i don't want this to end /blani (fb)

05 MAI Ce n’est pas tellement le regard de ma mère qui m’inspecte qui me fait sourire, c’est celui qu’elle, elle m’adresse. Sinead Danvers-Merritt et son incapacité à me cacher lorsqu’elle est heureuse pour moi. Et là, elle l’est. Si elle n’est pas du genre à balancer des "je te l’avais dit" à tout va et qu’elle laisse ses enfants faire ce que bon leur semble, son regard et son sourire suffisent à me faire comprendre le fond de sa pensée. Ses lèvres ne cessent de démontrer le bonheur qu’elle ressent depuis que je lui ai confié que je ne serais pas tout seul à aller voir les garçons. Généralement, au foyer on se contente des éducateurs qui font leur permanence de vingt-quatre heures pour éviter que les orphelins qui y sont ne soient trop perturbés par le monde. La plupart n’ont pas eu la vie facile et Orphan’s Hopes, cette fondation à laquelle ma mère tient énormément, elle offre stabilité et amour à ces gamins. Moins d’une dizaine de foyers dans tout New York, tous comptant six à huit enfants, c’est l’accomplissement même d’un rêve. Et moi je m’efforce d’aller voir certains gamins aussi souvent que possible, passer la journée avec eux et leur faire comprendre qu’eux aussi sont importants. C’est à celui de Staten Island que j’ai promis d’aller. Six garçons de six à quatorze ans avec qui j’adore passer du temps m’attendent. Sauf qu’ils auront la surprise de voir une seconde personne : Dani. « C’est bien, mon chéri. » La main de ma mère posée sur ma joue, je continue de lui sourire. « Il est temps que tu comprennes que tu n’as pas sans arrêt besoin de te sacrifier et que tu mérites d’être heureux. » Je sais que ça lui brise le cœur de savoir que je continue de mentir pour mon frère, qu’il vit une vie parfaite, fiancé et fortuné, alors que j’ai pratiquement tout perdu pour sauver sa peau de connard. Sauf que la roue tourne, je le sais et elle commence à tourner en ma faveur. « Je transmettrai ton bonjour aux gamins et à Jazz. » M’étaler sur mes sentiments, ça ne me ressemble pas mais elle me connaît assez pour savoir que chacun de ses mots me touchent. Le penthouse familial quitté, je retrouve ma magnifique voiture dans le parking sous-terrain pour prendre la direction du ferry qui me mènera à Staten Island. A la fois excité et anxieux, c’est une journée qui signifie plus pour moi que ce que je veux bien admettre. Je tente de faire les choses bien pour une fois. Je veux prouver à Dani que même si donner un côté officiel à notre histoire me fout la trouille, je tiens tout de même à notre relation. Faire des efforts et prouver qu’elle compte à mes yeux c’est important. Il me faut une demi-heure pour arriver à destination et je me gare devant la grande maison où vivent les garçons. Aujourd’hui c’est Jazz qui est de permanence. Etudiante en psychologie, elle suit les garçons depuis quelques années et les aime probablement plus que n’importe qui. Sorti de mon véhicule, je reste appuyé contre lui et commence à envoyer des messages en attendant l’arrivée de Dani. Merde, pourquoi est-ce que je suis nerveux alors que nous passons notre temps à nous voir ? Bon généralement c’est pour coucher ensemble mais … bon sang ça me semble tellement officiel que j’angoisse.

Eh merde! Impossible de trouver quoique ce soit dans ce foutu bordel. Ça m'apprendra à emménager une grande penderie dans ma chambre et de ne pas défaire mes cartons. Bon, je dois admettre que je n'ai pas trop eu le temps ces temps-ci, tentant de jongler entre le boulot, mes amis et.. Blake. Bon, c'est véritablement moi la coupable puisque je ne résiste jamais à ses demandes lorsqu'il veut me voir et je lui demande aussi très souvent de passer la nuit avec moi alors que j'aurais pu prendre le temps de bien m'installer dans cette toute nouvelle pièce de ma maison que j'adore. Bref, le karma est un peu contre moi puisque, bien que décidé sur ce que j'ai envie de porter aujourd'hui pour cet événement, je ne trouve pas le short que je veux porter et ça m'énerve. Vidant toutes les boîtes possibles, je sais très bien que je vais devoir faire le ménage un jour ou l'autre et que je vais très probablement me contenter de fermer la porte jusqu'à ce que je trouve le courage de le faire. Je regarde constamment l'heure, je suis tellement nerveuse, j'ai presque l'impression que je vais être malade. Pourtant, ce n'est pas la première fois que je vais à des événements de ce genre. Ma mère étant l'une des meilleures amies de celle de Blake, il m'est arrivé à de nombreuses reprises d'y aller avec elle et de rejoindre Blake et ce, bien avant même de devenir sa petite amie. La nervosité est bien présente et je ne sais pas si c'est parce que j'ai déjà hâte de voir le magnifique visage de mon beau brun, ou parce que j'ai peur de merder. Déja que j'ai dû résister à une soirée sans lui alors que je voulais terriblement le voir après ma rencontre avec les investisseurs de l'hôtel. Je suis encore plus impatiente de le voir, et pas seulement pour le sexe, simplement parce que je suis heureuse avec lui, en sa compagnie. Je réalise surtout que je ne lui ai pas vraiment laissé le temps qu'il m'avait dit avoir besoin depuis notre passage à San Francisco, mais qu'il ne m'a pas non plus demander d'en avoir. Est-ce bon signe? J'ose croire que oui. Puis, s'il ne veut pas me voir, il ne m'aurait pas demandé de l'accompagner à cet événement, encore moins de faire une réservation dans un restaurant. Sortant des vêtements du millième carton que j'ouvre, je trouve finalement mes shorts à taille haute et les enfilent par-dessus le joli bodysuit que je porte. Je sais que comme ça, je vais être confortable pour les activités qui me seront proposés au cours de la journée. Évidemment, j'ai aussi pris la peine de mettre cette fameuse lingerie sexy dont je lui ai parlé, mais que seul lui pourra voir, uniquement à la fin de cette soirée qui nous attend. Une fois prête à partir, je prends mes clés et me dirige vers Staten Island afin d'aller rejoindre Blake. Une trentaine de minutes plus tard, j'arrive à destination et le voit appuyé sur sa voiture. Avec la sensation d'avoir des papillons dans le ventre, je me gare et sort de mon véhicule. Bon sang, j'ai l'impression d'être revenue en arrière et d'être à mon premier rencard avec lui tellement je suis nerveuse. Je m'approche de lui sans trop savoir comment je dois agir avec lui en public. « Salut toi. » Je m'approche tout de même de lui, un sourire affiché sur mes lèvres. « T'es toujours aussi beau. »

CODAGE PAR AMATIS | @BLAKE DANVERS

Nervosité de merde. Même en tentant de me changer les idées, le regard rivé sur l’écran de mon téléphone portable, je n’arrive pas à la faire disparaître. Ce n’est pas la première fois que nous passons du temps ensemble et en présence d’autres personnes. Nous avons fait ça des années, ça devrait être comme le vélo, non ? Putain, j’en sais rien. Je sais juste que je suis partagé entre l’excitation de la voir et la peur affreuse de faire quelque chose qu’il ne faut pas. Comme quoi ? Excellente question ! Il n’y a aucune raison qu’avec les gamins ça déraille. Ils sont adorables et très curieux aussi. Je sais qu’ils vont s’intéresser à Dani, cette nouvelle tête qui va s’incruster dans leur vie de tous les jours. Je sais aussi que dès que j’aurais parlé de l’activité de l’après-midi ils vont être totalement excités et impatients. Il n’y a donc pas la moindre excuse pour être aussi angoissé. Je tente de me convaincre durant les quelques minutes entre mon arrivée et celle de la brune mais rien à faire. Soupirant un bon coup, je passe nerveusement une main dans mes cheveux, les décoiffe complètement. Tant pis. Lâchant mon écran quelques secondes, je redresse la tête, m’apprête à la rebaisser le temps que mon cerveau capte la belle créature qui se dirige vers moi. « Salut toi. » Un large sourire vient immédiatement se dessiner sur mes lèvres alors qu’elle arrive définitivement devant moi. « Salut. » Ma main passe sur sa hanche, glisse dans son dos pour la rapprocher de moi. Là, je préfère nettement cette proximité. « T'es toujours aussi beau. » Mon autre main range mon portable dans la poche de mon jean me laissant ainsi libre de l’entourer entièrement de mes bras. « Je te retourne le compliment. J’irais jusqu’à dire que je suis bien content que Jazz soit de permanence aujourd’hui, j’aurais pas voulu qu’un des gars bave trop sur ces belles jambes. » Taquin, je finis par approcher mon visage du sien et j’embrasse ses lèvres. Putain que je me sens soulagé à chaque fois qu’on a ce genre de contact, comme si je retrouvais de l’oxygène nécessaire pour respirer convenablement. « Je suis content que tu sois là, tu sais. Et avant qu’on y aille, je dois juste te briefer. » Un bras toujours dans son dos, je vais caresser sa joue en remettant une mèche de cheveux derrière son oreille. « Ils sont adorables mais certains sont un peu plus timides. La plupart ont un passé assez difficile et ils n’ont pas toujours confiance dès que des inconnus débarquent mais il faut juste leur laisser le temps. » Je tente d’être aussi rassurant que possible. Généralement ce sont les plus jeunes qui ont du mal à s’ouvrir. L’actuel a six ans et il a été témoin du meurtre de sa mère droguée par son mac, autant dire que parler et faire confiance ça n’est pas ça, d’autant qu’il est au foyer que depuis deux semaines. « On y va ? » Je finis par lui demander en glissant sa main dans la sienne.

C'est en me garant, les yeux rivés sur son écran de téléphone que je le vois bien concentré et ça me fait sourire. Un sourire ultra niais que je serais probablement en train de juger si ce n'était pas moi qui le faisait. Putain, je suis complètement dingue de lui. Mes copines ont totalement raison de dire que je suis accro à lui, mais je ne peux pas faire autrement et de toute façon, je n'en ai pas du tout envie. Pourtant, je sais que je dois aussi faire quelques pas derrière, le laisser un peu respirer. Une fois sortie de mon véhicule, mon sourire incroyablement niais dessiné sur mes lèvres, je suis tout de suite rassurée alors qu'il m'approche de lui, m'entourant de ses bas et qu'il me regarde, restant à quelques millimètres de mes lèvres. « Je te retourne le compliment. J'irais jusqu'à dire que je suis bien content que Jazz soit de permanence aujourd'hui, j'aurais pas voulu qu'un des gars bave trop sur ces belles jambes. » Satisfaite de mon choix vestimentaire, je reste pourtant certaine que n'importe quelle tenue lui aurait plu de toute façon, mais que ça le rassure qu'aucun mec ne soit présent pour baver sur moi, ça me fait sourire à tous les coups. « Y a que toi qui pourra baver sur mes jambes alors... J'ai bien choisi au fait? Je voulais un truc confortable pour bien profiter de la journée avec eux. » Et aussi parce que je sais que ce short m'avantage beaucoup et que je veux quand même lui plaire. Ses lèvres se posent délicatement sur mes lèvres et je me sens flotter sur mon petit nuage. Ce contact j'en ai besoin constamment. C'est con, mais je ressens presque un vide quand il n'est pas là alors que j'ai vécu des années sans lui parler, sans lui toucher et en tentant du mieux que je pouvais de l'éviter. Maintenant je frôle presque le ridicule à m'ennuyer de lui sans le voir une journée alors qu'en fait, je ne lui laisse pas trop de temps pour penser à ce nous qui fait plutôt peur apparemment. « Par contre, je la surveille cette Jazz, elle a intérêt à ne pas trop regarder ce qui est à moi. » Un rire s'échappe de mes lèvres. Ses mains douces viennent entourer mon visage et je viens poser un baiser sur sa joue avant de plonger mon regard dans le bleu océan de ses yeux. « Je suis content que tu sois là, tu sais. Et avant qu’on y aille, je dois juste te briefer. » Mes yeux brillent tellement je suis heureuse d'être là et de pouvoir profiter de cette journée avec lui, hors de chez moi, de chez lui, du bureau de mon hôtel. Bref, une situation bien normale qui n'aurait pas dû m'angoisser autant même si je l'avoue, le stress a descendu depuis qu'un sourire s'est affiché sur son visage en me voyant.  « Ils sont adorables mais certains sont un peu plus timides. La plupart ont un passé assez difficile et ils n'ont pas toujours confiance dès que des inconnus débarquent mais il faut juste leur laisser le temps. » Je me doute que s'ils sont ici c'est que forcément, ils ont un tous un passé plutôt douloureux. Je vais tenter de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour qu'ils aient du plaisir avec Blake et avec moi. C'est bien notre but aujourd'hui de toute façon, apaiser leur petit coeur. « Je suis contente d'être ici aussi.. et oui, je comprends parfaitement, je vais tenter de ne pas trop les brusquer. » Après tout, ils ne me connaissent pas et je ne veux pas leur faire peur. Sauf que je suis aussi ici pour leur apporter un peu de bonheur. « On y va ? » Mes doigts glissent entre les siens avant de serrer un peu plus sa main dans la mienne, la caressant à l'aide de mon pouce. Tout commence parfaitement bien et la nervosité diminue de plus en plus quand il est là, tout près de moi. « Juste une dernière chose... » Dis-je en l'attirant vers moi pour l'embrasser tendrement avant de sourire contre ses lèvres doucement, de sentir mon coeur battre à tout rompre dans ma poitrine. Je l'attire vers moi en marchant vers la grande maison où se trouvent les gamins qui ont probablement tous très hâte de voir Blake. En même temps, je ne peux pas les blâmer.

CODAGE PAR AMATIS | @BLAKE DANVERS

Mon regard passe de ses jambes dénudées à son visage, un sourire satisfait prenant place sur mes lèvres. Cette femme est sublime. Elle l’est depuis que nous sommes gamins mais les années ne font que la rendre de plus en plus belle. Jamais je ne pourrais me lasser de l’observer et de l’admirer surtout en sachant que je suis celui en droit de la posséder et de la regarder jusqu’à en avoir mal aux yeux – ce qui n’est pas prêt d’arriver. Je suis certain que même un sac à patate lui irait à ravir. « Y a que toi qui pourra baver sur mes jambes alors ... J'ai bien choisi au fait ? Je voulais un truc confortable pour bien profiter de la journée avec eux. » Ravi que nous soyons une fois de plus sur la même longueur d’ondes, mes bras refusent tout de même de la lâcher. J’aime l’avoir contre moi de cette manière, probablement parce que je marque mon territoire et fais comprendre à qui nous verra que cette nana est intouchable. « Y a plutôt intérêt ! » Déclaré-je en bombant le torse en mode homme des cavernes de façon un peu exagérée. « Eh bien si t’as question est : est-ce que tu as bien fait de ne pas mettre de robe ou de jupe, alors ma réponse est oui. Surtout vu l’endroit où j’ai prévu d’emmener toute la petite troupe. » Mystérieux, je ne compte pas en dire plus pour le moment. Les garçons attendent avec impatience de connaître le thème de leur journée mais ils devront attendre que le goûter soit passé. Dani est logée à la même enseigne, il n’y a que Jazz et moi qui sommes au courant pour des questions de logistique. « Par contre, je la surveille cette Jazz, elle a intérêt à ne pas trop regarder ce qui est à moi. » Un franc rire se faufile entre mes lèvres. La tête secouée de gauche à droite, je dépose un bref baiser sur ses lèvres avant de répondre : « Y a aucun risque. Jazz est lesbienne et en couple. » J’apprécie le baiser qu’elle m’offre en retour au mien et ne peux cesser de sourire bêtement. Vient ensuite le bref topo sur ce qui l’attend bien qu’elle n’ait aucune raison de s’inquiéter. Malgré leur passé et leurs traumatismes, les garçons sont adorables. Brusques parce que ce sont des enfants, ils ne font jamais rien qui pourrait blesser ou choquer. « Je suis contente d'être ici aussi ... Et oui, je comprends parfaitement, je vais tenter de ne pas trop les brusquer. Juste une dernière chose ... » Nos doigts noués, je me sépare de Dani et commence à prendre la direction de la maison quand sa main m’arrête et que ses paroles attirent mon attention. Sa bouche sur la mienne, je souris contre, pose une main sur sa joue que je caresse et la laisse nous entraîner vers la maison. Devant la porte je fouille dans ma poche pour sortir mes clés et l’ouvre en laissant passer Dani en premier. La porte a à peine claquée derrière nous que les premières voix nous viennent. « BLAKE !! » Un concert de voix et de têtes nous accueille. Pas perturbés par la présence de Dani, tous se présentent avec un large sourire aux lèvres. Dieu que j’aime ces gamins. « Doucement. Je vais faire les présentations : les gars je vous présente Dani, elle va rester avec nous aujourd’hui. Dani voici Alec, Simon, Andy, Beckett, Joshua et le petit timide derrière c’est Mael. » La peluche contre lui, son pouce dans sa bouche, Mael donne l’impression d’avoir quatre ans plutôt que six. Son traumatisme est tel qu’il a régressé mais les éducateurs font un travail merveilleux ici. « Laissez-les respirer bon sang ! Dans le jardin tout le monde. » Ordonne Jazz en passant près d’eux. Mael se laisse entraîner par ses "frères" sous mon regard attendri et touché. Ma main lâche celle de Dani pour passer mon bras autour de sa taille et embrasser sa tempe. « Dani, Jazz. Jazz, Dani. Ma mère t’as prévenu que j’emmenais quelqu’un je crois. », « Oui, enchantée. On allait passer au goûter, je vous laisse nous rejoindre. » J’acquiesce et attends qu’elle soit partie pour me tourner vers la brune. « J’ai oublié de dire qu’ils sont bruyants comme gamins mais ça va bien se passer. Si tu angoisses tu pourras toujours te dire que je suis en train de mâter tes fesses pour te détendre. »

Si j'étais d'abord nerveuse à l'idée de voir Blake ici alors que je le vois pratiquement à tous les jours depuis quelques semaines déjà, c'est plutôt l'idée que les gamins ne m'apprécient pas qui m'inquiète maintenant. Normalement, je suis plutôt douée avec les enfants, mais je sais que ceux-là sont très importants pour Blake, alors je veux vraiment être au top avec eux. Je profite des bras de Blake qui m'entourent pour me coller un peu plus à lui, me sentant terriblement bien en ce moment, comme s'il n'y avait que nous deux. « Y a plutôt intérêt ! Eh bien si ta question est : est-ce que tu as bien fait de ne pas mettre de robe ou de jupe, alors ma réponse est oui. Surtout vu l'endroit où j'ai prévu d'emmener toute la petite troupe. » Cette activité mystérieuse m'intrigue beaucoup, mais je sais que je ne vais pas pouvoir savoir où il emmène les jeunes avant d'y être avec eux. Blake semble tellement fier de l'activité qu'il a choisie, je vais lui laisser le plaisir de garder cela secret. « Oh.. considère toi chanceux que je n'en porte pas. Avec la lingerie que j'ai en dessous, ça t'aurait forcément déconcentré. » Un sourire aux lèvres alors que je suis plutôt fière de mon coup. Vaut mieux passer mes petits commentaires tout de suite avant d'être avec les gamins. « Y a aucun risque. Jazz est lesbienne et en couple. » Un rire s'échappe de ma bouche en l'entendant dire cela. Dans ce cas, je n'ai pas trop à m'inquiéter. Personne ne devrait regarder mon mec cette après-midi, et à vrai dire, ça me rassure. « Heureusement qu'elle est en couple alors. Tu n'aurais pas été le seul à me relooker sinon. » Je ris une nouvelle fois avant de l'attirer vers moi et de profiter de ses quelques secondes ensemble pour l'embrasser. À peine un pas franchi dans la maison que j'entends le prénom de Blake crié par plusieurs petites voix et je souris en les voyant tous arriver devant nous. Rapidement, je les regarde. C'est vrai qu'ils sont adorables. « Doucement. Je vais faire les présentations : les gars je vous présente Dani, elle va rester avec nous aujourd'hui. Dani voici Alec, Simon, Andy, Beckett, Joshua et le petit timide derrière c'est Mael. » Mon attention se concentre automatiquement sur le plus jeune qui, en effet, semble très timide et il est mignon à voir avec sa petite peluche contre lui. Les autres autour de lui tentent tous de parler plus fort que les autres pour avoir l'attention de Blake et ça me fait bien rire. Je suis déjà attendrie par la façon qu'il agît avec eux et la journée ne fait que commencer. En même temps, comment ne pas l'être? Il semble tellement attacher à ses gamins. « Bien contente de vous rencontrer. » Que je dis finalement, un sourire aux lèvres, alors qu'ils semblent heureux de me voir aussi, ce qui me rassure un peu, je l'avoue. C'est finalement Jazz qui leur demande d'aller dans le jardin pour nous laisser le temps d'entrer. Je lève la tête vers elle en souriant alors que les gamins l'écoutent et quittent la maison pour aller à l'extérieur. Au même moment, Blake me prends par la taille et pose ses lèvres sur ma tempe, ce qui me fait automatiquement sourire même si ce geste me surprend. J'aime mieux profiter simplement de comment il agît avec moi plutôt que de me poser un tas de questions. « Dani, Jazz. Jazz, Dani. Ma mère t'as prévenu que j'emmenais quelqu'un je crois. » Je souris une nouvelle fois à Jazz, contente de la rencontrer. Elle semble vraiment très gentille et clairement, elle sait aussi comment s'occuper des gamins. « Enchantée, vraiment contente d'être ici. » Et c'est vrai. Surtout qu'elle ne doit pas en voir bien souvent des visiteurs qui sont là pour venir divertir les enfants. Elle quitte la maison pour aller dans le jardin à son tour et Blake se tourne vers moi pour me faire face. « J'ai oublié de dire qu'ils sont bruyants comme gamins mais ça va bien se passer. Si tu angoisses tu pourras toujours te dire que je suis en train de mâter tes fesses pour te détendre. » Définitivement, il va me rendre complètement folle aujourd'hui, mais cette façon qu'il a d'agir avec moi est parfaite. Je passe mes bras autour de lui, riant doucement avant de l'approcher de moi. « Ça devrait bien aller, ils ont l'air adorables. Et peut-être que justement, je vais regarder les tiennes pour me détendre. » Dis-je avant de poser mes mains dans le bas de son dos puis sur ses fesses. « Mais tu peux mâter aussi longtemps que tu veux, elles sont à toi. » Je pose un rapide baiser sur sa joue et passe devant lui pour qu'il profite déjà de la vue en me dirigeant vers l'extérieur de la maison.

CODAGE PAR AMATIS | @BLAKE DANVERS

« Oh ... considère toi chanceux que je n'en porte pas. Avec la lingerie que j'ai en dessous, ça t'aurait forcément déconcentré. » Je plisse les yeux et tente d’imaginer à l’avance cette fameuse lingerie qu’elle porte. Ça va être l’une de mes occupations de la journée : tenter de savoir ce qu’elle porte et ce que je vais forcément découvrir plus tard dans la soirée. J’imagine forcément une lingerie en dentelle, sexy qui met ses formes parfaites en valeur. Quelque chose qui va me couper le souffle et me donner sacrément envie d’elle. Ce qui me fait sourire pendant quelques secondes. Je suis tenté de l’obliger à m’en donner un aperçu mais je préfère garder la surprise. « Heureusement qu'elle est en couple alors. Tu n'aurais pas été le seul à me relooker sinon. » Mon rire se mêle au sien et je peux facilement imaginer Jazz reluquer Dani mais ça ne me dérange pas, tout bonnement parce que je sais que rien ne pourra se passer entre elles, que je suis parfaitement tranquille de ce côté-là. « J’aurais été flatté qu’elle le fasse. C’est que t’es canon et de toute manière je n’aurais pas eu à m’inquiéter. » Rapide baiser échangé et une fois dans la maison, les présentations avec la petite troupe sont rapidement faites et tout aussi vite Jazz se charge de les envoyer dehors pour se préparer pour le goûter. Je présente aussi les filles entre elles mais elle s’éclipse vite pour aller s’assurer que tout se passe bien du côté des garçons et également pour nous laisser un peu d’intimité avant de ne plus en avoir du tout. Mes bras autour de sa taille, je fais descendre mes mains jusqu’à ses fesses que je caresse, petit sourire taquin aux lèvres. « Ça devrait bien aller, ils ont l'air adorables. Et peut-être que justement, je vais regarder les tiennes pour me détendre. » Et comme pour nous mettre sur un pied d’égalité, ses mains passent sur mes fesses ce qui me fait encore plus sourire. J’aime ce petit brin d’audace qu’elle a de me suivre dans des gestes aussi intimes avec des gamins dans les parages. « Mais tu peux mâter aussi longtemps que tu veux, elles sont à toi. » Sans avoir le temps de répliquer quoi que ce soit, elle dépose un baiser sur ma joue et file en me laissant voir ses belles fesses se balancer. Qu’est-ce que c’est beau ! Je continue de sourire comme un idiot et finis par rejoindre tout le monde dehors. « Blake, il est où ton trophée ? » Me demande Beckett alors que je vais automatiquement aider Jazz à distribuer pâtisserie et boisson aux garçons. « Chez moi. Mais promis la prochaine fois que je viens, je vous l’apporte. » Bien qu’un peu déçus, ils continuent de me sourire et de remercier leur tutrice et moi-même dès que leur assiette et verre finissent devant eux. « Et t’as eu mal ? » Que Joshua me demande, véritablement curieux. J’ouvre la bouche, prêt à répliquer quand la question d’Alec qui suit me coupe l’herbe sous le pied : « Dani c’est ta petite amie ? » Silence. J’échange un regard avec Dani. Mais quel con et à regarder désormais vers Alec je sais qu’il est fier de sa question, fier de me mettre dans l’embarras parce que cet adolescent de seize ans aime beaucoup trop foutre la merde en ce moment. « Si tu t’occupais de tes affaires, Alec ? » Répond Jazz ce qui ne m’empêche pas de vouloir le fusiller du regard.

« J'aurais été flatté qu'elle le fasse. C'est que t'es canon et de toute manière je n'aurais pas eu à m'inquiéter. » Son commentaire me fait évidemment sourire, d'autant plus qu'il a complètement raison, il n'aurait rien eu à craindre et ce, même si Jazz me trouve de son goût ou non. M'autorisant à poser mes mains sur ses fesses alors qu'il fait de même avec les miennes, je profite de ce moment où nous sommes tous les deux seuls pour rester contre lui quelques instants avant de rejoindre le jardin, lui laissant une vue sur mes fesses que je bouge un peu plus qu'à la normale pour lui faire apprécier le spectacle. Avec des gamins, c'est un peu plus difficile d'être collé l'un à l'autre et puis de toute façon nous sommes là pour les voir, pour passer du temps avec eux. À la seconde où Blake pose les pieds à l'extérieur, les enfants sont déjà très énervés et semblent avoir beaucoup de choses à dire. « Blake, il est où ton trophée ? » Cette question me fait sourire puisque Blake est très fier d'avoir gagné le championnat et j'avoue l'être tout autant. Pour avoir été présente lors de sa victoire, c'était tout simplement magique. Encore plus lorsque j'ai vu ce sourire s'afficher sur son visage et que nos yeux se sont croisés alors qu'il était encore sur le ring. Un moment que je n'oublierai sans doute jamais et lui non plus d'ailleurs. « Chez moi. Mais promis la prochaine fois que je viens, je vous l'apporte. » Je regarde les gamins qui semblent un peu déçus de ne pas pouvoir voir le trophée aujourd'hui et donne un coup de main à Jazz et Blake pour les servir. « Vous allez voir il est impressionnant ce trophée. Tout autant que les champions qui le gagnent » Je souris et regarde Blake, lui fait un clin d'oeil alors qu'il me regarde également puis mon attention se dirige sur le petit Joshua. « Et t'as eu mal ? » Tentant de suivre la conversation, je viens prendre place à côté du petit Mael qui semble tout autant timide que tout à l'heure. Comme tout le monde semble bien occupé avec Blake, je me concentre sur le petit, lui donnant une autre pâtisserie alors qu'il ne semble pas vouloir lâcher sa peluche. « Tu veux que je prenne ta peluche pendant que tu manges? Je te promets, je vais faire bien attention. » Il me regarde avec ses grands yeux sans rien dire et je vois bien qu'il hésite puisqu'il semble avoir faim. D'autant plus que la pâtisserie que je viens de poser dans son assiette semble délicieuse. Je lui souris comme pour tenter de le rassurer et après y avoir longuement songé, il me tend la peluche doucement et je la prends contre moi pour lui montrer que je ne la lâcherais pas. De mon autre main, je prends une gorgée d'eau et manque de m'étouffer en entendant Alec ouvrir la bouche. « Dani c'est ta petite amie ? » Eh merde. Il fallait bien s'y attendre. D'autant plus qu'Alec est le plus vieux et semble bien plus comprendre que les autres ce qui se passe entre nous. Je sais que Blake se demande très probablement ce qu'il doit répondre, je peux le sentir dans la façon qu'il a de me regarder. Un silence s'installe et j'avoue que je ne sais pas du tout ce qu'il compte répondre. Il peut bien dire tout ce qu'il veut, je sais qu'il ne mentionnera jamais le fait que je suis sa petite amie puisque ce n'est pas ce qu'il a dans la tête de toute façon. Je baisse la tête, sans trop savoir comment agir, tentant pourtant de trouver quelque chose à dire pour briser ce silence. « Si tu t'occupais de tes affaires, Alec ? » Sauver par Jazz qui tente de faire comprendre à Alec que sa question est déplacée. Il hausse les épaules et nous regarde tous les deux. « À voir leur tête, ça doit bien être vrai. » Connaissant Blake, je sais bien qu'il a envie de lui faire comprendre qu'il doit se mêler de ses affaires, surtout que cette question, il ne peut pas vraiment y répondre, ce serait bien trop compliqué à expliquer à des enfants. Je crois que c'est une bonne chose que Jazz soit intervenue même si j'aurai été curieuse d'entendre sa réponse. « Elle est belle en tout cas. » Toujours assise près de Mael en prenant bien soin de sa peluche, je souris aux paroles de Joshua. Au moins il y a quelques-uns de ces gamins qui sont mignons et ne souhaitent pas simplement provoquer de la merde pour le plaisir. « Merci c'est très gentil Joshua. »

CODAGE PAR AMATIS | @BLAKE DANVERS

« Vous allez voir il est impressionnant ce trophée. Tout autant que les champions qui le gagnent » Trop fier et mon sourire trop large, je me retiens tout de même de bomber le torse en l’entendant affirmer ça. Ce n’est pas seulement que je suis plus qu’heureux d’avoir enfin remporté ce fichu championnat après que Donovan m’ait écrasé comme il se doit plusieurs années de suite, c’est aussi l’entendre elle dire ça. Je suis comme un coq et je dois me retenir de l’embrasser devant les gamins. Ça serait totalement déplacé même si j’en meurs d’envie. A la place, je finis de servir les garçons même si du coin de l’œil je ne peux pas m’empêcher d’observer Dani agir avec Mael. A côté de moi je sens Jazz se tendre. Il est loin d’être le gamin le plus difficile du foyer mais il a beaucoup de mal à laisser qui que ce soit l’approcher. Il se ferme et a tellement peur que je sais que ses éducateurs ont mal pour lui. Mais lentement il laisse Dani prendre sa peluche et j’entends Jazz soupirer de soulagement alors que moi, je suis encore plus fier que je ne l’étais. Du moins jusqu’à ce qu’Alec et sa grande gueule n’interviennent. A partir de là, je ne sais plus où me mettre et je sens au regard que la brune pose sur moi qu’elle ne peut pas m’aider. En vérité, elle attend probablement autant une réponse à cette question que les garçons. Encore incapable de lui donner ce qu’elle veut, je sais qu’elle patiente mais que ça ne durera pas éternellement mais ça, je préfère ne pas trop y penser et une chance pour moi, Jazz vient nous sauver. « À voir leur tête, ça doit bien être vrai. » Ma main vient donner une tape à l’arrière du crâne de l’adolescent qui se met aussitôt à grogner. « Fais pas ton malin. » Il lève au ciel alors que je souris, amusé, même si j’ai toujours cette angoisse qui me noue l’estomac. Quel petit con sérieusement ! « Elle est belle en tout cas. » Ça oui, elle l’est ! Plus que ça encore. C’est un canon qui rayonne et qui est naturel quoi qu’elle fasse. « Merci c'est très gentil Joshua. » Tout le monde servi, je m’installe à côté de Dani et si ma main se pose d’abord sur ma jambe, je la glisse discrètement vers la cuisse de la brune et la laisse là. Finalement je ne suis peut-être pas plus mature qu’Alec à jouer avec le feu comme ça. J’avais juste besoin de la toucher à défaut de pouvoir l’embrasser. « Alors on va faire quoi tout à l’heure ? » La bouche pleine, Beckett pose la question que tout le monde a sur les lèvres et je vois six paires d’yeux – sans compter celles de Dani et Jazz – se poser sur moi. Je finis ce que j’ai dans la bouche, fais volontairement patienter tout le monde en buvant de l’eau et je retire ma main de sur la cuisse de Dani pour la frotter contre l’autre. « J’ai réservé le circuit de karting. » Je commence ce qui me vaut un concert de cris satisfaits. « J’ai réussi à avoir un des pilotes pour conduire avec vous alors vous avez intérêts à bien vous tenir pour pas me faire honte. » Ils protestent quasiment tous en disant qu’ils sont toujours sages et ça fait rire Jazz alors que je me penche vers Dani. « Tu pourras voir que j’ai des talents ailleurs que sur un ring … » Je me penche un peu plus pour être certain qu’elle soit la seule à entendre. « Ou qu’au lit même si c’est là que je te préfère. » J’embrasse sa joue et reprends une bouchée de ma pâtisserie.

Blake, il a le don de me faire fondre avec un simple sourire ou un regard et en ce moment, j'aimerais bien être contre lui et pouvoir l'embrasser, mais je sais que devant les gamins ce n'est pas une bonne idée. Heureusement qu'il a prévu une soirée après notre journée avec eux, ça m'aide un peu à me retenir puisque je sais qu'après, il sera tout à moi. Laissant Blake avec les autres enfants, mon attention est sur le petit Mael bien qu'elle est rapidement perturbée par les commentaires d'Alec qui, j'ai l'impression, a trouvé exactement quoi dire pour mettre Blake dans l'embarras. Je sais très bien ce qu'il pense pour l'instant d'une officialisation et honnêtement, je n'ai pas du tout envie de le presser là-dedans, je suis bien avec lui, il est absolument parfait avec moi, seulement, depuis notre première fois à San Francisco, suite à cette conversation, j'ai bêtement cru qu'il avait peut-être commencé à y songer un peu plus sérieusement, mais si ce n'est pas le cas, je ne peux pas non plus forcer les choses à se produire. Je vais simplement profiter de ce que nous avons par peur de perdre ce lien un jour. Mael pose ses yeux sur sa peluche puis sur moi. Il ne dit pas un seul mot, mais il mange sa pâtisserie et semble bien l'apprécier. J'avoue que je ne pensais pas pouvoir le faire manger alors qu'il ne me connait pas du tout, mais je suis tout de même ravie qu'il m'accorde la permission de surveiller sa peluche. Forcément c'est qu'il doit me faire confiance pour le faire et ça me touche qu'il le fasse. Une claque derrière la tête d'Alec de la part de mon beau brun me fait rire et alors qu'il vient prendre place à mes côtés je souris d'un air plutôt niais avant de sentir sa main se glisser doucement sur ma cuisse. Clairement, il joue avec le feu et d'un côté ça me plaît beaucoup trop, de l'autre, je sais que je dois me contrôler et ne pas trop réagir. « Alors on va faire quoi tout à l’heure ? » C'est bien ce que je me demande aussi et pas seulement en ce qui concerne l'activité de tout à l'heure, mais aussi pour la soirée que me réserve Blake et qui me fous un peu la trouille, mais c'est une bonne nervosité. Pour la simple raison que ça fait tellement officiel et je n'ai pas l'impression que c'est réel. Curieuse de l'activité qu'il réserve aux jeunes, je le regarde en souriant, sa main qui vient se retirer de ma cuisse et qui, pourtant, était très bien placée, selon moi. « J’ai réservé le circuit de karting. J’ai réussi à avoir un des pilotes pour conduire avec vous alors vous avez intérêts à bien vous tenir pour pas me faire honte. » Les gamins crient d'excitation en plus de se défendre qu'ils ne feront pas honte à Blake. Le seul qui ne réagit pas c'est le petit Mael près de moi alors que je tiens toujours sa peluche et qu'il termine sa pâtisserie. « Ça te plaît le karting? Tu vas pouvoir emmener ta peluche faire un tour avec toi. » Dis-je en souriant alors que ses yeux s'illuminent un peu. Cette peluche semble être une bonne solution pour le rassurer et de toute façon, je doute qu'il pourra embarquer seul dans une voiture comme il est encore jeune, j'avoue ne pas trop être au courant des règlements pour les enfants. « Voilà. J'ai bien fait attention, elle était en sécurité contre moi. » Je lui donne sa peluche et je comprends à sa façon qu'il a de me regarder, qu'il a envie de me remercier, mais il ne me dit rien. Je me détourne un instant de lui pour me concentrer sur Blake un moment. « Tu pourras voir que j’ai des talents ailleurs que sur un ring … » Tout près de moi, je souris sentant son souffle contre le mien et alors que je suis sur le point d'ouvrir la bouche pour dire quoique ce soit, il poursuit en s'approchant encore plus de mon oreille. « Ou qu’au lit même si c’est là que je te préfère. » Putain il fait exprès. Je sais qu'il veut me faire réagir. D'abord la cuisse, maintenant ses paroles. Je peux jouer à ça moi aussi. Ses lèvres viennent frôler ma joue et je n'arrive pas à cacher ce sourire sur mes lèvres. « T'as des talents dans tout... mais j'avoue qu'au lit c'est certainement le talent que je préfère.. » Que je dis tout bas dans son oreille avant de glisser mes doigts sur sa jambe et le remonter doucement, arrêtant mon mouvement à quelques millimètres de son entrejambe. « Si j'étais toi, j'éviterais de jouer à ça Danvers.. » Fière de moi, j'avance un peu ma main pour lui faire comprendre que moi aussi je peux le rendre fou. Puis je vois du coin de l'oeil qu'Alec nous regarde, mais j'ignore un peu sa présence en ce moment.

CODAGE PAR AMATIS | @BLAKE DANVERS