sippin' on sunshine / jakalee (+18)

« Oh y a pas que ça, tes doigts et tes lèvres aussi sont plutôt magiques... » Sourcil haussé et petit sourire en coin, j’imagine que c’est assez pour lui faire comprendre que le compliment me plait. C’est plutôt flatteur de l’entendre dire ça, ça prouve à quel point je n’ai pas perdu de mes performances même en restant avec le seul et même homme qui s’est avéré être un connard fini. Des performances qui veulent être mises à l’épreuve au plus vite ce soir. J’imagine que ma fille ne dort pas encore mais entre l’étage qui nous sépare, sa musique et l’eau de la douche, il va y avoir de quoi camoufler nos bruits même si je tenterai d’être discrète … autant que ça soit possible avec Jake et son habileté à me faire totalement perdre la tête. Ma patience ayant atteint ses limites, une fois dans la salle de bain je m’empresse de retirer tous vêtements de sur mon dos et me glisse sous l’eau. Celle-ci me fait un bien fou, élimine le sel sur ma peau mais aussi toutes traces de crème ou toutes sensations de chaleur dues aux longues minutes à bronzer. J’abandonne la sensation agréable de l’eau chaude sur mon visage pour me tourner vers l’entrée de la douche, prête à rappeler à Jake sa promesse de m’aider à me défaire du sel sur ma peau mais je n’en ai pas le temps. Avec une rapidité qui me fait sourire, le voilà près de moi, sa peau contre la mienne, son corps me propulsant contre le mur le plus proche. Ses lèvres sont sur les miennes avec une voracité qui me fait gémir, lui laissant le champ libre pour mêler nos langues. Mes mains glissent le long de son torse, jusqu’à ses épaules autour desquelles je passe mes bras. Sur la pointe des pieds pour tenter de casser notre différence de taille, ma bouche passe de la sienne à sa mâchoire jusque dans son cou et dépose une myriade de petits baisers sur ses épaules et le haut de son torse. Mes doigts repassent sur ses épaules, le long de son torse et descendent lentement vers son bas-ventre. L’arrière de la tête contre le mur, je l’observe en humectant mes lèvres, le cœur battant à tout rompre. Je meurs d’envie de plus, de redécouvrir les plaisirs qu’il est capable de m’offrir et malgré ça je prends mon temps. Oui, je l’allume sachant pertinemment que ce n’est pas nécessaire mais savoir que j’ai un tant soit peu de pouvoir sur lui c’est … glorifiant. « Je ne sais pas si je continue de torturer comme ça ou si je te laisse aller fouiller dans le tiroir sous l’évier pour attraper un préservatif et profiter immédiatement de tous tes atouts. » Comme s’il y avait réellement à réfléchir mais alors que ma main atteint son membre, je vois à quel point il apprécie et à quel point je pourrais lui faire perdre la tête juste comme de cette façon.

Je ne suis pas une personne très patiente dans la vie de tous les jours et même si j'adore jouer à qui fera craquer l'autre en premier, la plupart du temps, mon corps fini par parler pour moi et me trahir en désirant toujours plus. Je sais qu'après avoir passé la journée à chercher Ozalee, il est normal qu'à la seconde où je me retrouve seul avec elle, mon corps se colle automatiquement contre le sien ce qui lui fait probablement autant plaisir qu'à moi. Tellement qu'elle ne perd pas de temps à m'entraîner dans sa salle de bain pour se déshabiller et filer sous la douche. Voir son corps nu devant moi, je suis incapable de rester calme, incapable surtout de calmer mon bas-ventre qui en réclame constamment plus lorsque je suis en sa présence. Ne pensant à rien d'autre que d'aller la rejoindre, je retire tous mes vêtements, ne me préoccupe pas du tout de l'endroit où je les dépose et entre dans la douche la plaquant contre le mur, ne lâchant pas ses lèvres. Sur la pointe des pieds et surtout, après avoir bien profité de ses lèvres et de sa langue, elle descend ses baisers dans mon cou, sur ma mâchoire, sur le haut de mon torse ce qui suffit à me faire réagir. Si je m'écoutais, je la prendrais tout de suite, mais je ne peux pas faire ça, je dois d'abord nous laisser encore un peu de temps à jouer l'un de l'autre, à se provoquer même si je sais que ce jeu ne risque pas de durer bien longtemps avec tout ce que nous avons fait aussi aujourd'hui. Impossible de résister à la proximité de son corps contre le mien. Elle est parfaite et après toutes ces années à la désirer, je dois dire que je suis bien loin d'être déçu de pouvoir enfin profiter d'elle. Mon membre de plus en plus dur à chacun de ses gestes, j'agrippe ses cheveux, mordillant son lob d'oreille, empêchant tout grognement de sortir de ma bouche en sentant ses mains se promener sur mon corps et s'arrêter prêt de mon sexe. Bordel! Comment je dois résister à ça maintenant? « Je ne sais pas si je continue de torturer comme ça ou si je te laisse aller fouiller dans le tiroir sous l’évier pour attraper un préservatif et profiter immédiatement de tous tes atouts. » Sa main finalement à l'endroit où je veux qu'elle soit depuis mon entrée sous la douche, je n'arrive même plus à penser convenablement tellement ce simple geste me fait complètement perdre la tête et elle n'a encore rien fait. Même si je voulais me détacher d'elle, je ne peux pas, du moins pas maintenant puisque je sais que je vais devoir sortir de cette douche si je veux la prendre contre ce mur. Pour l'instant, je la laisse faire. Elle sait comment s'y prendre et je sais qu'elle ne pourra pas s'arrête vu ma réaction. « Tu te débrouilles plutôt bien pour la torture en ce moment... » Mon regard plongé dans le sien, je lui réclame presque de continuer tellement ce désir brûle en moi, mais pour jouer un peu d'elle moi aussi, je remonte mes deux mains sur ses hanches que je caresse très doucement et lentement, arrivant ensuite sur sa poitrine. Les frissons sur son corps me montrent cette excitation qui l'habite elle aussi et ça me fait sourire. Autant se faire encore un peu de plaisir.

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Pourquoi faut-il qu’il éveille tant de choses à chaque fois qu’il me touche ? Au début, j’ai mis ça sur le fait que mon corps, voire même tout mon être, attendait cet instant depuis si longtemps que le moindre effleurement me faisait perdre la tête. Maintenant que nous avons profité l’un de l’autre, découvert à quel point notre amitié améliorée nous plait, j’aurais imaginé que l’intensité de mes émotions auraient été moindre. Ce n’est pas le cas bien sûr et me contrôler tout au long de ces dernières heures c’est avéré plus ardu que je ne l’aurais pensé. Et maintenant qu’il est là, collé à moi, que nos baisers ne s’arrêtent que quand respirer est nécessaire, j’arrive à le chercher plus qu’à vouloir obtenir ce dont je veux immédiatement. Je torture Jake autant que je me torture tout en sachant que la récompense n’en sera que meilleure. La première fois s’est faite dans la précipitation, l’alcool nous ayant grandement aidé, mais là ce n’est pas ce que je veux. Je veux pouvoir découvrir tout, apprécier chacune de ses caresses, chacun de ses regardes et de chacun de ses baisers. Le souffle court, sans le repousser, je m’amuse à le taquiner, à faire réagir son corps autant que le mien réagit. C’est nettement moins visible que pour Jake, particulièrement lorsque ma main atteint son entrejambe et que je vois sa respiration se couper. Mes lèvres humidifiées, mon hésitation partagée, ce n’est pas pour autant que j’arrête de le caresser. « Tu te débrouilles plutôt bien pour la torture en ce moment... » Je ne cache pas ma fierté. Mes iris ne quittent pas ses yeux sombres. Pas même alors que ses mains se posent sur ses hanches et que ses doigts remontent le long de mon corps jusqu’à ma poitrine. Là, je mords ma lèvre, ferme les yeux quelques secondes puis frissonne sans m’en cacher. Mes caresses s’arrêtent et je capture son visage entre mes mains pour l’embrasser doucement. « On va se laver et ensuite … ensuite je ferais tout ce que tu veux mais dans mon lit. » La douche est très tentante mais elle ne sera pas pratique. Un jour, sans doute, mais là je veux profiter et pas m’épuiser plus que la journée l’a fait. Je le repousse enfin, attrape le gel douche que je verse dans ma main et le fais mousser pour ensuite les poser sur ses épaules. Je prends le temps de laver chaque centimètre de sa peau en résistant à mon envie de céder immédiatement. Rincé, c’est le shampoing que je prends et le regarde en souriant. « Va falloir te pencher monsieur le géant, t’es trop grand pour moi. Promis tu pourras en profiter aussi ensuite. » Je lui montre mes mains pleines de shampoing pour lui faire comprendre de pencher sa tête et me laisser faire mon travail.

Je n’arrive pas à savoir pourquoi elle me fait encore autant d’effet, mais c’est le cas. Son corps à nouveau nu devant moi, je suis incapable de regarder autre chose. J’analyse chaque parcelle de sa peau, chaque détail que je n’ai pas vu la dernière fois que nous nous sommes retrouvés dans mon lit elle et moi. Nous étions trop pressés d’arriver à nos fins, trop persuadé qu’une occasion comme celle-ci ne se reproduirait jamais et pourtant, nous voilà dans sa douche, mon corps brûlant de désir contre le sien. Il y a bien des choses que j’aimerais lui faire en ce moment, mais j’ai aussi envie de prendre le temps de tout découvrir d’elle, de son corps. De goûter ses lèvres sucrées encore et encore et de poser des baisers un peu partout sur elle. La chaleur monte, surtout lorsqu’elle commence à jouer avec moi, avec mon corps. Oui, elle est douée dans la torture, elle sait comment me donner envie d’elle et ne pas aller jusqu’au bout. « On va se laver et ensuite … ensuite je ferais tout ce que tu veux mais dans mon lit. » C’est sans doute une meilleure idée quoique la douche aurait aussi été une bonne idée. Ce n’est pas compliqué de toute façon, Ozalee je pourrais la prendre n’importe où et surtout sur n’importe quelle surface, mais ça, je vais éviter de lui dire. Seulement acquiescer que c’est sans doute plus responsable de se laver - puisque j’en ai tout autant envie – puis ensuite d’aller au lit pour s’amuser encore plus. « Je retiens seulement la partie où tu vas faire tout ce que je veux, mais ça me va. » Évidemment que ça me va. Je ne connais aucun homme qui refuserait de passer du temps avec cette femme et encore plus avec ce qu’elle me dit. Ses caresses ne s’arrêtent pas et ma respiration se coupe, appréciant chacun de ses gestes. Ses lèvres plaquées sur les miennes, je l’embrasse sans vouloir m’arrêter. Je suis définitivement obsédé par ses lèvres, par ce goût, cette douceur. Me repoussant avec sa main, elle prend rapidement le gel douche et commence à me laver en prenant bien soin de laver chaque centimètre de mon corps, ce qui me donne encore plus envie d’elle, mais je résiste sans pour autant m’empêcher de soupirer d’aise par la même occasion. « Va falloir te pencher monsieur le géant, t’es trop grand pour moi. Promis tu pourras en profiter aussi ensuite. », « C’est pas moi qui est géant, c’est toi qui n’est pas suffisamment grande. » Souriant grandement pour la taquiner puis, je me penche comme madame me l’ordonne et la laisse me laver les cheveux comme elle le peut. Notre différence de grandeur est pourtant bien flagrante et je n’ai donc pas trop le choix de me baisser à son niveau pour la laisser faire. Une fois mon corps et mes cheveux rincés, c’est à son tour maintenant. Appliquant le gel douche dans mes mains, je prends bien mon temps, frotte partout sur son corps, prenant bien mon temps lorsque j’arrive à ses seins et d’autres endroits qui m’excitent beaucoup trop. Me mordant l’intérieur de la joue, je retiens tous les sons voulant sortir de ma bouche en sentant mon membre devenir de plus en plus dur. Puis une fois le sel retiré du corps de madame, je prends le shampoing et l’applique dans ses cheveux, lui massant la tempe par la même occasion, ce qui lui fera sans doute du bien.

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« Je retiens seulement la partie où tu vas faire tout ce que je veux, mais ça me va. » Sourcil arqué, sourire narquois au coin des lèvres, je n’ai pas besoin de dire quoi que ce soit. Il pourra me faire ce qu’il veut, me faire faire ce que bon lui semble, je serais d’accord. Il ne dépassera pas la limite, j’ai une totale confiance en lui, et je suis assez curieuse pour accepter de tenter ce qu’il voudra. Si tant est qu’il ait des idées particulières, chose que nous verrons après nous être sagement lavés. Je prends un certain plaisir à explorer son corps en essayant d’être aussi innocente que possible. Voir Jake nu la première fois a été quelque chose mais étant donné l’alcool que j’avais le sang, je ne me souviens pas de tout dans les détails. C’est le genre de type gigantesque aux muscles saillants grâce à sport qu’il ne vaut mieux pas chercher. Moi, ça m’impressionne et pouvoir glisser mes doigts partout sur lui est presqu’une fierté. Tout autant que sentir certains muscles se contracter à mon passage ainsi me prouver qu’il fait de son mieux pour se contenir alors qu’il en veut tellement plus. Pour être dans le même état, je le comprends et fais en sorte de m’appliquer en allant le plus vite possible. Malgré l’impatience, nous débarrasser du sel de l’océan sur notre peau me semblait plus important pour un moment plus agréable par la suite, sauf que retirer et laver ses cheveux s’avère compliqué pour ma taille petite comparée à la sienne. « C’est pas moi qui est géant, c’est toi qui n’est pas suffisamment grande. » Mon poing va à la rencontre de son épaule. Pas assez fort pour lui faire mais assez pour qu’il le sente passer. « T’approche les deux mètres, si ce n’est pas géant c’est quoi alors ? » J’apprécie qu’il se soit penché pour me laisser faire et une fois monsieur propre, je le laisse s’occuper de ma petite personne. Paupières closes, contrairement à lui je ne cache pas le plaisir de sentir ses mains passer partout. Le pire est que ça me détend, me permets d’oublier la fatigue ou toute l’inquiétude qui me ronge depuis mon retour. Trop de questions finalement chassées par les mains parfaites de Jake. Dos à lui pour lui permettre de nettoyer mes cheveux sans être dérangé, je gémis un peu plus lorsqu’il masse mes temps. « Je devrais peut-être te demander de me laver plus souvent. » Je souffle en faisant un pas qui colle mon dos à son torse. Le laissant terminer son travail, une fois rincés l’un comme l’autre, je coupe l’eau, attrape une serviette et lui en lance une. « Il n’est pas question que mon lit devienne une piscine. » J’explique en séchant rapidement mon corps et en m’appliquant un peu plus sur mes cheveux. Serviette de retour à sa place, tournée vers Jake, je recule doucement vers ma chambre, continuant ainsi en lui faisant signe de me rejoindre jusqu’à m’arrête devant mon lit. « Alors ? Qu’est-ce que tu voudrais que je fasse maintenant ? » Je le questionne en caressant son torse, mes iris rivés vers son regard.

C'est exactement de ça dont je parlais lorsque je mentionnais ses doigts magiques. Ils n'ont qu'à frôler mon corps et je perds complètement la tête. Faut mentionner qu'elle sait ce qu'elle fait, elle sait aussi ce qui me fait plaisir visiblement et comme j'ai été tendu toute la journée par tout ce petit jeu de séduction qui s'est installé entre nous, il m'en faut peu pour craquer une fois son corps nu contre le mien. Surtout lorsqu'elle se met à me laver et que mes muscles se tendent seulement en sentant le bout de ses doigts. Elle a ce pouvoir sur moi que je n'arrive pas à comprendre. Je pensais que c'était définitivement dû à toutes ces années à attendre à parvenir à mes fins avec elle ou bien l'alcool qui trouvait dans mon corps la dernière fois, mais il y a définitivement plus que cela et j'ignore vraiment de quoi il s'agît. Mes yeux la dévorent du regard au même moment où elle termine de me rincer, me demandant de l'aider un peu et de me baisser pour au moins être à sa hauteur et qu'elle puisse atteindre ma tête. Son commentaire me fait rire, mais pas autant que le petit coup de poing qu'elle me donne sur l'épaule probablement pour me punir de m'être moqué de sa petite taille, même si, honnêtement, je n'ai rien contre. « T'approche les deux mètres, si ce n'est pas géant c'est quoi alors ? », « Il faut bien que ma grandeur soit proportionnée avec le reste de mon corps tu ne crois pas? » Je lui fais un petit clin d'oeil avant de sourire, presque certain qu'elle va comprendre ma référence puis lorsque c'est à mon tour de la laver, je m'applique du mieux que je peux pour la faire réagir tout comme elle a réussi à le faire, même plus. L'entendre gémir me satisfait amplement, surtout lorsque je vois qu'elle en profite vraiment en fermant les yeux. Lui massant doucement les tempes, son dos contre mon torse, je glisse ensuite mes mains sur ses épaules que je masse aussi un court moment avant de couper l'eau de la douche. « Je devrais peut-être te demander de me laver plus souvent. », « Si c'est une invitation à revenir, je ne pense pas refuser ça un jour. » Ce serait bien con de ma part de toute façon. Autant en profiter pendant qu'elle est libre et que je le suis. Avec notre malchance, elle trouvera quelqu'un bientôt même si ce n'est pas ce qu'elle souhaite et je vais me retrouver encore une fois, seul comme un con. « Il n’est pas question que mon lit devienne une piscine. » Sortant de la douche avec elle, je prends la serviette qu'elle me donne et me sèche du mieux que je peux, rejoignant ensuite sa chambre. « Alors ? Qu’est-ce que tu voudrais que je fasse maintenant ? » Oh il y a un bon nombre de choses que j'aimerais faire avec elle, mais par où commencer? Ça je n'en sais rien. J'aimerais bien savoir ce qui lui plaît aussi, mais peut-être vaut-il mieux commencer simple. « Et si tu commençais par continuer ce que tu allais faire juste avant de me laver? » Prenant sa main, je viens la placer près de mon membre, un sourire narquois maintenant présent sur mes lèvres. Elle pourrait honnêtement me faire tout ce qu'elle veut et je serais partant pour tout.

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« Il faut bien que ma grandeur soit proportionnée avec le reste de mon corps tu ne crois pas ? » Mes sourcils se soulèvent. J’essaye de cacher mon amusement mais c’est difficile. Sans tenter d’être discrète, je baisse les yeux vers son bas-ventre et passe ma langue sur mes lèvres. Dire qu’il n’est pas bien fait également de ce côté-là me ferait mentir mais ça je l’ai su la nuit où j’ai pu profiter de lui – et qu’il a pu profiter de moi. Pas maintenant. Il ne faut pas céder tout de suite, attendre d’être sortis de la douche avant de faire quoi que ce soit. J’en meurs d’envie, surtout avec notre proximité actuelle mais nous avons su résister toute la journée nous pouvons bien attendre encore quelques minutes, aussi difficile que ça semble être. Et puis ce petit massage improvisé auquel j’ai le droit n’est pas désagréable. Ça me détend en même temps que la sensation de saleté et de sel sur la peau disparait. Je n’aurais rien eu contre y avoir le droit plus longtemps toutefois je pense que nous avons une toute autre envie, un autre besoin, à assouvir en priorité. « Si c'est une invitation à revenir, je ne pense pas refuser ça un jour. » Rictus satisfait au coin des lèvres, je n’ajoute rien et me contente de sortir de la douche. Même si tout ceci est agréable je ne me sens pas prête à laisser quelqu’un être aussi régulièrement dans ma vie, j’aurais trop peur des conséquences et de ma facilité à m’attacher. Or c’est une chose dont je ne veux plus. Probablement est-ce bête et que je passerais à côté de quelque chose seulement je ne peux pas me faire à l’idée de souffrir encore une fois ni même de le faire souffrir lui. Enfin dans ma chambre, les mollets contre le pied de mon lit et Jake de nouveau très proche, je le laisse décider de ce qu’il attend de moi. « Et si tu commençais par continuer ce que tu allais faire juste avant de me laver ? » Les yeux rivés sur lui, ma main proche de son entrejambe, je ne me le fais pas dire deux fois. Ma main le caresse habilement. Je prends autant de plaisir à lui faire du bien que lui à en recevoir. Je mords ma lèvre, l’observe perdre un peu plus pied à chaque caresse, puis attrape l’une de ses mains pour la guider vers mon intimité. Si lui veut prendre du plaisir, il peut également voir à quel point je suis prête à plus, tellement plus. Excitée et de plus en plus impatiente, je tente néanmoins de ne pas trop accélérer mes mouvements. « Je continue comme ça ou tu comptes me prendre à un moment donné ? » Parce que s’il veut que je m’occupe uniquement de lui pour ce premier round il n’a qu’à me le dire mais ce n’est certainement pas avec ma main que je l’amènerai à l’orgasme.

Je souris bien fier une nouvelle fois en voyant ses yeux qui se baissent pour regarder mon membre après avoir passé un commentaire sur mon corps et sa proportion. Elle sait déjà très bien à quoi s'attendre à ce niveau-là de toute façon puisque lors de notre première nuit ensemble, il me semble qu'elle l'a senti plusieurs fois dans son corps et elle en réclamait sans cesse un peu plus, ce que je n'ai pas refusé évidemment et que je ne compte pas faire non plus ce soir, surtout maintenant que l'envie est encore plus présente. Des caresses sous la douche c'est bien, mais je veux bien plus. Je veux atteindre l'extase avec elle, je veux lui faire perdre pied autant de fois qu'elle le voudra, la faire gémir bref. C'est sans doute pour cette raison que nous nous lavons rapidement et qu'une fois sortie de la douche, elle me tend la serviette, je me sèche et elle fait la même chose. Juste avant de la rejoindre dans la chambre, je n'oublie pas de prendre un préservatif dans la boîte sous l'évier comme elle me l'a dit tout à l'heure puisque je sais qu'une fois dans la chambre, je ne vais pas avoir envie de quitter ce corps parfait pour retourner dans la salle de bain - sauf si, évidemment, elle demande un deuxième round, mais peut-être a-t-elle une autre boîte plus près du lit aussi, je n'en sais rien. Ce détail oublié et surtout à régler plus tard, je m'approche finalement d'elle, gardant le préservatif dans ma main alors que la sienne vient toucher mon membre et le caresser. Dieu qu'elle est habile, bien que je n'en doutais pas. Mon sexe devenant de plus en plus dur, je ne me retiens pas pour grogner contre ses lèvres avant de l'embrasser et la laisser continuer. Prenant mon autre main, elle me fait sentir à quel point elle est excitée et ça me fait sourire. Oui, elle est définitivement prête à obtenir plus de moi et honnêtement, je ne demande que ça. « Je continue comme ça ou tu comptes me prendre à un moment donné ? », « On continuera une autre fois, j'ai bien plus important à faire. » Sa lèvre mordue, je retire le préservatif de son emballage et le pose dans sa main, la laissant me l'installer afin de continuer un peu cette excitation et tension sexuelle monter entre nous deux. Une fois fait, je ne perds pas de temps, passe mes mains sous ses cuisses pour la soulever et la poser finalement sur le lit. En quelques secondes je viens la rejoindre, écarte ses jambes doucement et entre en elle sans attendre plus longtemps nous arrachant à tous les deux un gémissement à l'unissons. Quelques mouvements en elle, et je sens mes muscles se tendrent de plus en plus. Ce désir de la posséder complètement bien présent, je vais et viens en elle tentant à chaque fois d'aller de plus en plus loin.

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J’en ai assez d’attendre et je pense que ça ce se sent de plus en plus. Tout comme ça se voit également. SI mon corps exprime nettement moins clairement mon désir que celui de Jake, je suis pourtant dans le même état. J’ai envie de plus que de simples baisers, envie de plus que de simples caresses. Je le veux tout entier, son corps contre le mien, dans le mien. Bon sang, oui ! Je veux qu’il me possède comme il l’a si bien fait lors de nos retrouvailles. Je veux qu’il profite de moi et profiter de lui. Ça ne peut pas se passer au pied de mon lit, je préfère clairement que nous soyons sur ce lit peu importe la position que nous adopterons. Mais si Jake veut que je le fasse languir, se contenter de prendre du plaisir plutôt que d’en donner, je peux aussi le faire. Il aura seulement intérêt à m’en donner tout autant par la suite – ce dont je ne doute pas un seul instant. « On continuera une autre fois, j'ai bien plus important à faire. » Un large sourire au coin des lèvres, je regarde le petit emballage qui me tend et le prends avec soin. Il ne me faut pas longtemps pour poser la protection sur son membre bien dressé même si j’en profite pour lui promulguer d’autres caresses qui le font soupirer. Dans ses bras, soulevée avec habileté, je passe mes bras autour de ses épaules y compris une fois allongée sur le lit. De cette façon je l’empêche de m’échapper à présent que les choses sérieuses vont pouvoir débuter. Et il ne perd pas de temps. S’introduisant directement en moi, je geins aussitôt, me cambre un instant pour ensuite passer mes jambes autour de sa taille. Il n’y a pas à dire, cette connexion entre nous est toujours aussi magique. Comme quoi ce n’était pas l’alcool qui m’aidait à ressentir tout de façon décuplée c’est Jake, seulement Jake. Mes lèvres vont chercher les siennes, l’embrasse par à-coup, entre chaque soupires que je n’arrive pas à contenir. Ses mouvements sont lents mais suffisant pour provoquer des frissons visibles sur tout mon épiderme. Je pourrais lui dire combien j’aime ce qu’il me fait mais les mots ne suffiraient pas, mon regard lui devrait convenir. Lui ainsi que mes ongles qui s’enfoncent dans le dos du brun et le griffe à mesure que le plaisir grimpe. Passer des heures à se chercher, à se toucher, c’est assez pour que quelques coups de rein suffisent à me faire gémir plus fort. Je me tends un peu plus, le griffe plus encore, jusqu’à ne plus en pouvoir. Je me resserre autour de lui et ne peux retenir mon cri mélangé à son prénom alors que l’orgasme me frappe brutalement, magiquement et que tout mon corps se retrouve secoué de spasmes.

Même si j'aime bien prendre mon temps, admirer ses courbes parfaites et sentir son envie monter de plus en plus, je suis aussi beaucoup trop près du but pour m'arrêter là, encore plus si ce n'est que pour recevoir quelques caresses qui, j'en conviens, me font un bien fou, mais pas autant que lorsque je vais la prendre dans ce lit et l'entendre gémir aussi souvent qu'elle le voudra. Oui, ça j'en rêve depuis y avoir goûter une première fois et je sais que je vais avoir beaucoup de difficultés à m'en passer si ça ne se reproduit pas très souvent. Tous les deux incapable de nous projetter dans un avenir où nous voulons être en couple, je suis plutôt ravi d'être du même avis qu'elle en fait et je sais qu'ainsi, personne ne risque de se faire briser le coeur si nous sommes tous les deux d'accord sur le fait qu'il n'y aura rien de plus qu'une amitié améliorée. Elle est célibataire, je le suis aussi, autant en profiter surtout lorsque nous sommes attirés physiquement l'un envers l'autre depuis si longtemps. J'évite évidemment de lui mentionner qu'à l'époque, j'aurais souhaité être bien plus puisque de toute façon, bien des choses ont changés depuis et que je ne juge pas nécessaire de lui faire part de ça. Surtout que j'ai des choses bien plus importantes à faire en ce moment et je le réalise de plus en plus lorsque ses mains viennent installer le préservatif sur mon membre, ne perdant pas plus de temps qu'il faut, ses jambes autour de mon corps me rapproche encore plus d'elle, me permettant des mouvements encore plus agréables en elle. Des mouvements peut-être pas aussi rapides et brusques que la première fois et pourtant, d'autant plus agréables. Ses gémissements me le confirme d'ailleurs tout comme ses ongles qui griffent mon dos et me laisseront sans doute quelques marques après son passage. Ses soupires et gémissements m'encouragent à continuer, à aller et venir en elle autant que je peux. J'embrasse ses lèvres, descend directement vers son cou que j'embrasse, mordille, suçote, tout pour lui laisser une marque à elle aussi, mais surtout parce que je ne peux pas m'empêcher de goûter à sa peau si douce. C'est voir toutes ses réactions. l'entendre gémir mon prénom et la sentir se resserer sur mon membre qui me fait gémir à mon tour, plus que je ne le devrais jusqu'à sentir dans mon bas ventre et aussi dans tout mon corps cette extase qui se propage en moi, m'oblige à contracter tous mes muscles avant d'atteindre l'orgasme tout juste après elle. Putain c'que c'est bon. Comme si nos deux corps étaient fait pour être l'un dans l'autre. Il n'y a pas à dire, cette connexion est définitivement là et je ne suis pas certain de vouloir l'arrêter. Ma respiration presque coupée, je pose plusieurs baisers sur sa peau, arrivant à sa poitrine généreuse qui s'offre à moi. Ma langue, mes dents, mes lèvres, tout s'active pour ne pas arrêter son plaisir.

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