J’ai mis un moment à rejoindre l'aéroport parce que la ville était pleine de bouchon, mon chauffeur m’avait pourtant assuré un trajet sans encombre, mais personne n’est en mesure de contrôler la vie. J’étais donc arrivé avec des minutes de retard, mais il m’avait attendu à peine, avais-je quitté le taxi que sa carrure masculine accompagner de son sourire à faire tomber toutes les femmes s’était présenté sous l’encadrement de la porte du jet privé. Sac à la main, je lui avais souri à mon tour heureuse de le voir. Rapidement la totalité de mes affaires ainsi que ma personne avait rejoint l’intérieur du jet, l’accueil dans cet appareil de rêve fut parfaitement et le décollage avait eu lieu sans encombre. Ma relation avec Markus était, dans un sens, étrange autant dire que je ne la comprenais pas réellement, mais je m’oblige à rester sur l’idée qu’il n’est qu’un ami et ce que cela ne changera jamais. Tout comme moi, il est en période de reconstruction… Et puis… Il s’agissait de Markus, le prince d'Angleterre qui avait déjà été mariée et père. Pourtant malgré mes efforts pour obliger mon cerveau à rester sur la position amie, j’ai parfois l’impression qu’il y a plus surtout quand il me surnomme par ses magnifiques surnoms qu’il a le don de me donner, mais je garde à l’esprit que je n’ai jamais eu mes chances avec un homme tel que lui et que je ne suis pas assez bien pour lui. Après tout la femme de Markus était parfaite… Et jamais je ne pourrais lui arriver à la cheville. Depuis le retour de Markus dans ma vie, je m’engage à voir cette relation de manière amicale et simpliste, je passe des moments magnifique avec lui. À ses côtés je me sens soulager d’un poids comme si, il serait celui qui arrivera à me protéger de ce monde, je sais parfaitement ce que mon frère pense de cette relation, de ses retrouvailles, mais je m’en fiche Markus à toujours été important pour moi et malgré les années et les erreurs de chacun je suis contente qu’il fasse à nouveau partie de ma vie, il est comme un bouffé d’air frais dans un environnement polluer, il est bénéfique à mon bien être en sa compagnie je ne pense pas à tout ce qui me détruit encore, je m’amuse et je vis le moment présent et putain ça fait un bien fou !
Je sais pourtant que je vais devoir tôt ou tard parler de mon passé, des blessures qui me consume encore de l’intérieur, la confidence fait partie de l’amitié après tout et je sais que je peux lui faire confiance même si en réfléchissant bien, je ne le connais pas tant que ça. Je connais le souvenir qu’il m’a laissé de lui et ce qu’il m’a laissé découvrir depuis son retour en ville, mais j’en suis certaine, je le ressens, Markus ne me trahira pas. Beaucoup diraient qu’une fois de plus je suis trop gentil, naïve peut être même stupide, mais je m’en fiche, je profite simplement de chaque jour sans chercher à compliquer.
Je suis actuellement assise sur l’un des fauteuils du Jet en face de moi se trouve une table base, une coupe de champagne ? Crémant ? En main, je regarde simplement autour de moi. Jamais je n’aurais pensé un jour découvrir un tel luxe où avoir un tel privilège… Étant de revenu modeste, les jets privés font partie d’un monde imaginaire où rêveur pour moi. Mes cheveux blonds sont détachés et retombent en cascade sur mes épaules et mon dos mon regard se tourne vers le hublot qui m’offre une vue époustouflante. Je remonte doucement mes genoux sur ma poitrine et je pose mon regard sur Markus, je lui souris doucement venant à lui dire doucement << Merci pour tout ce que tu me fais partager >> je sais que je suis chanceuse d’être ici avec lui, il aurait pu choisir n’importe qui, mais c’est ma compagnie qu’il a choisie. Je passe doucement une main dans mes cheveux blonds pour les remettre en arrière et je pince doucement mes lèvres en le fixant toujours, je repense à la fois où il m’a demandé ce qui s’était passer dans ma vie depuis toutes ses années et que je lui avais simplement répondu que j’avais eu une vie sans tourment. Il avait certainement dû comprendre que je ne voulais pas en parler parce qu’il n’avait pas insisté et sans savoir pourquoi ma bouche venait à s’ouvrit libérant mes lèvres de ce pincement qui venait de les rendre davantage rosé puis le son de ma voix quitta mes lèvres << quelques mois après ton départ j’ai rencontré un homme >> le regarde de la belle blonde se posa au sol avant de revenir se poser droit dans ton regard << Elias… >> j'inspire un petit moment laissant un petit blanc pour reprendre ensuite << il était plus âgé que moi d’une dizaine d’années, mais je ne me suis pas arrêté à son âge et je suis resté avec lui huit ans… Huit belles années >> le verre de crémant ou champagne en main la demoiselle continua, je viens à avoir un petit haut de rire dévoilant alors que je moque de moi-même dans le fond <<cette organisatrice de mariage, il n’a pas voulu en entendre parler j’avais carte blanche pour tout ce que je voulais… Alors sans rien lui dire, j’ai fait mes choix et puis un jour, j’ai fait en sorte qu’il se rencontre… Il se connaissait >>. Je remonte un peu plus ses genoux sur ma poitrine comme pour me protéger l'instinct naturel certainement, je tourne doucement la tête pour regarder à nouveau le nuage et je reprends << cette femme était la cousine de sa femme... En réalité, il était marié et père de famille. En apprenant la vérité, j’ai mis fin à ma relation avec lui et je suis retourné chez mon père… Pour tenter de remonter la pente. En le quittant, j’ai appris qu’il avait contracté pas mal de crédit à mon nom qu’il avait bien entendu signé sans mon autorisation. >> je me tais et je regarde l’homme qui aurait pu pendant un temps être celui qui m’aurait rendu heureuse, mais ses choix l’avait tourné vers une autre<< Quelque temps après j’ai appris que je portais un bébé son bébé… J’ai décidé de le garder, mais j’ai eu un accident de voiture qui a manqué de me coûter la vie mon bébé quant à lui n’a pas survécu, mais j’ai quand même accoucher d’un mort-née >> ma gorge se resserre doucement, je ne sais pas pourquoi je me confie d’un seul coup pourquoi je parle de cela maintenant, c’est censé être un moment joyeux et je suis là a raconté mon histoire comme une idiote, je plombe l’ambiance totalement je me rends compte, mais je n’arrive pas à m’arrêter. Je veux qu’il sache, je veux qu’il comprenne… Je veux qu’il me voie réellement. Le verre que je tiens en main arrive à mes lèvres et d’une traître son contenu glisse dans mon gosier crisper par mon récit, puis mon regard profond se repose sur Markus << Maintenant tu sais qui je suis réellement… Je suis simplement une femme bousillée par la vie qui tente malgré tout de toucher les étoiles >> ajouta t’elle doucement en référence à une question qu’il lui avait posé quelque temps plus tôt.
L'inviter pour le nouvel an, je ne savais pas si c'était une bonne idée. J'avais peur de ce qu'il pourrait se passer. Pourtant je n'avais pas eu envie d'inviter qui que ce soit d'autre. Alors j'avais osé demander et elle avait acceptée. On allait passer plusieurs jours ensemble loin de New-York et pratiquer une activité que j'adorais. Tout allait bien. Et grace à elle j'arriverait surement à un peu moins penser à l'anniversaire de ma petite princesse qui arrivait plus vite que je ne pourrais le supporter. C'était aussi un peu pour ça que j'avais adopté une boule de poil en plus. Pour oublier que le trois janvier serait bientôt là. Ma fille n'auras jamais trois ans et c'était dur à vivre. C'est à ça que je pense alors que j'attends tranquillement dans le salon privé de l'aéroport. Mon avion ne devrait pas tarder à se poser avec à son bord ma petite soeur et sa petite amie qui viennent fêter la nouvelle année ici. Ma soeur, ça fait un moment que je ne l'ai pas vu, on a peu parlé de tout ce qu'il s'est passé dans sa vie depuis que je suis partit. La porte s'ouvre sur Kathlyn et je souris à ma petite soeur, je la prend dans mes bras avant de saluer sa petite amie. On discute un peu puis je lui donne les clés de chez moi. Les deux jeunes femmes fondent littéralement devant Aziadée qui s'est échappée du panier dans lequel j'ai eu tant de mal à la mettre. Un dernier bisous puis je prend la direction du jet royal. Je m'installe tranquillement, montre les lieux à la petite boule de poil puis attends ma camarade d'aventure. Elle est en retard, alors pour patienter je prend une coupe de champagne, remarquant au passage que ma petite soeur et son amie ont bien entamé la réserve, ce qui ne m'étonne pas, de ce que j'ai compris ce nouvel an seras spécial pour elles. Enfin on m'annonce qu'elle arrive alors je vais l’accueillir et en bon chevalier servant l'aide avec ses sacs. Je lui présente ma petite chienne d'amour et on s'attache pour le décollage. Bientôt nous sommes en l'air alors je me détache et repose la bête poilue au sol. J'en profite ensuite pour servir à mon invitée une coupe de champagne. Je termine la mienne et vais brièvement voir le pilote pour savoir si tout vas bien. Je reviens en souriant « Le vol vas être calme, long mais calme » Un peu plus de huit heures pour atteindre la Suisse, notre destination. Je lui dépose un bisou sur le front quand elle me remercie de partager tout ça avec rien « Merci à toi d'être ici » Des vrais amis, j'en ai peu. Ceux qui m'apprécient pour ma personne et non mon rang sont des créatures bien rares. Je me rassoit et l'écoute. Elle se confie. Je savais bien qu'elle ne m'avait pas tout dit mais je n'avais pas insisté. Je suis heureux qu'elle soir assez en confiance pour qu'elle me raconte tout ça. Ma main vient prendre la sienne et je continue de l'écouter. Quand elle m'apprend que ce type était marié je ne peux m'empêcher de siffler « Quel connard ! » Et je le pense encore plus quand elle me parle de cet argent qu'il lui a escroqué. J'aimerais l'aider mais j'ai peur de la vexer alors je me tait et écoute la suite. Un bébé, elle attendait un bébé mais elle l'a perdu. Ma main presse la sienne plus fort. Je connais cette douleur, tellement bien, j'aurais aimé qu'elle ne subisse pas ça. « Je te dirais bien que je suis désolé, mais je ne supporte plus moi même d'entendre cette phrase... Je sais ce que tu ressens ma belle » Alors je viens la prendre dans mes bras, sans rien dire de plus. Je reste ainsi un moment avant de déclarer « Je suis autant bousillé que toi tu sais. » Mais contrairement à elle je n'ai pas envie de raconter tout ça. Pas encore. Je me contente de murmurer « Charlotte aurait dut avoir trois ans... Et ça fait tellement mal quand je pense à elle ... Et puis ma petite soeur vas demander sa copine en mariage... tout le monde est heureux » Mais pas moi. Même si je fais semblant. Oui je suis heureux pour elle, mais ça me renvois encore plus fort combien moi je suis seul.
Moi-même je ne comprenais pas pourquoi je venais de m’ouvrir de la sorte, pourquoi j’avais tout balancer sans limite, mais maintenant s’était fait et je ne pouvais pas revenir en arrière. Maintenant, il savait qu’elle genre d’idiote je pouvais être, qu’elle genre d’imbécile j’avais été. Je n’étais clairement pas fière d’avoir été manipuler de la sorte, je n’étais pas fière d’être tomber amoureuse d’un homme pareil, mais s’était fait et je ne pouvais pas retourner en arrière… Maintenant je devais simplement vivre avec l’idée que mon avenir serait meilleure, mais j’avais bien du mal à y croire. Dans un sens ne pu être avec Elias était un point positive à ma relation amicale avec Markus parce qu’en étant en couple je n’aurais certainement pas accepter de revoir l’un des meilleurs coups que j’ai pu avoir même si cela ne s’était produit qu’une seule et unique fois. L’information qu’il venait à me donner concernant le vol m’avait fait quelques peu sourire, je n’avais réellement pas peur comme si le fait est qu’il soit là avec moi me sauverais de tout et n’importe quoi. Être ici était pour elle quelques choses de normale même si pour cela, j’avais abandonnée en dernière minute sa famille, mais ils comprenaient tous, ils savaient à quel point j’avais besoin d’un renouveau dans ma vie que ce soit amical où sentimental il était temps pour moi d’ouvrir une nouvelle page. Je suis en train de me confier sans relâche à cet homme qui autre fois m’a blessé, je sens sa main rejoindre la mienne et sans m’en rendre compte je la resserre comme pour le sentir proche de moi, comme si j’avais besoin de ses épaules pour me soulever de cette merde dans laquelle mon cœur se trouvait encore malgré mes efforts pour m’en sortir. Je sais que je ne suis plus amoureuse d’Elias, mais le chagrin, la haine, le dégout et la souffrance sont des choses bien plus difficile à ravaler a soigné que l’amour puis j’avais pris un sacré coup tout de même. Je ne m’attends pas à ce qu’il comprenne tout ce que je peux bien dire, je ne m’attends pas à ce qu’il soit tendre en réalité je n’attends rien… j’ai simplement ressentit le besoin de lui en parler, je sens sa main serrez la mienne de manière plus forte encore je sais alors qu’il me soutient chose qui me réchauffe le cœur. Bien évidemment je suis d’accord avec lui Elias est un connard, mais moi dans tout ça je suis une idiote << Un connard oui et moi j’ai été une véritable conne >> avouais-je alors en le regardant et je lui souris doucement en entendant qu’il compatit à ma douleur même si bien entendu ce que lui a vécue est encore pire. Doucement je sens ses bras m'entourè voila un réconfort que je n’ai pas connu depuis longtemps j’enfouis mon visage contre son coup et je ferme les yeux… Je me sens bien en ce moment même. Je l’entends avouer qu’il est lui aussi bousillé chose que je sais parfaitement depuis le début. Je relève la tête et je le fixe droit dans les yeux inspirant doucement posant ma main sur sa joue venant à lui caresser doucement << Parfois j’ai l’impression que j’ai dû être un vrai monstre dans une autre vie pour que le karma s’en prenne à moi de cette manière. Mais à un moment on sera heureux, tu trouveras un bonheur quand tu seras prêt et que tu t’y attendras le moins, tu retrouveras un vrai bonheur >> même si j’ai du mal à y croire, je souris doucement laissant mon mal être de côté pour caresser le sien espérant le réconforter << Je ne connaissais pas ta fille ni réellement ta femme, mais je pense qu’elle serait fière du parcours que tu as fait depuis… >> je colle mon front contre le sien et j’ajoute << C’est dure de faire semblant d’être heureux crois-moi je le sais… Mais un jour tu ne fera plus semblant, parfois je suis heureuse réellement heureuse c’est rare, mais ça m’arrive… Alors je garde espoir faut que tu gardes espoir aussi >>
Franchement je suis bien ici avec Aline et ce même si la conversation n'as rien de léger. C'est vrai que ce serait mieux de parler d'un truc moins lourd. Mais en même temps, c'est aussi ça qui prouve que nous sommes de vrais amis. On se raconte tout, pas seulement les trucs sans importance, les banalités qu'on donne à tout le monde. Non, notre amitié est forte, très forte et ce malgré toutes ces années loin l'un de l'autre. Alors je suis heureux qu'elle se confie à moi et je l'écoute comme un bon ami. Je ne peux pas m'empêcher de laisser ma rage sortir quand elle me raconte ce que ce type lui a fait vivre. Comment à t'il osé? Dans ma tête je me laisse une petite note, trouver les coordonnés de ce type et envoyer quelques amis lui passer le bonjour. On ne blesser pas mon Aline sans en payer les conséquences. Je secoue la tête quand elle me dit qu'elle à été conne « Non, parfois l'amour rend aveugle » Je la sert contre moi, avec douceur. J'aurais vraiment aimé être là pour elle à ce moment là et avec le bébé aussi. « Tu aurais dut m’appeler, je serais venu » Elle était importante pour moi, j'aurais tout fait pour l'aider. Oui j'aurais voulu être là pour elle, mais on ne pouvait pas revenir en arrière. Malheureusement sinon j'aurais déjà rembobiné ma vie pour empêcher ma compagne et ma fille de prendre cette voiture ce jour là ou j'aurais tenté de les convaincre de me suivre dans ce fameux voyage pour lequel je les avait laissé. Mais on ne peut pas alors je me contente de lui dire « En tout cas je suis là maintenant et je te laisse plus » Le premier qui tente de l'approcher aura sacrément intérêt de n'avoir rien à se reprocher car s'il lui fait du mal, je lui briserais moi même les genoux. J'embrasse ses cheveux quand elle pose sa tête dans mon coup et je hume son odeur. Une vague de souvenir remonte tout à coup, cette nuit qu'on a partagé ensemble il y a si longtemps. Mais j'efface tout ça, on en a jamais reparlé, elle doit prendre ça pour une erreur, nous sommes des amis et c'est déjà très bien. « Alors moi j'ai du être un sacré connard dans une autre vie pour vivre tout ça » Parfois je me le demande vraiment. Si le destin excite c'est un sacré connard. Je secoue la tête quand elle me parle de bonheur « Franchement je n'y crois plus et je n'en veux plus. Tout ça fait trop mal. Plus jamais je ne veux être en couple et encore moins je ne veux d'enfant » Si c'est pour les perdre je ne vois pas l’intérêt. Son front se colle au mien et je ferme les yeux. Je ne veux plus entendre ça. « Je ne peux pas être heureux, pas sans elles, pas sans Charlotte, c'était toute ma vie depuis sa naissance. Perdre un enfant... c'est pas normal ... » Et ça ne devrait pas arriver. Je ne pouvais pas survivre « J'aurais dût être dans cette voiture moi aussi ... » Sur ce je me levais pour me servir un verre d'un truc plus fort. Mais le bar était bien vide « Putain Kat tu me fait chier ! » Ma petite soeur avait encore frappé. Je me rabattais donc sur le champagne puis regardais mon amie « Bon si on changeait de sujet de conversation ? » Je n'avais pas envie de déprimer pendant tout le vol. J'attrapais Aziadée et la calinait « En fait je t'ai pas présenté officiellement ma nouvelle boule de poil ! Aline voici Aziadée! » Et je lui tendait le chiot en souriant.
Je m’en veux un peu d’avoir créer cette atmosphère, mais je n’avais pas réussi à me retenir. Je ne voulais pas gâcher le Week-end, mais j’ignore pourquoi j’avais ressenti le temps de quelques minutes le besoin de raconter mon histoire. Une histoire qui est encore douloureuse pour moi. Pourtant je sais que la fautive c’est moi… Je n’ai pas su lire en Elias et mon amour pour lui m’avait rendu aveugle. Serré contre lui, je ferme doucement les yeux me sentant bien pour une fois, puis j’entends ses nouvelles paroles je relève la tête et je le regarde << Je n’allais pas t’appeler après dix ans en te disant, je suis au fond du trou vient m’aider… Tu avais bien d’autres choses à faire… je me suis débrouillé et puis, Leonel et les autres étaient là pour moi >> il fallait être un peu honnête malgré tout Markus m’avait rayé de sa vie jamais je l’aurais recontacté de moi-même… Si aujourd’hui on était là tout les deux s’était bien parce qu’il avait fait le premier pas vers moi. Ses nouvelles paroles me font sourire et je cligne des yeux en le regardant << Attention, je pourrais te prendre aux mots >> je pourrais effectivement le prendre aux mots suites à sa phrase qu’il ne me laisserait plus… Mais je ne me fais pas de faux espoir, un jour il trouvera une autre femme qui lui fera tourner la tête et comme avec Éléonore je passerai dans l’ouragan oubliette, mais j’accepte de payer ce prix simplement parce que Markus c’est Markus… Il n’y a pas d’explication logique et raisonnable en réalité. Je suis loin de me douter de la protection qu’il veut m’offrir, mais je sais que je suis loin de vouloir désiré un homme bien sur comme tout le monde parfois j’ai besoin de me détendre en bonne compagnie… Mais cela s’arrête là, je ne suis pas prête à remonter en selle quand il s’agit d’amour. La tête sur son coup, je ferme les yeux et je hume son odeur si fraîche et masculine à la fois, voilà une odeur que je n’ai pas sentie depuis bien longtemps, il a toujours la même, bordel ça m’a tellement manquer… Il m’a tellement manquer. La nuit que j’ai passée en sa compagnie remonte doucement à ma mémoire directement j’ouvre les yeux comme pour chasser ses souvenirs qui son si bon, si délicieux et si douloureux à la fois. Cette nuit avec lui, ses mains sur mon corps, son souffle sur ma peau tout m’habitait à nouveau comme si cette nuit avait eu lieu hier, mais heureusement j’avais conscience que cette nuit était loin derrière nous, j’avais conscience que je n’avais pas été à la hauteur qu’il n’avait pas apprécié… Que cette nuit avait été pour lui une erreur, il était vrai que jamais nous en avions parler en même temps il avait simplement mit les voiles… Mais sa disparition, son mariage avec cette femme et tout le reste avait été claire et précis pour moi, je n’étais pas assez bien pour lui et jamais je le saurais. Je redresse la tête pour me remettre de ce souvenir qui n’était pas venu me hanter de la sorte depuis des années et je le regarde << Qui sait peut-être que dans une autre vie, nous étions complices … >> je souris malgré le sujet, je tente de rajouter une petite touche d’amusement bien que cela signifie en réalité que nous avions dû être deux belles ordures dans une autre vie << Mon père dirait que Dieu ne donne pas de bataille à un chevalier, s’il n’est pas capable de s’en sortir… Ou il dirait simplement que la vie remet les gens dans le droit chemin, parfois on se trompe de chemin et la vie frappe pour que tout revienne à la normale >> Je soupire doucement << Imagine le genre de connerie que je me suis tapé dans les dents le temps ou je suis retourné vivre chez lui >> je roule doucement les yeux vers le ciel et je lui parle de ce fameux bonheur et sa réponse est sans appel, j’ai l’impression de m’entendre après la perte de mon bébé après la révélation qui à exploser ma vie, je comprends ce qu’il ressent bien que lui c’est la mort qui lui a retiré les amours de sa vie. Son front contre le mien je l’écoute me parler s’ouvrir un peu d’une certaine manière, je ne dis rien et je secoue doucement la tête << Tu n’as pas à t’en vouloir Mark’... >> murmurais-je doucement en le regardant tandis qu’il se leva un peu brusquement pour moi l’avais-je mis en colère ? Je le regarde se jeter limite sur le bar et je ne dis rien restant dans mon coin à l’observer simplement puis sa nouvelle phrase me fait comprendre qu’il n’est pas prêt à parler, je souris en me levant alors << Tu vois comment il est ton maître Aziadée ? Il oublie de nous présenter le vilain ! >> dis-je riant doucement tandis que mon nez venait câliner la truffe humide de la chienne << C’est un prénom original qu’on n’entend pas partout, tu l’as trouvé tout seul ? >> demandais-je alors en prenant la chienne qu’il me tendait << Oh tu es trop mignonne j’ai envie de te croquer ! >> je rie la collant contre moi telle une enfant qui adore les chiens, mais qui n’en a jamais eu. Je caresse la chienne avant de la poser au sol et la voir aller se poser dans un coin, je regarde l’homme en face de moi puis je tourne sur moi-même pour observer l’avion << Alors dis-moi qu’est ce qui à de bien à faire dans ce genre d’appareil ? >>.
Alors que je lui dit qu'elle aurait dut m'appeller avec tout ça, Aline affirme le contraire. « Tu aurais dut, j'aurais été là pour toi, comme tu l'a été pour moi » Elle n'avait pas hésité elle quand je lui avait demandé de l'aide, l'inverse aurait été vrai. J'étais là pour elle maintenant et je ne partirais plus. « Mais prend moi au mot, je ne ferait plus l'erreur de t'oublier » Bon je l'avais surtout laissé car je me sentais coupable vis à vis de ma fiancée. On avait couché ensemble alors que je devais me marier. Mais ce problème ne se poseras plus. Je n'aurais plus jamais personne. Je ne veux plus souffrir comme je viens de le faire. Je profite d'Aline, blottie contre moi. Ce genre de moment me fait du bien. Ma main caresse doucement ses cheveux alors qu'elle me parle du karma et tout ce genre de chose. Si ça existe et bien j'ai vraiment du être un connard dans une autre vie. Je souris tristement à sa réponse « Ouais on était Bonnie et Clyde » Au moins ça. Puis elle me parle du destin et de Dieu qui te remet sur le bon chemin « Si c'est ça Dieu est un gros con, supprimé ma femme et ma fille car c'était pas le bon chemin... » Je ne peux pas croire en un Dieu qui fait ce genre de chose. Pourtant ma famille est très tournée vers la religion. Mais j'ai de plus en plus de mal à croire en ce Dieu. Je souffre bien trop pour le mériter. Elle me parle encore de son père, je ne sais pas comment elle fait pour supporter tout ça. Moi j'aurais déjà dit à mon père de se la fermer et d'arrêter de remuer le couteau dans la plaie. C'est d'ailleurs ce qu'on est en train de faire. Alors je lui demande de changer de sujet. J'en ai marre, ça me fait trop mal. Et la boule de poil me permet de changer enfin de conversation. Je lui présente mon nouveau bébé chien. La petite essaye de lui lécher le visage et je souris. Aziadée est si adorable. « Et oui je l'ai trouvé tout seul! Je trouvais que ça lui allait bien » Je lui laisse dans les bras et me lève alors qu'elle parle d'une voix toute gaga à la petite. Elle me demande ce qu'on peut faire « Une partie de billard ? » Je n'attends pas de réponse et me dirige vers la pièce suivante, là il y a tout un tas de truc à faire, le fameux billard mais également un baby foot et un écran géant avec de confortable canapé. Sur l'un d'eux se trouve Balka d'ailleurs qui lève la tête pour voir ce qu'il se passe quand on arrive « Un film sinon? Choisit ce que tu veux faire, je te suis ma belle. »
Il me confirme qu’il aurait été là pour moi, mais j’en doute fortement, il avait sa vie et je doute clairement qu’il aurait tout laissé pour venir me sortir de la merde et de la dépression… Et je doute également qu'Éléonore aussi merveilleuse était-elle aurait accepté que son mari retrouve sa meilleure amie pour qui il avait succombé le temps d’une nuit sauf, si elle n’était pas en courant, mais là, ce ne sont pas mes affaires. Je veux croire à ce qu’il me confirme alors je souris doucement bien qu’une partie de moi reste certaine qu’il n’aurait pas tout mit en pause pour moi << c’est loin maintenant… Je vais mieux >> je dis la vérité, je ne suis pas encore la fille totalement guérie, mais je vais mieux le pire est derrière moi << L’erreur ? >> je suis surprise d’apprendre qu’il considère son choix comme une erreur << je te prends au sérieux dans ce cas >> un sourire sincère et amicale parcours mon doux visage tandis que je l’entends me confirmer que nous étions Bonnie et Clyde dans une autre vie cette façon de penser me fait sourire bien que dans un sens cela reste triste… Je m’ouvre un peu à lui en lui expliquant la manière dont mon paternel voit les choses et je me pince les lèvres en entendant sa réponse et je penche doucement la tête, il est évident qu’il est loin d’être guéri… Il a encore un long parcours à faire et certainement qu’il ne sera jamais guéri. Je me rends compte que j’ai parlé un peu trop et que je remue le couteau dans la plaie alors que ce n’est pas du tout ce que je veux faire heureusement, il change de conversation. Notre conversation tourne maintenant sur la boule de poil qui termine rapidement dans mes mains, je la câline avant de la poser au sol et de sourire << C’est original, j’aime bien au moins personne a un chien qui se prénomme pareil >> je lui fais un petit clin d'œil avant de relâcher la petite boule et je suis mon ami qui me conduit vers un autre compartiment de l’avion. Je regarde l’endroit surprise avec un regard stupéfait << Ah ouais… Bien l’avion >> je viens de lâcher cela naturellement avant de l’entendre me proposer la partie de billard, un film ou autre chose, j’ai carte blanche sur l’activité de mon choix. Je regarde le baby-foot, le billard et l’écran et j’hésite comme une enfant << Je ne sais pas, tout me convient… Mais peut être que je pourrais te mettre la pâté au baby-foot comme à l’époque ? >> je rit en souvenir du bon vieux temps, je n’ai jamais été bonne au billard, mais le Baby Foot, bordel, j’étais une vraie pro ! Je m’approche doucement du jeu et je dis << ça fait bien dix ans que je n’ai pas joué >> je le regarde et je retire mon gilet pour laisser un débardeur blanc moulant prendre place << Alors Monsieur Windsor acceptes-tu le défi ? >>
Je m'en veux de ne pas avoir été là pour elle quand sa vie à été compliqué car quand la mienne s'est brisée elle était là. Mais je ne peux pas revenir en arrière. Elle a raison, c'est il y a longtemps. A présent nous sommes de nouveau là l'un pour l'autre et plus jamais ça ne se produira. Je ne veux plus la perdre de vue. Elle est importante pour moi. C'est ma meilleure amie et je ne veux plus que cette amitié s'efface. Je lui dit de vive voix. Elle me répond qu'elle me prend au sérieux et je lui sourit avant de déposer un bisou sur sa joue « Tu as bien raison, je suis sincère » Mais la légèreté se perd quand elle parle de son père et de sa philosophie de vie. Qui ne me convient pas du tout. Ma fille est morte et je ne pense pas qu'une quelconque mauvaise action dans n'importe laquelle de mes vies ne pouvait justifier la mort d'une petite fille innocente. Si vraiment je méritais un châtiment divin, ça aurait dût s'abattre sur moi. Alors je change de sujet car je sens que je vais craquer. Perdre ma fille est la pire des épreuves. Je n'arrive pas à m'en remettre. Chaque fois que je croise un enfant je revois le visage de ma fille et j'ai envie de fondre en larme. D'ailleurs ces saloperies de larmes montent vers mes yeux. Heureusement Aziadée vient me sauver la mise en léchant mon visage. Cette boule de poil est vraiment affreusement mal dressée. Mais je fond déjà face à elle. Alors je lui présente en lui donnant. Le prénom lui semble étrange, je sais bien. Mais j'adore ce nom moi. Puis on passe dans la pièce la plus importante pour notre voyage. De quoi bien se divertir pendant les nombreuses heures de vol. Je m'amuse légèrement face à son émerveillement. Pour moi c'est si banal ce genre de chose. « C'est le jet royal beauté, je ne t'ai même pas montré les chambres et les salles de bain » Il y avait tout ce dont on avait besoin. Et d'ailleurs cet avion était presque aussi grand que mon appartement New-yorkais. Je laisse mon invitée choisir ce qu'elle veut faire. Elle hésite avant de choisir le baby foot. J'éclate de rire quand elle prétend pouvoir me mettre la pâté « Je n'ai aucun souvenir que ce soit déjà arrivé, mais certes tu peux tester ta chance » En réalité si elle m'a écrasé un tas de fois mais je suis bien trop fier pour l'admettre. Je m'approche du baby et sourit « Je prend les rouges et tu vas pleurer ma belle » J'attrape la balle pour la mettre en jeu mais je m'arrête « Dit moi si on mettait un peu de piment? Le perdant a un gage ? » J'ai envie de m'amuser pendant ce vol, pendant ce voyage.
J’ai bien réalisé que le sujet avait un tant soit peu agacer Markus alors quand il avait pris l’initiative de changer le sujet j’avais simplement suivis sans rien dire de plus parce que je ne voulais pas lui faire de mal où le forcer à parler. Alors simplement j’avais décidé de continuer le changement de conversation d’abord ça avait tournée autour de la chienne qui était réellement à croquer Mark’ avait fait un choix merveilleux comme toujours puis nous étions aller dans l’autre pièce où comme une idiote je m’étais émerveiller devant tant de beauté et de luxe… Il pouvait me prendre pour une naze, j’étais ainsi modeste et simple, je le regarde et je fais de gros yeux << Tu vas me dire que tu as des salles de bains et des chambres sérieusement ? >> je suis étonné, choquer de ce que j’entends je réalise une fois de plus qu’il vit réellement dans un autre monde que le mien, je galère simplement à payer l’eau pour me laver et lui collectionne les salles de bains le monde est fou quand même. Malgré cela le surnom me fait sourire, je trouve que sait charmant d’entendre sa bouche ‘ Beauté ‘ bien que je suis certaine qu’il a dû en appeler à la pelle par ce surnom-là. Alors que je restais choquer de l’immensité de l’avion je venais à choisir le baby foot directement je réanime des souvenirs concernant ce jeu et la remarque de Markus me fait rire << Aucun souvenir vraiment ? Tant de mauvaise foi ! >> je ris doucement le laissant prendre les rouges et je lève un sourcil << Tu ferais pleurer une femme ? On ne vous apprend pas la galanterie au pays des princes ? >> demandais-je le taquinant toujours. Je suis prête à jouer, prête à lui mettre la racler de sa vie juste pour lui ferme les clapets quand je remarque qu’il n’a pas lancé la balle, je le fixe et je lève un sourcil << Tu éveilles ma curiosité qu’elle genre de gage ? >> demandais-je en le fixant attentivement tout en souriant amuser, le temps d’un instant j’ai l’impression de revenir en arrière et d’être à l’université.
Tout ça est tellement naturel pour moi que par moment j'oublie que c'est fou pour la plupart des mortels. L'étonnement de ma camarade m'arrache un sourire amusé. « Je te le dirais pas alors » Mais je prend sa main et l'attire vers les fameuses chambre et salle de bain. Je lui fait un visite rapide de l'appareil. Je la regarde en souriant doucement « Alors mademoiselle on me croit à présent ? Et encore tu n'as pas vu celui de mon père ! » L'avion de mes parents est encore bien plus gros que celui là. On revient dans la salle de jeu et madame dit qu'elle vas me mettre la pâté au baby-foot. Il y a quelques années en effet je me faisais laminer mais ça je ne l'admet pas et puis les choses peuvent changer à présent. « Je te fais pleurer juste toi, tu es l'exception à la règle, soit flattée ! » Je met en jeu la balle tout en proposant nonchalamment un gage pour le perdant. Ou bien juste un gage pour elle car je compte bien la battre, ah ça oui. Je ne vais pas me laisser faire surtout vu le gage que j'ai en tête. D'ailleurs elle ne tarde pas à me demander à quel genre de chose je pense. Je souris doucement en commençant à jouer. « Et bien quand tu vas perdre, car tu vas perdre ma belle! Tu me ferras un magnifique strip-tease ! » Et comme pour illustrer ce que je viens de dire je parvient à mettre un but. Je la laisse remettre la balle en jeu avant de lui dire « Et toi si par miracle tu gagne que veux tu que je fasse ? » Je suis gentleman, je la laisse choisit tout de même.
