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 never let me go / blani

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Invité a posté ce message Dim 11 Aoû 2019 - 6:16 #

never let me go
hold me i'm fallin' apart 'cause i'm scared and lost in the dark but this feeling surely cannot last so i took it away
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Nerveuse depuis que j'ai appuyé sur le bouton envoyé de mon clavier, je pense à la soirée qui m'attend et à la conversation que je vais devoir avoir avec Blake. Je ne sais pas du tout comment il prendra la nouvelle, ni comment je vais lui annoncer d'ailleurs. Même moi j'arrive difficilement à comprendre ce qui se passe et j'ai l'impression que je vais chambouler nos vies en quelques secondes en lui annonçant ce que j'ai à lui dire. Comment est-ce arrivé alors que je prends la pilule contraceptive? À peine installé ensemble que nous en sommes déjà là et je ne suis pas certaine d'être prête, pas certaine de vouloir être mère tout de suite. Je sais que nous avons parlé d'un futur ensemble, qu'il veut des enfants éventuellement, mais je ne pensais jamais que cela nous tomberait dessus aussi rapidement. Je souffle un coup regardant l'heure qu'il est. Ayant prévenu Blake que j'allais rentrer plus tard du boulot, je me rends plutôt compte que c'est parce que je n'ai pas le courage de retourner chez moi. Je souffle un bon coup, regarde une nouvelle fois l'horloge qui se trouve sur le mur de mon bureau puis ferme mon ordinateur. Ma porte toujours ouverte à cette heure-là, je suis en train de ranger mon ordinateur portable dans mon sac lorsque je sens quelqu'un m'agripper de toutes ses forces derrière moi. Sa main sur ma bouche empêche mes cris de se faire entendre. La peur s'empare de moi automatiquement et je reste immobile sans savoir quoi faire. Si personne ne m'entend comment vais-je faire pour me sortir de cette situation? Derrière moi, l'homme me plaque violemment sur le mur de mon bureau et je regrette presque d'avoir installé ce dernier l'an passé lorsque mon corps percute les briques. L'une de ses mains se retrouve sur mon cou, me serrant fortement, aucun son n'arrive à sortir, mais il me fait mal, m'empêchant presque de respirer. Je tente de me débattre, tente du mieux que je peux surtout de respirer malgré ses mains qui entourent mon cou, mais sans grand succès. Maintenant face à moi, je suis incapable de voir son visage, caché évidemment par une cagoule. Je tente d'observer chaque petit détails de l'individu devant moi, mais ma concentration disparaît rapidement lorsqu'il se colle contre moi. Son autre main se glisse sur mon corps, frôlant ma poitrine, descendant vers le bas de ma jupe qu'il relève. Les larmes coulent le long de mes joues et d'un geste soudain, j'arrive à donner un coup directement dans ses parties intimes à l'aide de mon genou. Aussitôt, il me lâche et j'en profite pour courir le plus rapidement possible vers la porte extérieure, regrettant évidemment de ne pas être venue avec ma voiture cet après-midi. Le vent caressant ma peau, je cherche un endroit où me cacher pour appeler la police, mais surtout, éviter qu'il me retrouve. Je panique, j'ai de la difficulté à respirer. Mes yeux sont pleins d'eau, je n'arrive plus à voir clair et évidemment, j'ai mis beaucoup trop de temps à trouver une solution. En quelques secondes, je me retrouve violemment au sol percutant le ciment du stationnement en criant, sans succès encore une fois. Mes bras et mes jambes tentent de se débattre, mais un premier coup de pied dans mon ventre me laisse immobile. Il ne s'arrête pas, continue de me frapper un peu partout comme si j'avais commis l'irréparable en refusant ce qu'il souhaitait définitivement de moi. J'ai mal, j'ai terriblement peur. Peur de mourir, de ne plus jamais me réveiller. Ma tête tourne, mes yeux arrivent difficilement à rester ouverts et la toute dernière chose que je vois c'est sa silhouette s'éloigner et le sang qui se retrouve sur le sol. « Sale pute. » Mes paupières se ferment doucement, abandonnant absolument tout.

Je suffoque. Tout est noir devant moi. Je ne sais pas où je suis ni même depuis combien de temps je suis ici, mais ce que je suis certaine, c'est que j'ai besoin de quelque chose à quoi me raccrocher. Mes paupières sont lourdes, j'ai l'impression d'avoir la tête sous l'eau et de devoir remonter à la surface pour retrouver l'air qui me manque pour respirer. Mes yeux s'ouvrent finalement et j'ai l'impression de respirer à nouveau en le voyant. Lui. Mon Blake, les yeux fermés, la tête appuyée au bout d'un lit dans lequel je suis étendue. Je suis à l'hôpital. Incapable de bouger, je le regarde et une larme coule le long de ma joue. J'ai mal, terriblement mal et j'ai l'impression que mes blessures ne sont pas que physiques. Qu'est-ce qui m'est arrivé? Est-ce que cela fait longtemps que je suis à l'hôpital? Mon visage chauffe. Je sais que c'est à cause des coups que j'ai reçu et automatiquement, je viens poser une main sur mon ventre, continuant de pleurer en silence. Je ne veux rien dire, je ne peux pas bouger puisque j'ai trop mal. J'arrive à peine à baisser les yeux pour regarder mon amoureux qui doit probablement se sentir terrible en ce moment. Chaque partie de mon corps souffre, mais je me préoccupe surtout de ce petit être qui commençait à pousser dans mon ventre. Comment se porte-t-il? Et surtout, est-il encore bien là? Je souffle un bon coup, incapable de m'empêcher de pleurer. Je ne veux pas réveiller Blake, je ne peux pas affronter tout ça et pourtant c'est probablement de lui que j'ai le plus besoin en ce moment. J'ai des marques partout sur les bras, j'en ai probablement sur les jambes, le ventre, le cou et le visage aussi. Je veux seulement me réveiller et réaliser que tout cela est un cauchemar, je veux retourner au matin où ma seule inquiétude était de ne pas savoir comment annoncer à Blake que je suis enceinte alors que je ne sais même plus si je le suis encore. Quel jour on est en fait? Quand est-ce que je vais pouvoir avoir des nouvelles? Ou bien pouvoir sortir d'ici? Je veux retourner chez moi, je veux tout oublier et disparaître. Je veux surtout qu'il me rassure même s'il n'a probablement aucune idée de ce que j'ai vécu. Est-ce que je suis plus au courant en fait? Mon corps tremble, mes larmes coulent encore le long de mes joues et j'ai l'impression que mon coeur a arrêté de battre quelques secondes...

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Invité a posté ce message Mar 13 Aoû 2019 - 17:58 #

Somnolant devant la liste des prochains entraînements qui vont me mettre au tapis lors des mois à venir, je laisse la fatigue prendre le dessus et me faire sombrer dans les méandres du sommeil. Les quelques heures de cours suivies des entraînements ont eu raison de moi. Avec les derniers évènements je n’ai pas pris assez de temps pour m’occuper de mon corps et j’en paye les conséquences. Entendre le coach me répéter que je me suis ramolli a été la motivation parfaite pour me surpasser et maintenant mon corps me le fait payer. Ça passera dans les semaines qui vont venir, le temps que mes muscles reprennent du service comme il se doit mais en attendant je préfère de loin m’endormir sur le canapé. Dani étant au Wythe jusque tard, je sais qu’elle doit m’annoncer une nouvelle ce qui devrait me tenir éveillé mais il n’y a rien à faire. Je n’ai pas la moindre idée de ce dont il va être question et même si je suis curieux de savoir, impatient aussi, je n’ai pas tenté de trop la cuisiner par message. Je sais que j’aurais tout le temps de le faire lorsqu’elle sera rentrée … à moins qu’elle ne me déballe tout d’elle-même à peine la porte passée. Ça serait moins drôle mais au moins l’impatience ne sera plus. J’ignore combien de temps je dors mais lorsque je me réveille, le salon uniquement éclairé, je sais que ma petite amie n’est pas encore rentrée et que je dois m’en inquiéter. Mes feuilles rangées et posées sur la table basse, j’attrape mon portable sur cette dernière et sens la panique m’assaillir en voyant une dizaine d’appels manqués de la part de Mariana. Mon cœur s’emballe. Je veux dire, il s’emballe réellement. Je le sens battre à tout rompre dans ma poitrine au point de manquer d’air. D’une main tremblante, j’appelle mon répondeur et ce que j’y entends me glace le sang. La voix enraillée par l’émotion et la douleur de la mère de Dani m’affirme que je peux m’inquiéter mais c’est l’entendre m’annoncer qu’elle est à l’hôpital qui me fait le plus peur. Je n’entends pas la suite. A vrai dire j’ai même raccroché pour me lever du canapé d’un bond. Mes clés en main, je claque la porte sans même prendre le temps d’éteindre la seule pièce éclairée de la maison et je grimpe dans ma voiture pour prendre la route comme un fou. Je brûle quelques feux, me fait klaxonner à chaque fois que je force un conducteur à piler et je me gare de travers sur le parking des urgences vers lesquelles je cours à perdre à l’haleine. Mon souffle à peine repris, je m’étale presque sur le comptoir face à l’infirmière. « Daniela Vanderbilt ? Elle est où ? » Pas le temps pour la politesse, ce qui fait froncer les sourcils de la jeune femme. Je m’en moque et je m’apprête à répéter la question lorsque Mariana apparait et me tombe dans les bras, en larmes. « Mon bébé … » C’est tout ce qu’elle parvient à me dire et même si j’aimerais la secouer pour en savoir plus je me contente de serrer mes bras autour d’elle.

Ce qui me semble être une éternité plus tard, je parviens à lui demander de me guider jusqu’à la chambre de Dani de laquelle sort un médecin. S’en suit une montagne de questions de ma part : qui lui a fait ça ? – comme s’il allait le savoir – Comment va-t-elle ? Quelles sont les blessures les plus graves ? Je l’écoute me dire tout ce que je ne veux pas entendre mais c’est la dernière information qui me fait l’effet d’un coup de massue. Enceinte. Bébé perdu. Je regarde tour à tour Mariana et le médecin sans comprendre alors que la mère de ma petite amie elle saisit que je n’étais pas au courant. « Assis-toi, Blake. » Je m’exécute, complètement abasourdi. Dani était enceinte … c’était ça la nouvelle qu’elle comptait m’annoncer mais l’enfoiré qui l’a agressé nous a retiré ça. Une main passée sur mon visage, j’attrape celle de Dani sur le lit, la serre et la regarde longuement, endormie et meurtrier. Je vais trouver l’enfoiré qui lui a fait ça et lui rendre la monnaie de sa pièce au centuple. Sauf que pour le moment Dani a besoin de moi et après avoir assuré à sa mère qu’elle peut rentrer se reposer, que je reste avec elle, je finis par m’endormir, épuisé par mes émotions. La nuit passe sans qu’on ose me réveiller. Je n’ouvre les yeux que lorsque les premiers rayons du soleil éclairent la chambre puis me rendors. En fait c’est de sentir les doigts de Dani s’agiter sous ma main qui me force à me réveiller. Je cille quelques secondes avant d’ouvrir grand les yeux en la voyant consciente. « Hey … » Je souffle en m’approchant pour passer une main sur sa joue. « Salut. »
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Invité a posté ce message Mer 14 Aoû 2019 - 2:00 #

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Je suis complètement perdue. Il y a une tonne de questions qui se bousculent dans ma tête et je n'ai aucune réponse. La dernière chose dont je me souviens c'est d'avoir fermé les yeux après avoir vu une dernière fois cet homme devant moi que je n'ai évidemment pas réussi à reconnaître puisqu'il avait le visage caché. Je me rappelle du sang qu'il y avait près de moi et ensuite, tout est devenu noir. J'imagine que c'est la première fois que j'ouvre les yeux depuis que c'est arrivé et de voir Blake qui dort à l'autre bout du lit, ça me brise encore plus le coeur. Je ne sais pas ce qui est arrivé ni même qui l'a prévenu que j'étais ici. J'imagine que ma mère a probablement été la première au courant de cette agression et même elle, je n'ai pas envie d'imaginer une seule seconde comment elle a pu réagir lorsqu'elle a appris que j'étais ici. Qui m'a retrouvé au juste? Qui a appelé le 911 pour qu'une ambulance vienne me chercher? Je doute fortement que c'est le même homme qui m'a frappé violemment qui l'a fait. Je n'arrive pas à penser correctement et de toute façon, même si j'arrivais à le faire, je ne me souviens plus de rien et j'étais probablement toujours inconsciente lorsque tout cela est arrivé. Des larmes coulent toujours sur mes joues. Je n'arrête pas de penser à ce bébé qui est bien au chaud dans mon ventre et j'espère de tout mon coeur qu'il est encore là. Bien que je ne pense toujours pas être prête à devenir mère, de savoir que je pourrais vivre cette étape avec Blake, ça me rassure. Je sais que quoiqu'il arrive, il sera toujours présent à mes côtés et que nous pouvons tout affronter tant que nous sommes ensemble. Je suis pourtant terrifiée à l'idée que ce bébé ne soit plus présent. Mon ventre me fait terriblement mal et même si je le caresse doucement, il est impossible pour moi de savoir s'il est resté en vie malgré tout. Mes paupières sont encore très lourdes, j'ai beaucoup de difficultés à garder mes yeux ouverts, mais j'arrive à le voir lui, à sentir sa main serrer la mienne et j'agite les doigts doucement, par réflexe. Je refuse de le réveiller puisque je sais pertinemment qu'il n'a certainement pas très bien dormi. Déjà il ne semble pas très confortable, mais en plus il a dû s'inquiéter. Retenant mon souffle et surtout mes sanglots, je le regarde toujours tentant de m'accrocher à la seule personne qui peut m'apporter la force dont j'ai besoin en ce moment. Blake il est tout ce que j'ai besoin et il le sera toujours. Sans lui, ma vie est vide de sens, plus rien n'a d'importance. Ses yeux s'ouvrent et dans un léger souffle, il me regarde et prend la parole. « Hey … » Si peu et pourtant j'arrive à sentir dans sa voix qu'il a peur et qu'il a mal. Blake n'est pas du genre à partager vraiment ses émotions, mais le connaissant depuis toujours, je peux reconnaître lorsqu'il y a définitivement quelque chose qui le tracasse ou qui le rend triste et en ce moment, il semble aussi désemparé que moi. « ...hey » Ma voix n'est pas trop forte, j'ai encore trop mal pour arriver à parler normalement. C'est probablement dû au fait que l'homme qui m'a agressé a posé ses mains tellement fort autour de mon cou que j'ai mal partout. J'ai l'impression d'avoir des séquelles partout sur le corps et lorsque mon petit ami s'approche de moi et pose une main sur ma joue, je grimace même un peu même si je sais qu'il ne veut pas me faire mal. Il appuie donc un peu moins sur ma joue et me regarde, les yeux rempli d'eau comme les miens. Sauf que pour ma part, mes larmes coulent définitivement et je ne pense pas pouvoir les contrôler. « Salut. », « Je.. Bl..ake.. » Arrivant à peine à dire son nom, je prends une grande respiration tentant de me calmer un peu, de réussir au moins à placer quelques mots pour lui poser des questions, pour tenter de répondre aux siennes. Je ne sais pas jusqu'à quel point le médecin lui a donner des informations, je ne sais même pas du tout ce qu'il sait en fait, mais comme ils m'ont probablement fait une tonne de tests, il en sait probablement plus que Blake. Ne pouvant même pas m'approcher de lui, je prends avec difficulté son autre main et vient la poser doucement sur mon ventre même si ça me fait terriblement mal. Juste de sentir ce contact fait couler une autre larme sur ma joue. S'il n'est au courant de rien, il ne comprendra pas ce que je fais, mais comment lui annoncer que je suis enceinte alors que je viens tout juste de subir l'une des choses les plus traumatisantes de ma vie? « Com..comment tu.. vas? » C'est bien moi ça. Dans mon lit d'hôpital à me soucier tout de même de lui. Cette question est peut-être stupide étant donné les circonstances surtout qu'en voyant ses yeux, je sais déjà qu'il ne va pas bien. « Qu'est-ce qui... s'est passé? » Peut-être est-ce mieux de changer d'idée et de simplement lui demander ce qui m'est arrivé même si j'en sais probablement plus que lui. Par contre, je sais aussi que le médecin a dû lui dire si je vais bien, si j'ai des séquelles, s'il y a quelque chose de grave que je dois savoir...

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Invité a posté ce message Mer 14 Aoû 2019 - 16:09 #

Les hôpitaux, je les hais. Je n’ai jamais aimé être là et maintenant plus que jamais je sais que je vais détester cet endroit. A chaque fois que je m’y rends c’est pour une mauvaise nouvelle, forcément il y a de quoi avoir du mal. Entre l’accouchement de Cassie qui ne s’est pas très bien passé, l’hospitalisation de Kate – et la mienne par la même occasion – et maintenant celle de Dani … non, il n’y a rien à faire je n’aime pas cet endroit. Pourtant, il n’est pas question d’en partir et de la laisser seule. Si quelqu’un doit veiller sur elle et être là à son réveille je veux que ça soit moi. Mariana a besoin de rentrer chez elle, de manger, de prendre une douche et de laisser son mari la réconforter. Ma place est ici, près de Dani et je ne bougerais pas tant que je ne l’aurais pas vu ouvrir les yeux. Selon son médecin tout dépend d’elle. Certes, elle n’est pas dans le coma mais le traumatisme est tel que son corps a besoin de temps pour lui permettre de revenir à elle. En attendant, elle est bourrée de médicaments pour l’aider à se soigner et à avoir moins mal. Le genre de trucs que je ne supporte pas et que je refuse même si je souffre le martyre. Tout ce qui m’importe c’est qu’elle reprenne conscience même si je sais que les jours voire même les semaines à venir vont être difficiles. Je serais là pour la soutenir même si je n’ai pas la moindre idée de si je serais doué pour ça ou de si je vais me révéler être le pire petit ami et soutien qui soit. Je commence très mal puisque je finis par m’endormir, trop épuisé pour parvenir à lutter plus longtemps. Ce sont ses mouvements, bien que lents et discrets, qui me tirent d’un demi-sommeil. Dans ma poitrine, je sens mon cœur faire un saut périlleux, ravi de voir ces beaux yeux chocolat se poser sur moi même si j’y lis douleur et tristesse. Ça me déchire presque physiquement de la voir comme ça. « ...hey » Répond-elle doucement, la voix enrouée. Je peux voir la marque des doigts du connard autour de son cou, assez pour me donner des envies de meurtre. « Je.. Bl..ake.. » Je l’arrête d’un mouvement de la main, lui intimant de rester silencieuse alors que je me rapproche pour caresser sa joue. « Arrête, repose-toi. » Elle en a besoin. Tout son corps en a besoin. Parler est inutile, se reposer en revanche ne l’est pas et il faut qu’elle referme les yeux, qu’elle laisse Morphée l’entraîner avec lui mais je sais que je me fais des films, qu’elle est trop têtue pour m’écouter. Le pire étant ce geste qu’elle a lorsqu’elle prend ma main avec difficulté et la pose sur son ventre. Bon sang, le sol pourrait-il s’ouvrir pour m’avaler tout entier s’il vous plait ? C’est à mon tour d’avoir mal, pas parce qu’elle a perdu ce bébé dont j’ignorais l’existence, je ne peux pas pleurer quelque chose dont j’ignorais tout, mais bien parce qu’apprendre la nouvelle va la détruire. « Com..comment tu.. vas ? » Je pourrais presque sourire de l’entendre me poser cette question mais ça me fait mal plus qu’autre chose. « Tu veux bien arrêter de t’inquiéter pour les autres pour une fois et m’écouter quand je te dis de te reposer ? » Seulement ma voix s’étrangle trop pour qu’elle ne s’inquiète pas plus. Je me maudits en silence alors que je lis la panique dans son regard. « Qu'est-ce qui... s'est passé ? » Je retire doucement ma main de sous celle qui la maintenait sur son ventre et la passe nerveusement sur mon visage. Je lui annonce ça comment ? On s’y prend de quelle manière pour lâcher une bombe pareille ? Et il est où le médecin qui devrait s’en charger ? Je me râcle la gorge, serre un peu plus son autre main. « De quoi est-ce que tu te souviens exactement ? » Je la questionne, incapable de lui balancer l’horreur immédiatement. Je fais tout mon possible pour tourner autour du pot. Avec un peu de chance le médecin viendra et lui annoncera parce que moi je suis incapable de le lui dire et de lui faire du mal.
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Invité a posté ce message Jeu 15 Aoû 2019 - 2:58 #

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Tout ce que je trouve à faire c'est de m'inquiéter comme je l'ai toujours fait pour tout le monde qui m'entoure. J'ai toujours fait passer en priorité mes proches et ça ne va pas changer maintenant. Même si je me retrouve à l'hôpital, cloîtré dans un lit avec des ecchymoses partout, des marques probablement dans le cou, au visage et sur le ventre puisque je me souviens où il a frappé, je ne sais seulement pas tout ce qui est arrivé après et surtout quelle est la gravité de mes blessures. Et c'est en pensant à tout cela que je regarde Blake silencieusement avant de voir ses magnifiques yeux me regarder avec toute la tristesse et l'inquiétude du monde. Il m'aime, je le vois dans sa façon de me regarder et je sais qu'il va chercher toute la force intérieure qu'il a pour ne pas tout briser. J'en viens même à me demander s'il ne l'a pas fait avant que j'ouvre les yeux mais j'en conclus qu'il ne serait pas ici si c'était le cas. Qu'il soit là pour moi, c'est ce qu'il y a de plus important et je n'en demande pas plus. La seule chose qui me bloque c'est de savoir que je n'ai pas eu le temps de lui annoncer ce que je voulais tant lui dire, ce que j'appréhendais. « Arrête, repose-toi. » Je ne peux pas me reposer, pas alors que je suis consciente et que je réalise que rien de tout ça n'était un rêve. J'ai trop mal pour me reposer, j'ai trop peur pour le faire surtout. Et s'il arrivait quelque chose à Blake? Et si cet imbécile vient s'en prendre à ceux qui comptent le plus pour moi? Je crois que je ne m'en remettrais jamais. Mon coeur bat à cent mille à l'heure. La main de Blake sur mon ventre puis la mienne qui se pose sur la sienne, je le regarde, versant une larme et je vois bien qu'il évite mon regard, mais je ne sais pas pourquoi. Il ne doit pas comprendre, il ne peut pas le faire de toute façon. « Tu veux bien arrêter de t'inquiéter pour les autres pour une fois et m'écouter quand je te dis de te reposer ? » Non. Je ne peux pas arrêter de m'inquiéter pour les autres c'est contre ma nature et il comprend très bien puisqu'il est comme moi là-dessus. Il ne peut pas faire autrement que de comprendre qu'il passera toujours avant moi même si clairement, je devrais bien plus m'en faire pour moi que pour lui, mais je n'y arrive pas. « Ré..ponds-moi. » Je sais que même s'il ne va pas bien, il ne va jamais me le dire puisqu'il ne veut surtout pas m'inquiéter encore plus que je le suis déjà. De toute façon, je le sais qu'il ne va pas bien, je le connais trop bien pour qu'il ose prétendre le contraire en fait. Le regardant dans les yeux, je le supplie presque du regard parce que j'ai besoin de le savoir quand même, j'ai besoin qu'il me dise quelque chose, qu'il m'aide à m'accrocher à quelque chose tout comme j'ai besoin de savoir ce qui m'est arrivé ou plutôt, ce que cet imbécile m'a laissé comme séquelles sur le corps. « De quoi est-ce que tu te souviens exactement ? » De détails plutôt vague à vrai dire et je ne sais pas si c'est vraiment pertinent. J'espère sincèrement que le médecin lui a expliqué ce que j'ai, puisque je ne sais pas s'il viendra me voir. Pour l'instant, je veux seulement voir Blake. Toute autre présence dans la chambre me fait peur, j'ai l'impression d'être encore plus méfiante qu'avant alors que je suis normalement une personne qui aime être entourée de gens. Ce n'est pas vraiment le cas à ce moment précis. « De.. qu'un homme m'a attaqué.. il a.. il a tenté de me.. » Je ravale mes larmes tentant de m'exprimer du mieux que je peux, mais c'est tellement difficile. Pas parce que je n'ai pas envie de lui dire, simplement parce que ça me fait mal d'en parler. « .. toucher et je me souviens d'être couché dans le stationnement du Wythe.. mais.. plus rien. » Je souffle un bon coup. Incapable d'en dire plus. J'ai de vagues souvenirs des coups que j'ai reçu, mais il le voit bien qu'il m'a frappé, il sait que j'en ai probablement conscience aussi. « Blake je.. » Je m'arrête en le regarde dans les yeux, complètement consciente que ce n'est pas le moment ni l'endroit de lui annoncer cela, mais si je dois en parler au médecin tout à l'heure, je préfère qu'il soit au courant avant. « Je.. je suis enceinte.. » Ma lèvre tremble en lui annonçant la nouvelle. J'ai peur que le bébé ne soit même plus là, peur de ne même pas avoir été capable de le garder suffisamment longtemps dans mon ventre pour lui annoncer la nouvelle et surtout, peur que s'il est toujours bien là, il trouve que c'est trop rapide, ce qui était aussi mon cas, mais maintenant qu'il est là, je commence à m'y faire. « Je suis désolé... » Je ne pensais pas que cela arriverait tout de suite. Pas en prenant la pilule en plus même si je sais que ce n'est pas toujours très fiable. Des larmes recommencent à couler le long de mes joues. Je suis vraiment incontrôlable, trop faible pour m'arrêter. Je ne peux pas croire ce qui m'arrive, j'essaie de m'accrocher à tout ce que je peux, mais est-ce que ce sera suffisant?

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Invité a posté ce message Ven 16 Aoû 2019 - 15:06 #

Je le savais ! Je savais que le poison que je suis allait finir par toucher les personnes auxquelles je tiens le plus. Il a détruit ma famille lorsque j’ai fini en prison et maintenant c’est Dani. La personne que je tente de préserver depuis des années, que j’essaye de garder aussi loin que possible de ce côté noir de ma vie. J’aurais essayé et maintenant je peux voir à quel point j’ai lamentablement échoué. Il me suffit de poser les yeux sur elle, de voir les blessures ici et là sur son corps, la tristesse dans son regard, la douleur qui vient déformer les traits de son visage lorsqu’elle bouge un tout petit peu ou tente de me parler. Ça me donne la nausée tout autant que je sens la colère s’éveiller en moi. Je me hais. Si je n’avais pas remis les pieds dans sa vie jamais elle n’aurait été agressée, jamais elle n’aurait eu à souffrir comme c’est le cas là ou comme ça l’a été lors de ma dernière grosse crise. Elle serait tellement plus heureuse sans moi mais j’ai été trop égoïste pour la laisser me glisser une seconde fois entre les doigts. Je me suis accroché à elle, j’ai refusé de la laisser partir et voilà où nous en sommes. Je suis un putain de cancer dans sa vie qui reste autant que possible mais qui la détruit si violemment. Ma rage augmente. Je dois serrer et desserrer mes mains pour en cacher les tremblements. J’ai du mal à me canaliser, y compris avec mes médicaments. Lorsque les émotions deviennent trop fortes, gérer devient presqu’impossible. Je tente malgré tout, si ce n’est pas pour moi, pour Dani. Être là pour elle est le plus important même si je sais que sans moi elle n’aurait jamais été couchée dans ce putain de lit d’hôpital. Si je mets la main sur l’enfoiré qui a osé la toucher je ne pourrais pas promettre de ne pas commettre véritablement un meurtre cette fois. Homicide volontaire après l’involontaire. Et même dans cet état c’est pour moi qu’elle s’inquiète. Bon sang elle est un ange là où je suis un démon. « Ré..ponds-moi. » Insiste-t-elle après ma vaine tentative de la gronder pour qu’elle ne force pas trop et qu’elle se repose. Je fronce les sourcils, ma façon de lui faire comprendre que je ne répondrais pas, que je peux être aussi borné qu’elle l’est.

Elle va se reposer, qu’elle le veuille ou non. Seulement ma logique est telle que je lui demande ce dont elle se souvient. Quel abruti, merde ! Comme si elle avait envie de revivre son agression ! Comme si j’avais envie d’entendre tout ce qu’elle a subi sans que je puisse la protéger ! Tout ça parce que l’idée de lui dire qu’elle a perdu le bébé me fout la trouille. « De... qu'un homme m'a attaqué... il a… il a tenté de me… toucher et je me souviens d'être couchée dans le stationnement du Wythe... mais... plus rien. » Je ravale la bile qui vient de remonter, serre mes poings et tente de ne pas me lever pour aller donner un coup dans le mur le plus proche. PUTAIN DE MERDE ! Ce type a intérêt de le cacher parce que le jour où je lui mets la main dessus, je l’envoie six pieds sous terre. « Blake je… » Relevant les yeux vers Dani, j’essaye d’atténuer la colère dans mon regard pour qu’elle ne s’imagine pas en être la raison. Jamais de la vie. « Je... je suis enceinte… Je suis désolé... » Cette fois je ne tiens plus. Je quitte mon fauteuil, me lève sans doute trop brusquement pour elle. Une main passée dans mes cheveux, je commence à faire les cents pas devant son lit. Et ce médecin de merde qui n’arrive toujours pas ! Je ferais peut-être mieux d’aller le chercher, de fuir un peu plus cette responsabilité dont je ne veux pas ? Mais non … « Je sais. » Je lui réponds enfin en allant me poster au pied de son lit, mes mains serrant fermement le pied de celui-ci. « Le médecin me l’a dit … C’est pas la seule chose qu’il m’a dit. » L’arête de mon nez pincée entre mon pouce et mon index, je souffle un bon coup. J’ai l’impression d’être en train de la torturer seulement je n’ai pas la moindre idée de comment le lui annoncer ça. « Je ne t’en veux pas … bon sang, je suis autant coupable que toi. Je … j’aurais fait ce qu’il fallait, j’aurais été un bon père et j’aurais été là à te soutenir sans arrêt malgré qu’on aurait jamais été prêts pour un enfant … » Je sais que parler au passé va la faire paniquer mais les mots refusent de sortir de ma bouche. Cette phrase si simple reste coincée au fond de ma gorge alors que je la regarde, désolé et tellement brisé par tout ça, par ce qu’elle vit et dont elle aurait pu échapper si je n’avais pas été là.
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Invité a posté ce message Ven 16 Aoû 2019 - 17:44 #

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Ma chute forcée sur le ciment du stationnement de l'hôtel m'a fait tellement mal que j'ai de la difficulté à être étendue sur le dos en ce moment, mais je suis persuadée que peu importe la position, il est impossible pour moi d'être confortable. D'abord parce que les lits d'hôpital ne sont pas les plus luxueux au monde, mais surtout parce que j'ai l'impression d'avoir des marques et des blessures partout sur le corps. Je viens tout juste de me réveiller et j'ai l'impression de le sentir encore me frapper tellement j'ai mal peu importe où. J'arrive à voir mes bras, mais je sais qu'en voyant les yeux de Blake dévier sur mon cou et mon visage que c'est certainement pire là. Je ne sais pas si j'ai envie de voir, pas tout de suite en tout cas, j'ai peur de tout revoir en boucle dans ma tête, déjà que j'ai beaucoup de difficultés à ne pas y penser en ce moment. J'essaie de me concentrer sur Blake, sur sa présence ici qui est supposer me faire du bien et c'est un peu le cas. Déjà rassurée de le voir en ouvrant les yeux, j'ai pourtant l'impression qu'il y a quelque chose qu'il ne veut pas me dire et surtout, je déteste voir la souffrance dans ses yeux et la colère qui semble habiter son corps au complet. J'ai peut-être le visage qui chauffe et les yeux à peine ouverts, je vois très bien qu'il tente de se contrôler du mieux qu'il peut et ça me crève le coeur qu'il ait à faire cette effort pour moi, pour rester ici au lieu d'aller se défouler à la salle où il pourra définitivement cogner tout ce qu'il trouve sur son passage. Non à la place, il est là avec moi, avec sa petite amie qui est trop faible pour se défendre face aux attaques d'un homme et qui ne ressemble probablement à rien en ce moment avec toutes ces blessures que j'ai sur le corps. Putain j'ai mal! Mal pour lui, mal de le voir dans cet état alors que je sais qu'il se sent probablement coupable comme jamais auparavant. Lui qui voulait tant me protéger de ses crises, voilà que je suis dans un état pitoyable à cause d'un inconnu qui en voulait probablement plus et qui n'a pas eu ce qu'il désirait. Je ne comprendrais jamais ce genre d'individus et je n'ai pas envie de le faire présentement non plus. Tout ce qui m'importe c'est l'homme qui se trouve devant moi et qui semble aussi désemparé que je le suis. Quand je le vois, je suis incapable de ne pas lui demander comment il va, ce qui semble complètement le dépasser. Je sais qu'il n'arrive certainement pas à croire que la première chose à laquelle je pense est de savoir comment lui il va, mais il est ma priorité et il le sera toujours. Aussi longtemps que mon coeur va continuer de battre. Et même si mon très faible état m'empêche de le gronder à mon tour et de l'ordonner de me répondre alors que je voudrais le faire, je le laisse cependant rester silencieux et me faire comprendre qu'il est hors de question qu'il réponde à cette ce que je lui demande. C'est déjà étonnant qu'il ne m'oblige pas à dormir alors que je devrais le faire et heureusement puisque je suis beaucoup trop faible pour lui tenir tête comme je le fais toujours à mon habitude.

Je tente du mieux que je peux de me rappeler de ce qui est arrivé, de creuser au plus profond de moi pour retrouver ces souvenirs qui, j'ai l'impression, on disparu au même moment que ma tête a heurté le sol et que j'ai fermé les yeux, épuisée de crier, de me débattre, de pleurer, d'avoir peur de mourir, lorsque j'ai tout simplement tout abandonné. Que je me suis laisser aller comme si ma tête s'enfonçait au fond de l'eau et que je me laissais complètement disparraître. Si je me suis battu, si j'ai refais surface, c'est parce que quelque part, j'étais consciente que je ne pouvais pas le laisser seul, mas après être entré à nouveau dans sa vie, pas après avoir à nouveau retombé dans ses bras, être plus amoureuse de lui que je ne l'ai jamais été auparavant et surtout, pas après avoir ressenti à nouveau tous ces sentiments puissants que je ressens à son égard et que je suis incapable d'expliquer lorsqu'il est avec moi. Inconsciemment j'ai aussi pensé au bébé qui n'était pas prévu et qui est pourtant bien désiré maintenant. Je sais que je ne suis pas prête à devenir mère, mais au fond, qui est vraiment prêt à devenir parent un jour? Je me perd dans mes explications. J'arrive difficilement à lui faire comprendre ce qu'il m'a fait puisque je ne m'en souviens pas et de toute façon je sais que ça ne ferait que l'énerver encore plus. Ses mains se crispent, il est énervé et je peux le voir dans tout son corps au complet. J'admire sa tenacité et son désir de rester aussi calme, mais je sais aussi qu'il fait son possible pour ne pas casser quelque chose en ce moment. Dans un souffle, avec ma petite voix, j'arrive à lui annoncer que je suis enceinte et sa réaction me surprends. D'un bond il se lève et marche de gauche à droite dans la chambre. Je n'aurais peut-être pas dû lui dire tout de suite, mais j'ai besoin de savoir comment va le bébé et pour cela faut-il qu'il soit au courant qu'il y en a un... « Je sais. Le médecin me l’a dit … C’est pas la seule chose qu’il m’a dit. » Il s'arrête, ne dit plus rien, ce qui me fait froncer à peine les sourcils. Il le sait? Pourquoi semble-t-il aussi nerveux alors? Il y a forcément quelque chose qu'il me cache, je le connais trop, je sais qu'il ne me dit pas tout et que c'est pour me protéger qu'il le fait. Mais j'ai besoin aussi de savoir ce qu'il pense de tout ça. De savoir qu'il est avec moi dans ce futur projet qui était loin d'être prévu, mais qui sera très bien reçu. « Je ne t’en veux pas … bon sang, je suis autant coupable que toi. Je … j’aurais fait ce qu’il fallait, j’aurais été un bon père et j’aurais été là à te soutenir sans arrêt malgré qu’on aurait jamais été prêts pour un enfant … » Là, j'ai l'impression que mon coeur s'arrête complètement de battre. Pourquoi est-ce qu'il parle au passé putain? Pourquoi il reste aussi loin de moi surtout? Est-ce qu'il peut me dire ce qui se passe? « Pourquoi tu... comment va notre.. bébé? » J'ai une tonne de questions à lui poser, j'ai besoin de réponse maintenant parce que je n'arrive plus à rester calme. Et au moment où je réalise, au moment où je comprends finalement, que j'associe son comportement avec ce qu'il vient tout juste de me dire, j'ai l'impression que mon coeur se déchire en deux. Les larmes coulent sur mes joues, sont incontrôlables. « Il est.. il n'est plus là c'est ça?... » Juste de le dire c'est comme recevoir un coup de poignard droit dans le coeur. Mes larmes m'aveuglent. Je respire de plus en plus fort et comme j'ai de la difficulté à le faire convenablement, je finis par tousser, incapable de reprendre mon souffle. J'ai besoin d'air, mais j'ai aussi besoin de lui près de moi.

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Invité a posté ce message Lun 19 Aoû 2019 - 23:19 #

Pourquoi ? Des milliers de pourquoi continuent de se bousculer dans ma tête. Aucune de ces questions ne trouvent de réponses. Existent-elles au moins ? J’en doute autant que je doute de l’existence de la justice dans ce monde de merde. De toutes les personnes qui méritent d’être passées à tabac – moi dans les premiers – il a fallu que le sort préfère une personne douche et innocente comme Dani. De quelle manière suis-je supposé avoir encore foi en l’humanité ? C’est impossible ! Putain, elle ne méritait pas ça. J’aurais dû être avec elle. Je sais que je ne peux pas être sans arrêt à avec elle, dans ses pattes, mais je vais en venir à regretter que ça ne soit pas le cas. Si je l’avais suivi comme son ombre au moins j’aurais pu veiller à ce que rien de tout ça ne se produise. Elle serait rentrée à la maison heureuse bien qu’un peu nerveuse à l’idée de m’annoncer être enceinte mais on aurait paniqué un coup avant de décider que tout allait bien se passer. Nous aurions annoncé la nouvelle à tous nos proches – surtout à nos mères – et commencé à prévoir l’arrivée de cet imprévu qui aurait tout de même été aimé et choyé. A la place je dois lui annoncer que ça n’arrivera jamais ou du moins pas avant un bon moment. Hors de question que je la mette à nouveau dans cette position. Pas question que nos prochaines relations soient non protégées, j’y veillerai. Dani, elle devine que quelque chose ne va pas. Même si je fais tout mon possible pour rester calme et ne pas frapper un mur ou n’importe quoi, elle me connait assez pour savoir que je lui cache quelque chose. Je la connais assez pour deviner que ça ne lui plait pas et qu’elle va finir par perdre patience. Groggy ou non, son caractère reste inchangé. Je voudrais sourire à cette pensée seulement j’ai trop mal pour ça. Mal de la voir dans cet état et mal en sachant que je ne vais en rien arranger les choses. « Pourquoi tu... comment va notre... bébé ? » Notre bébé … NOTRE BEBE ! PUTAIN DE BORDEL DE MERDE !! Ça aurait dû être notre bébé, un bout d’elle et moi, la plus belle chose que j’aurais jamais faite dans ce monde de merde et on lui a arraché ça. Je continu d’être nerveux, de passer une main sur mon visage même si ça ne me calme pas du tout. Rien ne peut me calmer hormis apprendre que le connard qui l’a touché va passer le restant de sa vie en prison. « Il est... il n'est plus là c'est ça ? … » Je n’ose même pas la regarder dans les yeux. C’est ma réponse : le silence le plus douloureux qui soit avant de l’entendre avoir un sanglot et de relever la tête. « Dani … » Je souffle et me précipite immédiatement à son chevet. Assis sur le bord du lit, je la redresse avec précaution pour la prendre dans mes bras sans lui faire de mal. « Je suis désolé, bébé, tellement désolé. » Une main passée dans ses cheveux légèrement emmêlés, j’embrasser le sommet de sa tête. Qu’est-ce que je peux dire d’autre hein ? Il n’y a pas assez de morts dans ce monde pour exprimer ce que je ressens et combien je me sens coupable qu’elle soit ainsi. Il n’y pas de mots assez forts pour atténuer sa douleur. Je ne dis rien de plus, je me contente de la garder contre moi, les yeux fermés en me promettant de faire sérieusement payer la personne qui lui a fait ça.
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Invité a posté ce message Mar 20 Aoû 2019 - 3:03 #

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Je ne peux pas. Je ne peux pas croire qu'une telle chose puisse m'arriver. Tout ce que je voulais c'était de retourner à la maison hier soir. D'annoncer à l'homme que j'aime le plus au monde une nouvelle bien imprévue qui aurait sans aucun doute changer nos vies à jamais et au lieu de cela, je me retrouve dans un lit d'hôpital incapable de savoir si ce bébé va bien. J'ai tenté par tous les moyens de penser à la façon que je pourrais l'annoncer à Blake dès que j'ai eu la confirmation qu'il était bel et bien dans mon ventre samedi matin et même si je me suis fait un petit discours, même si j'étais prête à retourner chez moi depuis des heures le soir de mon agression, je suis tout de même resté là, par peur de simplement lui annoncer que notre maison accueillera dans quelques mois un tout petit bébé qui ressemblera à lui et à moi, une part de nous qui, je suis certaine, fera de nous les deux personnes les plus heureuses au monde bien que pas prêts du tout à devenir parents. Maintenant je regrette de ne pas être partie plus tôt. Je regrette d'être resté dans mon bureau à répéter sans cesse ce putain de discours et j'aimerais bien mieux être à la maison en ce moment, me réveillant dans les bras de Blake qui m'aurait probablement pris contre lui comme à chaque fois que nous dormons ensemble, mais qui en plus, aurait probablement voulu me rassurer, me dire que tout irait bien même si, je suis certaine, serait probablement en train de paniquer autant que moi à l'idée d'avoir un petit bébé. Au lieu de ça, je suis à l'hôpital, je suis couverte de blessures et de mauvais souvenirs qui resteront à jamais gravé dans ma tête et tout est de ma faute. Parce que je n'ai pas pu me défendre, parce que je suis resté trop longtemps au boulot, parce que j'aurais dû pouvoir l'empêcher de me toucher. Et lui, je l'ai détruit autant que je le suis et je m'en veux de lui faire subir tout cela, de me voir de la sorte parce que je sais que ça le tue à l'intérieur, je sais qu'il a envie de tout casser et surtout probablement des envies de meurtre sur cet imbécile et je déteste le voir comme ça, je déteste surtout être la cause de ce sentiment horrible qu'il doit vivre en ce moment. C'est sa nervosité qui m'inquiète le plus, le fait qu'il est incapable de poser ses yeux sur moi alors qu'il a l'habitude de toujours vouloir me regarder comme moi d'ailleurs avec lui. Et je m'inquiète, je panique et j'ai raison de le faire. Parce que ce qu'il semble vouloir me dire n'augure rien de bon. Parce qu'il parle au passé alors qu'il devrait visualiser cet avenir avec moi. Et soudain je comprends et je n'arrive plus à respirer convenablement. Tellement qu'il s'empresse de venir près de moi, ses bras m'entourent sans pour autant me serrer comme il a l'habitude de le faire - sans doute pour ne pas me blesser plus que je ne le suis déjà - et il dépose un baiser sur ma tête, ses mains se glissant doucement dans mes cheveux. À ce moment, je ne ressens plus rien sauf de la souffrance et de la culpabilité. Deux sentiments beaucoup trop fort pour mon état mental du moment. « Dani … Je suis désolé, bébé, tellement désolé. » Non. Il ne peut pas s'excuser pour quelque chose qu'il n'a pas fait. Ce n'est pas sa faute, c'est loin de l'être même. Je refuse qu'il s'excuse, qu'il se sente coupable. Mes larmes coulent encore, je suis incontrôlable. Mes mains autour de lui, je le serre un peu plus contre moi même si ça me fait mal. J'ai besoin de ça, besoin de réconfort, de lui contre moi pour me protéger de toute cette souffrance et de mon coeur qui est brisé en mille miettes. « Je.. je.. m'excuse.. J'aurais dû le sauver.. c'était à moi de le sauver.. » Les larmes coulent encore et tombent sur l'épaule de Blake. Cette fois-ci, c'est moi qui ne veut plus le regarder, honteuse de lui avoir fait perdre quelque chose dont il n'était même pas au courant, mais qu'il aurait certainement voulu. Parce que Blake il est prêt à tout pour moi et il aurait été présent dans cette nouvelle aventure, je le sais. « Je.. suis une bonne à rien.. j'arrive même pas à garder un bébé.. » Et je pense soudainement que je suis une mère pitoyable et la culpabilité me gagne de plus en plus. Comment arrive-t-il à rester près de moi après ce que j'ai fait? Merde est-ce que je peux disparaître?

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Invité a posté ce message Jeu 22 Aoû 2019 - 13:28 #

Je ne sais pas de quelle manière m’y prendre pour la consoler. Je n’ai jamais été doué pour ça, pas même avec ma fratrie. Etant donné mon caractère, parvenir à me poser et à trouver les mots justes pour réconforter ça a toujours été difficile. Ça ne veut pas dire que je n’essaye pas, encore maintenant. Je fais de mon mieux pour être présent et à défauts de trouver les bonnes paroles, je me contente des gestes. Dans une situation comme celle-ci je ne suis pas certain que ça soit suffisant. Dani est dans un tel état que je me sens impuissant. Elle est détruite autant physiquement que mentalement et qu’est-ce que je peux faire contre ça ? Je me sens coupable ce qui n’aide en rien. Je prends sans arrêt à cœur de protéger les personnes qui me sont chers et même si je sais que ce qui lui est arrivé est indépendant de ma volonté, que je n’aurais rien pu faire contre, ça ne m’empêche pas d’être en rogne et de détester la voir ainsi. Le pire est tout de même de la voir partir en sanglots à l’annonce de la disparition du bébé dont elle comptait me parler la veille. J’ignorais que ça lui tenait tant à cœur et que malgré quelques réticences elle se serait sentie prête à devenir mère. La mère de notre enfant. Plus je me le répète et plus ça me rend malade. Oh j’aurais paniqué, je l’ai fait pendant quelques microsecondes lorsque le médecin à parler de grossesse, mais j’aurais été là. Probablement que je n’aurais pas été fou de joie au départ mais je me serais tout de même fait une raison. Si ce n’est pas pour moi, au moins pour elle et le bébé. Ça, j’en suis privé parce qu’un enfoiré à détruite la seule personne précieuse dans ma vie dont je suis incapable de remonter le moral, que j’ose à peine serrer dans mes bras de crainte de lui faire encore plus mal. C’est elle qui me serre plus fort, puise dans notre étreinte la force dont elle a besoin. Du moins, je le suppose. Pourquoi se faire mal autrement ? « Je... je... m’excuse... J'aurais dû le sauver... c'était à moi de le sauver... » Je la force à me lâcher même s’il reste une certaine proximité entre nous. Son regard me fuit. Je glisse une main sous son menton humide à cause de ses larmes et l’oblige à redresser la tête. « Tu n’y es pour rien. » Je lui assure. Mais elle continue de se faire du mal. Elle continue de s’accuser. « Je... suis une bonne à rien... j'arrive même pas à garder un bébé... » Mes sourcils se froncent. Je ne lâche toujours pas son visage et m’empresse de la regarder droit dans les yeux. « Ecoute-moi, Daniela, tu n’aurais rien pu faire. Cet enfoiré était décidé à te faire du mal et si tu avais tenté de te défendre plus que tu l’as fait, il aurait pu tout aussi bien te tuer. » Je lâche, mon ton ne lui laissant pas l’espoir de me contredire. « Je ne peux pas prétendre comprendre ce que tu ressens bébé, mais je m’estime heureux que tu sois encore en vie. Je suis en colère et si je le trouve je ne suis pas certain de pouvoir me retenir mais tu es vivante, c’est tout ce qui compte pour moi. Tu ne peux pas t’accuser de quelque chose contre laquelle tu n’aurais rien pu faire. » Je termine en l’embrassant tendrement. De cette manière peut-être parviendra-t-elle à comprendre que je suis trop heureux qu’elle soit encore là, que je ne lui veux pas et qu’elle doit me croire. Elle ne doit pas se détester pour une chose sur laquelle elle n’avait aucun contrôle.
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