend. « Non, bien évidemment que non, j’ai jamais raconté ça à quelqu’un. » Et vu la tête qu’il fait, il ne dit pas ça juste pour éviter de la rendre encore plus gênée. Elle hoche légèrement la tête, rassurée. « C’est déjà ça. » Bon, il en sait plus qu’il n’aurait fallu, mais ça aurait pu être pire, il faut essayer de voir le bon côté des choses. Elle essaie en tout cas, mais elle a du mal à en trouver dans le fait qu’il ne lui ait pas parlé de ça plus tôt. « J’avais peur que tu le prennes vraiment mal et que ce qu’on a se termine trop vite. » Il doit avoir un pouvoir magique sur elle, ou en tout cas une emprise incroyable, parce qu’aussitôt les mots prononcés elle se sent fondre. Elle ne répond rien cependant, attendant de voir s’il va ajouter quelque chose avant de lui dire ce qu’elle a sur le cœur. « Ton frère n’aimerait sûrement pas qu’on continue de coucher ensemble, tu sais ? » Ça la fait légèrement rire, et un peu lever les yeux au ciel aussi. Son frère il sort avec la meilleure amie de leur sœur alors… qu’il ne s’avise même pas d’avoir un mot à dire sur sa relation avec Anton. Et puis elle est grande, elle n’a pas besoin de son approbation pour décider de ce qu’elle fait dans son lit et avec qui. « Sauf que, malgré ça, j’ai pas envie d’arrêter. Je te veux, je te désire tellement, Naleya, que ça en dépasse tout raisonnement. » Revenu s’asseoir au bord du lit, il pose la main sur sa joue en se mordillant la lèvre. Elle sent son cœur qui se met à battre plus vite et une sensation de chaleur et de bonheur qui se propage dans son ventre. Se redressant elle va se coller dans son dos, passe les bras autour de sa taille et dépose quelques baisers dans son cou. « Je t’en veux pas tu sais ? Je t’ai jamais vraiment parlé de ma famille, tu pouvais pas deviner tout seul. » Comment est-ce qu’elle pourrait lui en vouloir, il la fait flancher bien trop facilement et au final, ses raisons, elle les comprend parfaitement, parce qu’elle aurait pensé de la même façon. « Et je m’en fous de ce que Wyatt aimerait ou pas. » Qu’il soit un de ses amis, même proche, ou même s’il avait été son meilleur ami, c’est trop tard maintenant. Elle est accro et elle sait qu’elle n’arriverait pas à le lâcher, ce serait beaucoup trop dur et ça ferait mal. Bougeant à nouveau c’est face à lui qu’elle va se placer cette fois, assise sur ses genoux. Ses mains encadrent son visage et elle pose ses lèvres contre les siennes. Un baiser d’abord doux, qui devient rapidement bien plus langoureux. Quand elle y met fin elle ne recule que de quelques millimètres, gardant les yeux fermés et murmurant contre sa bouche. « Tu me rends dingue Anton. » Littéralement. Elle n’abuse pas, elle pèse même ses mots, et c’est plutôt flippant de ressentir des trucs qui chamboulent autant en quelques mois. Elle réouvre les yeux et les plongent dans ceux du brun, toujours aussi envoûtants que le premier jour où elle l’a vu. « Dès que tu me touches pas ça me manque, j’ai l’impression que mon corps peut plus se passer du tiens. Je comprends pas trop ce qui se passe, et j’ai peut-être pas envie de comprendre en fait, je veux qu’on profite de ce qu’on a tant que ça dure. » Elle voudrait que ça dure toujours, à chaque jour qui passe elle s’en rend un peu plus compte, mais elle est convaincue que ce sera impossible. Persuadée qu’Anton ne voudra jamais rien de plus sérieux et qu’il finira donc par la laisser. Pourquoi il ferait différemment avec elle après tout. Mais à cet instant précis elle n’a pas envie de penser à ça, ça gâcherait toute la beauté du moment. « J’aime beaucoup trop ce qu’on vit pour que l’avis de qui que ce soit ait une importance. »
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Mathéis Flores
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A NY depuis : ses huit ans.
Métier / études : vendeur dans un magasin animalier, même si ça n'est qu'une couverture pour cacher son boulot d'escort.
Logement : un petit appart qu'il partage avec l'amour de sa vie : Neva.
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Statut civil : célibataire, encore bien trop marqué par la fuite de son ex.

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Mathéis Flores a posté ce message Mar 19 Fév 2019 - 1:22 #

Elle n’a pas tort au fond, autant voir le bon côté. Wyatt sait des trucs, mais pas tout dans sa globalité. Une partie de son esprit est encore sauvée de toutes les cochonneries qu’a pu faire sa sœur en ma compagnie. Il faut s’en réjouir. Viennent ensuite les raisons qui m’ont poussée à ne pas lui en parler directement. Je lui dévoile mes craintes sans les dissimuler parce qu’il est inutile de les lui cacher encore plus longtemps. Et puis, j'ai envie de lui dire ce que je ressens, ce qui se trame dans ma tête. Je me dois de lui parler de cette peur dévorante nous concernant, ainsi que de son frère qui n’appréciera pas de savoir qu’on continue. Pourtant, je me rends aussi compte que son accord, au fond, je m’en fiche qu’il me le donne ou pas. Je veux fréquenter encore et encore Naleya, c’est plus fort que moi. On dit toujours les potes avant les meufs, sauf que la jeune femme n’est pas qu’une simple meuf à mes yeux. Du moins, elle ne l’est plus. Alors je lui avoue mon désir de poursuivre cette relation, ma main sur sa joue et mes yeux fixant les siens. Je prie intérieurement pour qu’elle ne rejette pas. La belle se redresse pour se placer dans mon dos, ses bras autour de ma taille et ses lèvres parcourant mon cou de baisers, me faisant frissonner de la tête aux pieds. Automatiquement, mes mains se posent sur ses bras, les caressant, et mes yeux se ferment en écoutant sa voix envoûtante. Elle ne m’en veut pas, l’entendre me fait souffler un bon coup et m’ôte un poids. Je n’aurai pas pu supporter qu’elle m’en tienne rigueur. Ce qu’elle ajoute ensuite à propos de Wyatt me fait ouvrir les yeux, assez surpris par le contenu de ses propos. Elle ne me laisse cependant pas le temps de répondre, me contournant rapidement pour venir s’installer sur mes genoux. Mes mains retrouvent leur place dans son dos et, à la seconde où ses lèvres touchent les miennes, je soupire de plaisir. C’est fou à quel point j’aime sa bouche et cette façon qu’elle a de m’embrasser, ça me rend complètement fou. Un baiser doux au début, qui se transforme en quelque chose de plus langoureux. Rien de vraiment spectaculaire, mais moi, ça me ravage de l’intérieur. À regret, je la laisse éloigner nos bouches. Sauf que le regret est vite oublié quand elle parle, mon cœur ratant un battement tant ses paroles me touchent. Bordel, c’est normal d’avoir le cœur qui bat la chamade à cause de simples paroles ? Ouvrant les yeux, je les plonge dans les siens, glissant mes mains sous son haut pour toucher sa peau, la caressant du bout des doigts comme j’aime tellement le faire. Je bois la moindre parole qu’elle prononce, me retrouvant totalement dans tout ce qu’elle dit. Je ressens exactement la même chose et ça devrait m'effrayer. Je ne devrais pas la laisser développer autant de... Sentiments. C’est le mot. Tout ça prend trop d’ampleur, autant de son côté que du mien. À cause de ma maladie, je me suis toujours juré que je ne m’attacherais pas. J’ai failli. C’est même pire que ça, je suis devenu dépendant, et je ne cherche même plus à lutter. « Si tu savais comme ça me fait plaisir ce que tu dis... Me lâche pas Naleya, parce que moi, je te lâcherais pas. Ta présence m’est devenue vitale, je supporte plus de passer un seul instant sans toi, rien n'a la même saveur quand t'es pas là... J’ai besoin de toi, tellement... » Je sais bien qu’un jour, mon cœur va lâcher, mais en attendant, je veux vivre à fond ce que j’ai avec elle. Sans aucune retenue. Glissant une main sur sa nuque, je capture ses lèvres pour un nouveau baiser passionné, ne me séparant d’elles que lorsqu’on vient à manquer de souffle. Sans un mot de plus, je nous fais basculer pour qu’elle se retrouve allongée sur le dos, moi au-dessus, placé entre ses jambes comme bon nombre de fois. Je dépose un chaste baiser sur ses lèvres, avant de dévier dans son cou, le mordillant avant de susurrer : « Toi aussi, tu me rends dingue. Complètement. » Je suis dingue d'elle, surtout. Ce que je ressens, ça ne m’était jamais arrivé auparavant et, même si ça me fait encore un peu flipper, je suis prêt à laisser tout ça grandir et prendre en intensité. Elle en vaut la peine. Tomber pour elle serait un privilège.
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Invité a posté ce message Mar 19 Fév 2019 - 21:09 #

Cette nuit lui apporte décidément son lot de surprises. Après la prise de conscience de son inquiétude pour lui, les révélations sur son amitié et ses discussions avec son frère, et maintenant les mots qu’il lui dit, elle en vient à se demander ce qui va venir ensuite ou s’ils vont s’arrêter là pour aujourd’hui. Collée dans son dos, elle reprend enfin la parole pour le rassurer sur ce qu’elle pense de tout ça. Elle n’a pas envie qu’il s’inquiète sur le fait qu’elle voudrait tout arrêter en sachant qu’il est ami avec son frère, parce qu’elle s’en moque totalement. Elle n’a pas l’intention de le repousser pour ça, elle ne peut même pas l’imaginer. Ça n’aurait peut-être pas été le cas au tout début, tout aurait surement été différent si elle l’avait su bien plus tôt, alors au final elle se dit qu’elle est heureuse qu’ils n’aient appris leurs relations que maintenant. La manière n’est pas la meilleure, certes, mais peu importe. Les caresses qu’il prodigue sur ses bras la font frémir et elle ne résiste pas plus longtemps à l’envie d’aller se mettre face à lui pour l’embrasser. Ses mains glissent cette fois sous son t-shirt et elle en frissonne encore. Comment est-ce qu’elle pourrait se résoudre à se passer de ça, à ces sensations incontrôlables et merveilleuses qu’il provoque dans tout son corps. « Si tu savais comme ça me fait plaisir ce que tu dis... Me lâche pas Naleya, parce que moi, je te lâcherais pas. Ta présence m’est devenue vitale, je supporte plus de passer un seul instant sans toi, rien n'a la même saveur quand t'es pas là... J’ai besoin de toi, tellement... » Elle a l’impression d’avoir le cœur qui va lui sortir de la poitrine, ça lui semble tellement fou qu’il ressente les mêmes choses qu’elle, mais dieu ce que c’est plaisant de savoir qu’ils sont sur la même longueur d’ondes. Elle n’avait jamais vécu un truc aussi puissant, et maintenant elle se demande comment elle avait pu rester aussi longtemps en couple avec quelqu’un pour qui elle n’a pas ressenti un quart de tout ça, en pensant que ça pourrait peut-être quand même finir par fonctionner. Elle n’a le temps de rien dire avant qu’il repose les lèvres contre les siennes pour l’embrasser passionnément. Un baiser auquel elle n’a pas envie de mettre fin. Mais ils y sont bien obligés et il la fait ensuite basculer pour l’allonger sur le dos, lui au-dessus, sa bouche rapidement sur la sienne, puis dans son cou. « Toi aussi, tu me rends dingue. Complètement. » Elle sourit puis ferme les yeux, le laissant continuer à parcourir sa peau, elle en profite pour savourer le moment, grognant légèrement et la chair de poule apparaissant rapidement. Ce n’est qu’après quelques secondes qu’elle réouvre les yeux. « Ça me tracasse. » Ses yeux fixés sur le plafond croisent alors ceux d’Anton qui se place devant et elle reprend rapidement pour qu’il ne se pose pas trop de questions. « Si c’est arrivé, c’est parce qu’il y a encore plein de choses que tu sais pas sur moi. » Autant il y a certains trucs qu’il connait par cœur, son corps par exemple, ou certaines de ses mimiques, certains traits de caractère, mais leurs discussions ne sont jamais allées s’approfondir dans ce qui est plus personnel. A nouveau elle pose les mains de chaque côté de son visage, elle tient à ce qu’il ne se détourne pas, elle veut lui faire comprendre que ce qu’elle lui dit est important pour elle. « J’ai envie de te connaitre, te connaitre vraiment, et j’ai envie que tu me connaisses vraiment. » Ça fait déjà un moment que c’est quelque chose qui l’embête, mais là elle se rend compte qu’elle n’arrive plus à faire comme si ce n’était pas le cas. « Mais j’ai peur que tu fuis. » Puisqu’ils ont apparemment décidé que ce matin était destiné aux confidences, autant qu’elle soit tout à fait honnête avec lui. Elle n’ose pas lui parler de choses sérieuses le concernant, parce que c’est toujours ce qu’il fait, fuir. La seule fois où elle avait pu en savoir plus, c’était seulement parce qu’il y avait ses parents et qu’il ne pouvait pas se défiler. Mais sans ça, il évite, trouve toujours un moyen de la détourner de ses interrogations. Cette fois il ne l’aura pas avec le sexe, elle est trop fatiguée pour ça et elle n’en a pas envie.
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Mathéis Flores a posté ce message Mar 19 Fév 2019 - 22:30 #

Le moment qu'on partage est spécial, bien plus que tout ce qu'on a pu avoir avant. Les paroles prononcées, les aveux faits, ce n'est clairement pas anodin. Je n'ai jamais dit ces mots-là à quiconque, prouvant à quel point cette fille est importante pour moi. La tête nichée au creux de son cou, je parcours sa peau si parfaite de baisers, respirant son odeur fruité par la même occasion. Je me sens tellement bien à cet instant, à cet endroit, comme si j'avais trouvé ma place. Mais le nouvel aveu de la belle me fait perdre pied. Je relève la tête pour scruter son visage, à la recherche du moindre indice concernant son état. Et quand elle se remet à parler, je sais déjà ce qu'elle va me demander. L’entendre le dire ne fait que confirmer mes soupçons. Elle souhaite me connaître, réellement et en profondeur. Je parviens à détourner le regard un court instant, pesant le pour et le contre. Ça me fait flipper de lui raconter mon passif et, en même temps, je pourrais la perdre à force d’éviter le sujet. Je l'ai bien vu dans ses pupilles. Elle est fatiguée que je cherche toujours à la détourner de mon histoire. Je soupire, puis replonge mon regard dans le sien. « Je veux pas fuir. » Parce que je ne veux pas qu'elle se tire un jour. Basculant sur le côté pour m'allonger à côté d'elle, ma main part à la recherche de la sienne, à l'aveugle, pour s'y lier et les remonter à hauteur de nos yeux. Mon regard se perd sur nos mains enlacées, mon attention se focalisant ainsi sur un point fixe pour que je sois en mesure de m'exprimer. « Ma mère, la biologique, était une prostituée doublée d'une toxicomane. Elle m'a eu en tombant enceinte d’un de ces nombreux clients, je suppose. Je pourrais jamais en être certains, je doute de pouvoir connaître son identité un jour. » Des moments du passé me reviennent en tête. Ils ne sont pas nombreux, je n’étais qu'un gamin très jeune à l’époque, mais il y en a quand même. « Je crois qu'elle m'aimait, à sa façon. » En tout cas, c'est ce que je préfère me dire, ne supportant pas l’idée d'avoir été rejeté en plus d’être, sans aucun doute, ce qu'on appelle communément un accident. « J'avais 4 ans quand elle est morte. La cause de son décès a toujours été un mystère selon les autorités, qui ont statué sur une overdose. » Ma main serre un peu plus la sienne, tandis que mes yeux se ferment, des souvenirs m’assaillant comme le plus effroyable des cauchemars. « Un gosse qui dit avoir vu sa mère se faire frapper à mort par un type louche n'est à priori pas crédible. » C’est sûrement ça le pire. Ce meurtre, parce que ça en a été un, je l'ai vu se produire sous mes yeux de pauvre gosse innocent. Mais la mort d'une prostituée importe peu, qu'elle soit criminelle ou non. Heureusement, mes parents adoptifs y ont cru, les nombreux cauchemars que j’avais ont bien aidés à ça aussi, et ils m'ont fait voir un psychologue pour exorciser le tout. C'est du passé désormais, des choses que je n’évoque plus hormis ce soir, avec elle. Parce qu'elle a besoin de savoir mon passé et que je tiens à le lui révéler, maintenant. « Les Hawkins m'ont surpris en train de les voler quand j'avais à peine 6 ans. Ils m'ont amené au poste de police et comme je savais ni lire, ni écrire, ils ont dû se démener pour saisir à quel endroit se situer le taudis où je vivais. » Doucement, je relâche la pression que j'exercerais sur sa main, la portant à mes lèvres pour y déposer quelques baisers rapides, en guise d’excuse. « Ils y ont découvert le corps décomposé de ma mère, cadavre avec lequel j'ai vécu pendant presque deux ans. Comme les policiers ne trouvaient personne à contacter, les Hawkins ont désirés m'adopter. Je sais pas trop pourquoi, mais ils se sont pris d'affection pour moi, et quelques mois plus tard, je suis devenu un Hawkins. » Et la vie est vite devenue plus belle. « Ils m'ont tout donné, tu sais ? Je pourrais jamais assez les remercier. » Jamais, non. L'amour qu’ils m’ont donné ne pourra jamais être récompensé par quelque chose de plus fort. Sauf mon amour en retour, évidemment. Capable de poser enfin les yeux sur Naleya, je le fais à présent, affichant un léger sourire. « Désolé d’avoir plombé l’ambiance, une fois de plus. J’espère que ton histoire sera plus belle. »
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Invité a posté ce message Mer 20 Fév 2019 - 16:43 #

Cette discussion importante elle veut vraiment l’avoir et cette fois elle trouve que c’est le moment idéal pour lui demander. Mais elle a peur qu’il lui échappe encore une fois. S’il le fait, après tout ce qu’ils viennent de se dire, alors elle se rendra à l’évidence, ça n’arrivera jamais et ils auront atteint la limite de ce que peut leur offrir leur relation. Pendant un instant elle désespère, elle le voit détourner le regard et elle se dit que c’est ce qui va se passer, qu’il ne voudra jamais sauter ce cap avec elle. Elle est prête à entendre son refus quand il la regarde à nouveau. « Je veux pas fuir. » Le poids sur sa poitrine repart aussi vite qu’il était venu et le soulagement qu’elle ressent est incroyable. Elle ne sait même plus quoi dire, trop étonnée, mais il s’allonge à côté d’elle et attrape sa main, qu’il relève devant eux. Son regard reste fixé sur leurs doigts emmêlés et elle décide d’en faire de même, ne souhaitant pas le mettre mal à l’aise en le dévisageant. Avec de petits gestes de son pouce elle caresse doucement sa peau alors qu’il se met à raconter son histoire. « Ma mère, la biologique, était une prostituée doublée d'une toxicomane. […] Ils m'ont tout donné, tu sais ? Je pourrais jamais assez les remercier. » Pendant tout son récit elle a été partagée entre un flot de sentiments contradictoires. La tristesse, la compassion, la colère, et malgré tout, cette petite pointe de joie qu’il lui fasse part de tout ça, enfouie profondément. Elle a eu envie de se mettre à chialer aussi, mais elle s’est retenue comme elle pouvait, c’était déjà assez difficile comme ça pour lui sans qu’elle en rajoute une couche. Malgré tout, quand il pose le regard sur elle et qu’elle se tourne vers lui, elle a les larmes aux yeux. Impossible pour elle de faire semblant que ça ne l’a pas bouleversée. « Désolé d’avoir plombé l’ambiance, une fois de plus. J’espère que ton histoire sera plus belle. » Il n’a pas à l’être, maintenant elle comprend mieux pourquoi il n’avait pas envie d’en parler. C’est plutôt à elle d’être désolée de l’avoir forcé à ressasser tout ça. Se redressant légèrement elle s’approche pour aller l’embrasser. Juste un baiser simple, doux, mais rempli de tendresse. « Merci. » C’est le seul mot qu’elle trouve approprié. Se lancer dans une tirade pour lui dire à quel point elle est désolée qu’il ait vécu tout ça et autres phrases du genre lui semble futile. Les gestes, lui montrer qu’elle est là pour lui, qu’en aucun cas ce qu’elle pense de lui ne changera après tout ça lui parait bien plus important. Resserrant un peu plus ses doigts autour des siens, comme il l’avait fait plus tôt, elle se met légèrement sur le côté, pose la tête sur son épaule et passe une jambe entre les siennes. Il lui faut quand même plusieurs minutes pour reprendre la parole, pour se remettre de son histoire et pour se demander si ce n’est pas horrible d’enchainer avec la sienne comme si de rien n’était après ça. Mais à dire vrai c’est la seule chose qu’elle trouve à faire pour ne pas rendre l’atmosphère trop pesante. « Mon histoire est beaucoup moins dure, et moins compliquée aussi. Pas tout à fait belle pour autant. » C’est loin d’être aussi éprouvant que ce qu’il a vécu, mais pas non plus ce qu’on souhaite à un enfant. « Si je ressemble pas à Wyatt, c’est parce que j’ai été adoptée moi aussi. Je suis née au Kenya et j’ai grandi dans une réserve, au milieu des animaux sauvages. Presque une petite Mowgli. » Elle rit légèrement, pour essayer de se détendre, de le détendre lui aussi et de prendre un peu de distance avec tous ces malheurs qu’ils se racontent. « Les animaux, c’était presque toute leur vie pour mes parents et je leur en suis reconnaissante, je suis heureuse d’avoir vécu comme ça presque toute mon enfance, c’était le bonheur. » En y repensant elle sourit. Ses souvenirs de cette vie restent intacts et elle espère que ça sera toujours le cas. C’est une partie d’elle qui a fait ce qu’elle est aujourd’hui et qu’elle ne veut pas oublier, malgré le fait que ça a été déchirant d’être obligée d’y renoncer. Il n’y a pas que ses parents qu’elle a dû quitter, mais aussi tous les animaux avec qui elle avait noués des liens forts. Eux aussi ils étaient sa famille. « Mais leur cause leur tenait surement un peu trop à cœur, assez pour prendre trop de risques en tout cas. Et ils se sont fait tuer par des braconniers quand j’avais 9 ans. Les défenses d’éléphants sont plus importantes que des vies. » Ils sont tous les deux la preuve que le monde peut être injuste et ignoble. « J’avais aucune famille, alors je me suis retrouvée dans un orphelinat. J’ai eu beaucoup de chance contrairement à d’autres enfants, les Farrell m’ont adoptée assez peu de temps après. Ils sont géniaux, comme tes parents. Ils ont toujours tout fait pour moi, alors qu’ils avaient pas grand-chose, et je les aime profondément. Mais mes parents me manquent. » C’est un truc qu’elle garde pour elle et qu’elle ne dit jamais, à personne. Elle sait très bien qu’ils ne lui en voudraient pas de penser ça, mais elle sait aussi que ça leur ferait forcément de la peine de l’entendre, même s’ils essaieraient de le cacher. Et ça la rendrait malade de leur faire du mal, surtout avec tout ce qu’ils ont sacrifié pour le bonheur de leurs enfants, pour elle. Mais avec Anton elle se sent assez en confiance pour dévoiler ce qui lui pèse vraiment sur le cœur. Une question lui revient soudainement en tête quand elle pense à son pays et pour une fois elle n’hésite pas une seconde à la poser. « Il s’est passé quoi à Haïti ? Quand ta mère a dit que t’ai failli plus revenir, pourquoi c’était un problème qu’elle en parle ? »
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Mathéis Flores a posté ce message Jeu 21 Fév 2019 - 0:10 #

Je raconte mon histoire et Naleya m’écoute parler sans prononcer le moindre mot. Ce n’est pas plus mal, je ne sais pas si j’aurai supporté qu’elle me coupe dans mon récit, peu sûr de mes capacités à reprendre le court de l’histoire ensuite. Ça ne veut cependant pas dire que ça ne la touche pas, ce que je remarque en tournant le regard vers elle, découvrant les larmes dans ses yeux. Ça me noue l’estomac, me presse le cœur et l'envie de la rassurer me vient. Elle se redresse et vient m’embrasser. Je ferme les yeux, savourant ce baiser simple, tendre, souriant ensuite à son remerciement. Je ne voulais rien de plus de sa part, ça me suffit amplement, bien plus que des désolés à toutes les sauces. La belle se colle ensuite contre moi, sa tête sur mon épaule et sa jambe entre les miennes. Ma main se pose sur sa cuisse dénudée, l’autre étant toujours enlacée à la sienne. Puissant ses forces dans le silence, elle se lance à son tour et je l’écoute, caressant lentement sa cuisse, remontant doucement dans son dos. Je stoppe mes gestes lorsqu’elle m’annonce comment ses parents sont morts et la tristesse s’empare de mon être. J'imagine sans mal cette petite fille qui s’est retrouvée seule du jour au lendemain. La seconde suivante, je souris malgré moi-même, heureux qu’elle ait pu retrouver un foyer aimant. Comme moi, en fait. Même si je sens une petite pointe de crainte dans son ton quand elle parle du manque de ses parents. « Tu sais, t’as le droit de le dire, qu’ils te manquent. » Que je lui dis du tac o tac. Je ne sais pas si elle se retient pour ses parents adoptifs, mais elle ne devrait pas. « Je pourrais pas dire que je comprends parce que moi, c’est pas le cas... Elle me manque pas, j’étais trop jeune pour m’en rappeler totalement. Mais toi, t’as passé une bonne partie de ton enfance avec eux, c’est normal ce manque. » Si les Farrell l’aiment réellement, ils comprendront. Elle est en droit d’avoir toujours une pensée pour ses parents. Posant une main sur sa joue, je la fais se relever légèrement pour pouvoir apercevoir son magnifique visage. « Mais je peux te dire un truc, une chose sûre et certaine. Ils seraient forcément fiers de toi. T’es une femme en or, Naleya, t’es exceptionnelle. » Je lui souris, déposant un baiser sur ses lèvres avec une tendresse infinie. Oh oui, elle l'est. Il n’y a qu’à voir avec quelle facilité elle a réussi à me donner envie de plus. Elle change ma vie, du tout au tout, et même si j’en suis effrayé, ça me fait de moins en moins peur maintenant. Parce que c'est elle. Reposant ma tête sur l’oreiller, je reprends les caresses au creux de son dos de ma main libre. Je me dis qu’on a assez donné en émotion pour aujourd’hui, mais la belle veut encore en savoir sur moi. Sa question ne me surprend pas, je m’y attendais, je me doutais bien qu’elle était toujours dans un coin de sa tête. Je soupire. Je pourrais faire l’autruche et la convaincre qu’on en a assez dit pour le moment, mais en même temps, je sais que ça pourrait me libérer d’en parler. Ça pourrait lui faire comprendre pourquoi l’attachement me fait si peur, pourquoi je refuse les relations sérieuses. Et puis, je désire m’ouvrir un peu plus à elle aussi, lui offrir plus que ce que j’ai pu donner aux autres parce qu’elle n’est pas comme les autres, tout simplement. Rien que le penser, ça me fait réaliser que ma décision est déjà prise. « Quand je suis allé à Haïti, j’avais en projet de n’y rester que quelques mois, tout au plus. Sauf que j’y ai rencontré une fille. On a vécu ensemble un peu moins de deux ans, jusqu’à ce que je décide de quitter Hawaï et de revenir ici, à New-York. J’étais pas amoureux, je l’ai jamais été, j’étais juste attaché et puis on passait du bon temps ensemble. Mais elle, elle était amoureuse. » Son visage empli de tristesse, il est gravé dans ma mémoire. Tout autant que sa trahison. C’est l’amour qui l'a poussé à faire une chose aussi impardonnable et si c’est à ça que ressemble l’amour, je n'en veux vraiment pas. « Quelques jours avant mon départ, elle m’a annoncé être enceinte, de quelques semaines. J’avais beau avoir envie de partir, je pouvais pas la quitter alors qu’elle attendait mon enfant. Vu mon passif, je pouvais pas fuir comme l’avait fait mon géniteur. Donc, je suis resté. » Il était impossible pour moi de laisser mon enfant grandir sans moi, quand bien même sa mère n’était rien de plus que sa mère à mes yeux. Je n’aurais jamais pu en tomber amoureux. « Mais au fil des mois, j’ai eu des doutes. Au fond, un truc n'allait pas et quand le bébé est né, j’ai fait un test de paternité. J’ai eu raison, il était pas de moi ce bébé, elle m’avait trompé juste pour me forcer à rester. » Et j’enrage encore rien que d’y penser. Je ne voulais pas d’enfant à la base et j’avais réussi à me faire à l’idée que j’allai être père. Je l’avais aimé ce gosse, pour finalement me prendre un poignard en plein cœur. « Depuis, je fais pas confiance aux femmes. » Pourtant, à elle, je lui fais assez confiance pour lui raconter des choses comme ça sur moi. C’est énorme pour moi. Et je me doute qu’elle ne le prenne pas très bien ces paroles-là, assez logique, chose que je veux éviter. Je nous fais basculer une nouvelle fois pour me retrouver au-dessus, faisant en sorte qu’elle puisse fixer mon regard, tandis que j’annonce : « Jusqu’à ce que t’entres dans ma vie, ma jolie Mowgli. » Suivi par un baiser du bout des lèvres. "Ma", ouais, je viens bien d’employer ce pronom possessif, comme si c'est totalement normal. Et sûrement que ça l’est devenu, en fait.
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Invité a posté ce message Lun 25 Fév 2019 - 1:24 #

A son tour elle raconte son histoire et, tout comme elle, il la laisse parler sans la couper. Sa main qui caresse sa cuisse puis son dos est réconfortante et ça lui semble plus simple de raconter tout ça sereinement. Ça ne lui a même jamais semblé aussi naturel et elle se sent bien une fois qu’elle a fini. « Tu sais, t’as le droit de le dire, […] c’est normal ce manque. » Un sourire naît sur ses lèvres, ça lui fait plaisir d’avoir son soutien. Puis elle repense à sa mère à lui et ça la fait voir sa propre histoire d’un autre œil. C’est dur, mais peut-être que ça a été une chance pour elle de partager autant avec ses parents biologiques, parce qu’ils étaient incroyables, elle aurait aimé qu’il ait pu naître dans une famille comme la sienne lui aussi. Heureusement qu’il a fini par la rencontrer cette famille, c’est le bon côté des choses. Incitée par sa main elle se relève légèrement pour le regarder. « Mais je peux te dire un truc, une chose sûre et certaine. Ils seraient forcément fiers de toi. T’es une femme en or, Naleya, t’es exceptionnelle. » Une nouvelle fois ses mots font battre son cœur un peu plus fort. Voir qu’il pense ça d’elle, qu’il soit certain que ses parents seraient fiers d’elle, c’est le plus beau compliment qu’il peut lui faire et c’est en souriant qu’elle répond à son baiser. Ce qui ne l’empêche pas d’ajouter quelques mots juste après, une fois leurs têtes reposées sur les oreillers. « Je te trouve plus extraordinaire que moi. » Avec ce qu’elle vient d’apprendre il y a de quoi. Devenir ce qu’il est devenu avec ce qu’il a vécu, avoir réussi à vivre tout ça en étant enfant, vivre avec ça sur les épaules encore aujourd’hui, à ses yeux ça le rend encore plus spécial. Alors qu’il reprend ses caresses dans son dos, elle ne résiste pas longtemps à lui poser une nouvelle question. Il soupire et, encore une fois, elle prend peur que ce soit trop, mais il reprend la parole. « Quand je suis allé à Haïti, j’avais en projet de n’y rester que quelques mois, tout au plus. […] Quelques jours avant mon départ, elle m’a annoncé être enceinte, de quelques semaines. » Après s’être emballé juste avant qu’il commence à lui raconter tout ça, maintenant son cœur se crispe et c’est son cerveau qui s’emballe. Est-ce qu’il est en train de lui annoncer qu’il a un enfant ? Elle commence à paniquer, mais ne l’interrompt pas pour autant. « […] J’ai eu raison, il était pas de moi ce bébé, elle m’avait trompé juste pour me forcer à rester. » Plus il parle et plus elle est sur le cul. Jamais elle ne se serait attendue à un truc aussi fou et certaines choses lui semblent plus compréhensibles. Mais elle mentirait si elle disait qu’elle n’est pas rassurée qu’il ne soit pas papa. Elle ne sait pas comment elle aurait pris une telle annonce. « Depuis, je fais pas confiance aux femmes. » Elle peut comprendre, ce n’est pas rien comme trahison, malgré tout elle n’arrive pas à retenir la petite moue qui apparaît sur son visage. Ça la fait se sentir comme toutes les autres pour lui. Elle n’a cependant pas le temps d’y penser plus longtemps, il bouge pour se remettre au-dessus d’elle, les yeux dans les yeux. « Jusqu’à ce que t’entres dans ma vie, ma jolie Mowgli. » Petite référence à ce qu’elle avait dit plus tôt et ça la fait rire. Rire coupé par ses lèvres qui se posent sur les siennes. « Hey, j’ai pas dit ça pour que tu te moque de mon côté enfant sauvage hein. » Bien évidemment elle sait qu’il ne dit pas ça pour se moquer, elle le taquine. Pourtant elle reprend vite son sérieux et le fixe pendant plusieurs secondes, en silence. « T’as confiance en moi ? » Elle tient plus que tout à savoir si c’est vrai. Elle espère plus que tout que c’est vrai. Pas une seconde elle ne le quitte du regard, puis elle remonte la main pour venir caresser du bout des doigts son cou et le haut de son torse. « Forcer quelqu’un à rester en utilisant un enfant, c’est abominable. Mais tu devrais te laisser aller et te laisser la possibilité de tomber amoureux, arrêter de vouloir le contrôler. T’as vraiment pas envie de ça parfois, ressentir un truc fort pour quelqu’un, te poser avec une fille et juste, te sentir bien et heureux ? On n’est pas toutes comme elle tu sais ? » Moi je ne suis pas comme elle, c’est ce qu’elle aimerait dire mais qu’elle n’ose pas faire. C’est peut-être d’elle qu’elle voudrait qu’il tombe amoureux finalement, parce qu’elle se rend petit à petit compte qu’elle ne veut pas qu’il le soit d’une autre. Mais elle ne peut pas lui dire ça et quoi qu’il arrive, tout ce qu’elle veut c’est qu’il soit heureux, alors elle pense quand même qu’il devrait se laisser aller, qu’importe avec qui. Bref, son cœur balance. « T’avais l’intention de faire ta vie avec elle, sans être amoureux ? Et qu’est-ce que ça t’as fait, par rapport au bébé, quand t’as su que t’avais passé 9 mois à l’attendre alors que c’était pas le tien ? » Elle se rend compte qu’elle vient d’enchainer les questions sans le laisser en placer une, mais elle n’a pas réussi à s’en empêcher. Elle se demande tellement de choses. S’il s’était attaché à cet enfant, même dans le ventre d’une femme qu’il n’aimait pas, elle ne sait pas trop comment ça se passe tout ça, il faut surement le vivre pour le savoir.
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Statut civil : célibataire, encore bien trop marqué par la fuite de son ex.

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Mathéis Flores a posté ce message Lun 25 Fév 2019 - 23:30 #

Je lui souris, véritablement touché par ce qu’elle vient de me dire. Je ne sais pas en quoi je suis plus extraordinaire, je ne comprends pas réellement ce qui lui fait penser ça, mais j’apprécie. Un peu trop, sûrement parce que ça vient d’elle. Enfin, non, c’est même une certitude. Venant de quelqu’un d’autre, je m’en serais bien foutu. Mais mon sourire s’évapore vite lorsqu’elle me questionne sur ce qui s’est produit à Haïti. La tête sur l’oreiller, je soupire, avant d’entamer mon récit. Je parle, ne lui laissant pas le temps de m’interrompre pour en placer une, lui racontant tout de A à Z. Et lorsque je fini, j’ai la sensation de m’être retiré un poids énorme. Je réalise aussi que je viens de tout lui dire, qu’elle est la première à connaître autant de détails sur ma vie et ça se confronte de plein fouet à ce que je viens d’insinuer. "Je fais pas confiance aux femmes". Visiblement si. À Naleya, j’offre toute ma confiance et je tiens à le lui faire comprendre. D’un mouvement, je me replace au-dessus d’elle, lui disant clairement ce qu’il en est pour elle, en la surnommant au passage par le petit surnom qu’elle avait lâché un peu avant. Elle rit, juste un instant, avant d’être interrompu par mes lèvres cherchant les siennes. Je ris ensuite contre ses lèvres une fois que le baiser est rompu. « Je me moque pas, je te trouve encore plus mignonne maintenant. » Plus que mignonne même, mais je me doute qu’elle le sache ça. Retrouvant son sérieux et me fixant de son regard envoûtant, la belle me questionne sur ce que j’ai avancé sur le sujet de la confiance. « Oui, je te fais confiance. » Je ne réfléchis même pas avant de répondre, je le pense vraiment. Ses doigts, qui caressent ma peau, me font fermer les yeux. Je me sens tellement bien à cet instant, avec elle, je n’échangerais ma place pour rien au monde. La demoiselle en profite pour m’assaillir de question, je l’écoute tout en savourant ses caresses et ce n’est que lorsque le silence redevient maître que j’ouvre les yeux. Jugeant qu’elle a terminé, je commence donc à répondre, mon regard rivé dans le sien. « J'ai pas besoin d’être en couple pour être bien et heureux, je le suis déjà. Peut-être bien que je ressens un truc fort pour une femme, ouais, mais elle mérite mieux que moi. » Ouais, elle mérite tellement mieux qu'un mec comme moi qui enchaîne les conquêtes, ou plutôt qui enchaînait. Mieux qu’un mec qui ne veut pas se laisser aller et dévoiler ouvertement ce qu’il ressent. Mieux qu'un mec qui ne veut pas se sauver et qui, tôt ou tard, l’abandonnera. Naleya mérite clairement beaucoup mieux, parce que cette femme, c’est bien elle. La seule qui a réussi à se loger dans mon cœur. « J'allais faire ma vie avec elle, oui, j’étais prêt à ça. Je l’aimais pas, mais elle était une fille adorable, qui plus est la mère de mon enfant. J’avais pas envie qu'elle se sente rejetée. » J’arbore une petite moue. Je n’aurai sûrement jamais été heureux, et j’aurai peut-être fini par la tromper pour me sentir mieux. Chose qui aurait tout foutu en l’air, bien évidemment. Une de mes mains se place sur son bras, membre que je caresse doucement moi aussi. « J'ai toujours eu des doutes pour ce bébé, les dates correspondaient pas au lieu où je me trouvais le jour de la soit disant conception. Sauf qu'il y avait toujours le bénéfice du doute et je voulais être sûr de pas renier mon enfant… Forcément, ça m'a fait un truc de savoir qu'il était pas de moi alors que je l'aimais déjà. Mais je crois que mes doutes dès le début ont fait que je me suis pas attaché totalement à ce bébé avant sa naissance. Le quitter, les quitter, a été un peu plus facile que ce que j'avais pu penser. » Et j’hausse des épaules, me faisant limite passer pour un mec sans cœur. Alors que ce n’est pas le cas, ça m’avait quand même fait quelque chose. Le jour où je suis parti, j’ai tourné le dos à une possibilité de fonder une famille. Peut-être ma seule opportunité d’être père avant de mourir, même si je ne préfère pas y penser. « Et toi alors, t'as déjà été amoureuse ? » Au fond, j’aimerais bien que ça ne soit pas le cas, mais je me doute que oui. Naleya est de celle qui tombe amoureuse. J’espère juste qu’elle n’a pas eu le cœur brisé, parce que je serais prêt à aller briser celui qui a eu le culot de lui faire ça. Elle mérite d'être heureuse et pleinement comblée, cette femme.
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Invité a posté ce message Jeu 28 Fév 2019 - 1:21 #

« Je me moque pas, je te trouve encore plus mignonne maintenant. » Elle rit légèrement et cette histoire d’animaux sauvages, ça lui fait repenser à quelque chose qu’il avait dit par rapport à sa conversation avec Wyatt. « Tu sais d’où vient la tigresse maintenant. » Et elle montre les dents en grognant avant de se remettre à rire. Dans la vie de tous les jours elle est quand même plus du genre panda mignon, il faut bien que ce côté-là ressorte quelque part. Mais elle redevient rapidement plus sérieuse, la question qu’elle s’apprête à lui poser étant importante pour elle. « Oui, je te fais confiance. » Elle aime voir qu’il répond sans y réfléchir et un petit sourire apparaît sur ses lèvres. Elle a ce petit espoir d’être spéciale à ses yeux pour que ce soit le cas et en même temps elle essaie de ne pas se faire de faux espoirs. Ce qui se passe en ce moment dans son cerveau est plutôt compliqué, les deux côtés n’arrivent pas à se mettre d’accord. Sa main remonte vers le haut de son corps pour y faire des papouilles et il ferme les yeux. Elle elle continue de le fixer, d’observer les moindres détails de son visage tandis qu’elle lui pose d’autres questions. Il réouvre les yeux quand elle s’arrête, les plongeant dans les siens. « J'ai pas besoin d’être en couple pour être bien et heureux, je le suis déjà. Peut-être bien que je ressens un truc fort pour une femme, ouais, mais elle mérite mieux que moi. » Ses sourcils se froncent, elle reste muette. Soit il lui en dit trop, soit pas assez, mais là elle est perturbée. Elle ne sait pas ce qu’elle est supposée en penser, ce qu’elle doit comprendre ou pas. Peut-être que c’est une erreur, mais elle ne répond rien, ne lui demande pas plus d’informations sur cette femme. Elle flippe bien trop de la réponse qu’il pourrait lui donner pour le faire. Parce qu’elle sait que s’il se mettait à lui parler d’une autre qu’il fréquente ou a fréquentée, elle serait tout à coup brisée. Alors elle enchaîne, et lui pose encore d’autres questions. « J'allais faire ma vie avec elle, oui, j’étais prêt à ça. […] Le quitter, les quitter, a été un peu plus facile que ce que j'avais pu penser. » Une petite moue un peu triste apparaît sur ses lèvres. Rien que d’imaginer ça lui fait de la peine. « Je suis désolée, que t’ai dû vivre ça, c’est vraiment pas cool. » Quand il y a un bébé qui entre en jeu, qu’importe qu’il en était le père ou pas, ça doit forcément faire quelque chose, c’est impossible autrement et elle est persuadée que malgré son haussement d’épaule ça a dû être dur à vivre. « Et donc c’est pour ça que t’es passé du mec prêt à rester avec une femme qu’il aime pas pour pas qu’elle se sente rejetée, au mec qui s’en fout complètement de rejeter toutes les femmes ? » Même si elle peut comprendre que cette histoire l’ait fait changer, il semble être passé du noir au blanc soudainement, alors elle est curieuse de savoir si c’est bien ça la raison du comportement qu’il a aujourd’hui envers les femmes. « Et toi alors, t'as déjà été amoureuse ? » Avant de lui répondre elle le repousse doucement, pour qu’il retrouve sa place allongé sur le dos. C’est que tous ses muscles, à force, ils commencent à peser un peu lourd sur son corps sans forces. Puis elle commence à vraiment fatiguer aussi et elle a envie d’aller se réinstaller bien confortablement, la tête sur son torse, une jambe qui se mêle entre les siennes. Ses doigts, eux, reprennent leurs caresses, sur son ventre et ses côtes. « Je l’ai été oui. A la fin de l’adolescence. Ça a duré un petit moment et puis, ça s’est juste essoufflé. C’était de l’amour, mais pas le grand amour. » Celui-là, selon elle, soit on ne le trouve qu’une fois dans sa vie, soit on ne le trouve jamais. Et c’est bizarre mais, même si elle l’aimait sincèrement, au fond d’elle, elle savait qu’il ne serait pas celui avec qui elle finirait sa vie. Ça avait été beau, mais il n’y avait pas cette passion, ce truc qui faisait qu’ils ne s’ennuyaient jamais ensemble, ça manquait de ce petit truc. Ce petit truc qu’elle ressent au plus profond de son cœur quand elle est avec Anton. Mais elle doit juste halluciner, surement la fatigue qui la fait délirer.
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Mathéis Flores a posté ce message Mar 5 Mar 2019 - 22:06 #

Je ris légèrement face à ses grognements. « J’aime ce côté de ta personnalité. » Tout autant que j’aime son côté tendre et doux aussi. En fait, j’aime tout d’elle, je ne veux rien changer chez elle. Clairement, Naleya se rapproche de la femme parfaite, peut-être bien trop parfaite pour un mec comme moi. Il lui faut un homme à la hauteur et réaliser qu’elle se rendra un jour compte qu’auprès de moi, elle n’aura pas le mec qu’il lui faut, ça me fait ressentir des choses bizarres. Comme un pincement au cœur, une douleur encore minime, mais qui ne fait que grandir de jour en jour. Ce que je ressens pour elle est réellement fort, puisqu’elle a réussi à obtenir ma totale confiance, une chose que je n’offre qu’à peu de personnes. Et lorsqu’elle me dit que toutes les femmes ne sont pas comme mon ex, insinuant qu’une l’une d’entre elles pourrait m’apporter du bonheur, je ne résiste pas et mets des mots sur ce que je ressens. Des paroles confuses, autant pour elle que pour moi, parce que je ne sais pas vraiment encore ce que représente la belle pour moi. Juste que mon cœur palpite un peu -beaucoup- plus en sa présence, ce qui est déjà énorme. Je vois à sa réaction qu’elle ne sait pas quoi dire, qu’elle ne sait pas quoi penser et je ne veux pas la torturer plus encore. Elle, comme moi, ne sommes pas prêt à parler ouvertement de ce qu’il se passe entre nous, c’est pourquoi elle m’assaille de questions à propos de mon ex et sur cette histoire de bébé. Je n’hésite pas une seule seconde pour lui apporter des éléments de réponse. Les caresses qu’elle m’a prodiguées tout le long, et qu’elle continue à faire, ont grandement apportés contribution à ma docilité. J’aime bien trop ce genre de moment pour le gâcher en me butant à me taire sur mon passif avec elle. Enfin, il y a encore un sujet que je ne veux pas aborder avec elle et elle aura beau user de tous ses charmes, je n’ouvrirais quand même pas la bouche. À la fin, c’est de la tristesse qui apparaît sur son visage, et elle s’excuse pour une faute qu’elle n’a pas commise. Mais, encore une fois, elle ne me laisse pas m’exprimer et veut savoir si je suis celui que je suis actuellement à cause de cette histoire. Je fixe son regard, caressant sa joue de mon pouce, avant de souffler. « Je préfère blesser que de l’être à nouveau. » Sauf que la donne a changé avec Naleya. Elle, je ne veux pas la blesser. Si au départ, la foutre dans mon pieu et la jeter ensuite était de rigueur, ce n’est plus le cas. Maintenant, j’ai envie qu’elle y reste dans mon foutu lit. Qu’elle ne le quitte jamais. Qu’elle ne me quitte jamais. Mais on est rien d’autre que deux colocataires qui couchent ensemble, on se lâchera forcément. Un jour, elle tombera amoureuse d’un autre, et je profite de cette pensée pour la questionner sur son passif à mon tour. Elle me repousse et je me réinstalle sur le dos, la belle venant se caler dans mes bras, ses doigts recommençant à caresser ma peau pendant que les miens parcourent son dos. Elle m’explique avoir été amoureuse, une fois, mais que ce n’était pas le grand amour. J’attrape sa main, entrelace nos doigts à nouveau, puis pose un baiser sur le haut de son crâne. « Tu le trouveras ton grand amour, un jour, et ce type sera le mec le plus chanceux. » Parce qu’il aura eu la femme la plus incroyable que je puisse connaître. Parce qu’il aura eu plus que son corps, plus que ce que moi, je peux me permettre d’avoir. « J’espère qu’il s’en rendra compte et qu’il te traitera comme le plus précieux des trésors, ou je lui casserais la gueule. » Putain ouais, je casserais la gueule de tous les types qui pourraient lui faire du mal. Et même s’ils ne lui font pas de mal en fait, un simple regard vers elle pourrait me pousser au meurtre... Ouais bon, pas sûr qu’elle le trouve, son grand amour, avec moi dans les parages finalement.
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