sippin' on sunshine / jakalee (+18)

Le sang tape fort dans mes tempes, ma respiration peine à se calmer. Ma poitrine monte et descend rapidement et mon corps est perlé de sueur. C’était rapide mais tellement bon. La conclusion parfaite de longues heures de tentation. Heureuse que les murs soient assez épais et que ma chambre soit à l’étage, je n’ai même pas été capable de retenir mes cris, de me retenir d’exprimer le plaisir qu’il a su me procurer. Je détends mes mains, caresse les endroits où il aura quelques griffures dans les jours à venir la tête penchée en arrière pour le laisser embrasser mon cou. Ça pourrait s’arrêter là mais où serait l’amusement ? Jake veut en profiter autant que moi, profiter des heures que nous avons devant nous avant qu’il ne soit forcé de partir. A moins de trouver un prétexte quant à sa présence à la maison demain matin, lorsque Winnie se lèvera pour déjeuner. Est-ce vraiment le moment de penser à ça de toute façon ? De toute manière j’arrête à l’instant où je sens ses lèvres quitter mon cou pour aller explorer ma poitrine. Je baisse la tête pour l’observer faire jusqu’à ne plus pouvoir. Mes doigts glissés dans ses cheveux, je tire un peu dessus lorsque ses dents viennent mordiller ma peau. Mon corps ne s’est pas encore remis de l’orgasme et réagit très vite au traitement qu’il offre à ma poitrine. Je geins déjà, tente de pas trop bouger pour en profiter le plus possible. « Plus bas. » Je souffle en croisant son regard lorsque le sien remonte vers moi. J’arque un sourcil pour le défier de me tenir tête. Il est joueur, je suis joueuse et pour le moment je veux que ce petit jeu se termine plus bas sur mon corps. Il sait que je lui rendrais la pareille, que je n’ai jamais été égoïste de ce côté-là. De toute manière après notre rapide orgasme, son corps a besoin de quelques minutes pour se remettre et repartir pour le deuxième round. Ce n’est pas exagéré de ma part que de lui demander de me donner un peu de plaisir en attendant, si ? Les lèvres de Jake à quelques centimètres de ma poitrine, je passe l’index sur celles-ci. « Je te promets qu’avant que le jour se lève je t’aurais remercié comme il se doit. » Ou peut-être au réveil si je prends le risque de le laisser passer la nuit complète ici. Je doute sincèrement qu’il soit contre l’idée d’un réveil avec une petite gâterie, à moins de ne pas être normal et étant donné les réactions de son corps lorsque nous sommes trop proches, je sais qu’il ne pourra pas dire non.

Rapide, mais tellement parfait après cette journée pleine de tensions. Je sais que de toute façon, ce n'est pas terminé. Nous avons toute la nuit pour continuer de profiter l'un de l'autre comme ça et je ne compte pas m'arrêter tout de suite. Tellement envie d'elle encore que je ne perds pas de temps à reposer mes mains sur son corps et des baisers dans son cou, sur sa poitrine. J'en veux tellement plus, mais je vais d'abord commencer par reprendre ma respiration, même si, en forme comme je suis, je pourrais déjà recommencer pour un round deux. Ne la laissant pas réellement se reposer, je l'entends déjà gémir alors que mes lèvres et ma langue s'amusent à redécouvrir son corps d'une des meilleures façons qui soit. Je ne peux pas m'arrêter, pas maintenant qu'elle me démontre aimer tout ce que je lui fais. Elle tire un peu mes cheveux, chaque fois que je mordille ou dépose ma langue sur elle. « Plus bas. » Souriant contre sa peau, sa demande ne peut pas être plus clair. En croisant son regard, je comprends immédiatement que ce n'est pas qu'une demande et de toute manière, je ne comptais pas refuser, elle n'a même pas besoin de m'y obliger. « Je te promets qu’avant que le jour se lève je t’aurais remercié comme il se doit. » C'est certain que proposé de la sorte, je ne peux certainement pas refuser et elle le sait. De toute façon, même avant qu'elle le propose, je comptais déjà lui procurer du plaisir et descendre plus bas comme elle me le demande. Jouant encore un peu avec elle, je frôle son intimité avec mes doigts avant de descendre mes lèvres prenant bien soin d'embrasser une nouvelle fois sa poitrine puis son ventre, ses jambes. Chacun de mes gestes fait qu'elle se cambre de plus en plus, qu'elle agrippe mes cheveux un peu plus brusquement, mais c'est surtout lorsque j'arrive finalement à la destination qu'elle désire et que ma langue entre en contact avec son point sensible qu'elle gémis mon prénom, ce qui me fait complètement perdre la tête, mais je me concentre sur elle, sur ce plaisir que j'ai envie de lui procurer. L'entendre crier encore plus parce que je lui fait du bien.

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Il fait beaucoup trop chaud d’un coup. Ma chambre est grande pourtant, ce qui ne suffit pas à empêcher mon corps de s’embraser très, très vite. Jake en est le fautif. Ses baisers, ses caresses et l’habileté qu’il a de me faire réagir suffisent à faire monter la température. Le genre de chaleur qui est loin d’être désagréable malgré l’impression de suffoquer à chaque fois que ça devient trop intense. J’arrête par moment de respirer avant de soupirer d’aise, tirant sur ses cheveux encore humides après notre douche. Mais lui ne s’arrête pas là, encore moins après m’avoir entendu lui demander d’aller plus bas, de m’offrir une nouvelle dose de bonheur dont je suis si friande. Son sourire accélère les battements de mon cœur plus qu’il ne le devrait mais je mets ça sur le fait qu’il m’a fait atteindre l’extase très vite. Ça mais aussi parce qu’il continu de jouer avec moi malgré mon corps et mes terminaisons nerveuses encore très sensibles. J’insiste un peu, lui promettant une sorte de récompense alors que je devrais savoir qu’il ne m’aurait rien refusé, pas alors qu’il semble adorer découvrir chaque parcelle de ma peau plus qu’il n’a pu le faire lors de notre première nuit. Et voilà que je me tends un peu plus tandis que sa bouche explore mon ventre, l’intérieure de mes cuisses puis l’exacte endroit où je le voulais. Son prénom m’échappe aussitôt dans une espèce de couinement dont j’aurais totalement eu honte en temps normal. Une main toujours dans ses cheveux, l’autre part agripper l’oreiller au-dessus de ma tête. Mes ongles s’enfoncent dedans à mesure que l’électricité se propage en moi. Je mords mes lèvres, essaye d’être silencieuse, de ne pas trop bouger. Ce sont les bras de Jake qui me maintiennent en place après quelques secondes à m’agiter et c’est là que je perds totalement la tête. Celle-ci part en arrière contre le matelas, ma lèvre mordue jusqu’au sang pour essayer de ne pas crier. C’est peine perdue. Non seulement je me blesse un peu – ce que je ne sens pas du tout – mais en plus de ça un cri de plaisir glisse entre mes lèvres, résonne dans la pièce. Nouvel orgasme puissant qui me coupe le souffle. Pendant un court moment je ne suis plus là. Transportée dans un tout autre monde, il me faut de petites secondes pour reprendre mes esprits et remarquer qu’il monte vers mes lèvres qui l’accueillent avec plaisir malgré ma petite coupure. Ma langue rejoint la sienne et lascivement elles s’effleurent. Mes bras autour de son cou, je l’empêche de m’échapper une nouvelle fois et écarte ma bouche que lorsque respirer s’avère obligatoire. « Qui a des lèvres magiques maintenant ? » Chuchoté-je en déposant un bref baiser sur celles de Jake.

Son corps contre le mien me fait réagir d’une façon que personne d’autre n’a réussi à le faire avant. Comme si cette connexion, cette tension sexuelle entre nous deux était tellement grande qu’elle passe par ce désir incroyable que j’ai pour elle. Ses lèvres douces et pulpeuses que je ne peux m’empêcher d’embrasser, son corps bouillant qui réagit à chacune de mes caresses. C’est impossible pour moi de ne pas réagir de la même façon en fait, de ne pas apprécier chaque gémissement qui sort de sa bouche. C’est même très flatteur de l’entendre, c’est une preuve pour moi qu’elle apprécie vraiment, même qu’elle en réclame plus et moi, je ne perds pas de temps à lui procurer encore du plaisir. Encore essoufflé de cet orgasme agréable bien que rapide, je suis déterminé à la faire crier à nouveau et lorsqu’elle me demande d’aller plus bas, me promettant de me faire plaisir à moi aussi, je ne peux que sourire puisque peu importe ce qu’elle me promet en retour, je l’aurais tout de même fait. Bon, ce n’est pas moi qui vais me plaindre si elle décide par la suite de me faire plaisir, mais tout de même. À la seconde où mes lèvres se posent à nouveau sur son corps, je sens immédiatement qu’elle apprécie tout ce que je lui fais. Ses réactions me donnent envie de continuer encore et encore bien que je sais pertinemment qu’elle ne pourra pas tenir aussi longtemps. Tous les deux bien tendu depuis le début de la journée, elle se laisse aller aussi rapidement que je l’ai fait tout à l’heure, raison est que nous nous désirons tous les deux tellement. Ses soupires de satisfaction vont me faire perdre complètement la tête, autant que son corps qui se tend dès que je touche son point sensible. Mes bras tentent de la retenir de trop bouger. Elle s’agrippe à tout ce qu’elle peut, me griffe encore le dos ce qui ne fait que faire augmenter mon excitation à moi aussi. C’est exactement de ça dont j’ai rêver pendant des années lorsque nous étions plus jeunes, mais en ce moment c’est encore mieux puisque je suis vraiment plus expérimenté que je l’étais à l’époque et que je peux lui donner exactement ce qu’elle veut. Lèvre mordue, je sais qu’elle tente de se retenir pour ne pas que sa fille arrive à entendre nos bruits, mais elle n’y arrive pas, et je le sens dans tout son corps qu’elle ne va pas tarder à céder. Je m’applique donc à continuer, et ce gémissement qu’elle pousse au même moment où ses mains se retiennent à l’oreiller, je le sens jusque dans mon bas ventre tellement ça m’excite de la voir aussi réceptive. Juste avec mes lèvres et ma langue, j’arrive à lui faire atteindre un autre orgasme et ce visage qu’elle fait, ça vaut de l’or. « Qui a des lèvres magiques maintenant ? » Je ris avant de l’embrasser à nouveau et de glisser une mèche de ses cheveux derrière son oreille. « Alors on est deux à en avoir. » Dis-je avec mon sourire charmeur, un peu trop fier de moi suite à ce compliment. Quoique, ses réactions en témoignait déjà énormément.

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Je redescends sur terre comme je le peux après un second orgasme en si peu de temps. Le souffle court, le sang qui bat contre mes tempes, dans mes oreilles, je suis sourde durant les quelques secondes parfaites au cours desquelles je suis dans un autre monde. Putain … J’en ai eu des partenaires et des très bons mais là, ça bat tout ce que j’ai pu vivre avant et je sais même si ça ne me plait pas que ça n’a rien à voir avec l’impatience de vivre des moments avec Jake. C’est plus. Assez pour me faire paniquer quelques instants. Ne pas glisser sur cette voie, ce n’est pas une bonne idée. Tenir ma promesse de ne pas m’amouracher aussi facilement que j’en ai l’habitude. Je hais ce côté fleur bleue de ma personnalité, ce défaut de toujours espérer la belle histoire d’amour qui ne finira pas mal. Clairement pas écrit pour moi ça. Je n’ai pas envie de gâcher quoi que ce soit entre nous alors ce que je pense ressentir, je le fais taire. Autant me dire que c’est seulement dû au fait qu’il m’a fait jouir deux fois de suite sans que je puisse me reposer. Mais dieu que c’était bon ! Pas sûre que son dos doublement griffer soit du même avis mais je ne m’en excuserai pas. Je suis assez fière de lui laisser des marques à chaque fois, tout comme je sais que je vais en avoir sur la poitrine et dans mon cou pendant quelques jours. Loin d’être prude, les commentaires à ce sujet ne me font pas peur. « Alors on est deux à en avoir. » Mon rire, plus léger à cause de la fatigue, se mélange au sien. Dans un nouveau baiser qui vient à une fois encore empêcher toute connexion entre mes neurones, je pousse sur son épaule, le bascule pour me retrouver sur lui. Assise sur Jake et redressée, j’attrape mes cheveux pour les rassembler sur un côté sans le quitter des yeux. Comment pourrais-je avec une telle perfection ? Je ne fais rien d’autre pour le moment hormis glisser le bout de mes doigts le long de son torse et les faire remonter lentement. Ils passent ensuite sur ses épaules, s’aventurent sur ses bras aussi loin que je puisse aller sans avoir à bouger. Mon attention reste rivée sur le visage de Jake, ses lèvres mais surtout son regard qui s’accroche au mien. Mes doigts remontent, passent sur sa bouche alors que je me penche vers celle-ci. Je dépose un baiser, puis un second et l’embrasse plus sérieusement. Beaucoup trop de tendresse dans mes gestes et je n’arrive pas à m’arrêter. Peu importe le jeu dangereux auquel nous sommes en train de jouer, j’aime cette douceur et cette simplicité. J’aime l’idée que ça ne soit pas du sexe que pour du sexe sans pour autant le dire clairement et même si mes gestes peuvent me trahir. Je me redresse à nouveau, mes mains retrouvent leur place sur son torse que je caresse. « Reste jusqu’à demain. » Demandé-je sans bouger et sans arrêter mes caresses sur sa peau. « Je trouverai une excuse pour ta présence au petit-déjeuner mais je voudrais que tu restes. »

Cette fille va me rendre complètement fou. Elle a cette façon de me regarder, de plonger son regard dans le mien qui pourrait me faire complètement perdre la tête autant que ses gémissements qui sonnent si bien dans mes oreilles. Il y a une partie de moi qui a envie de rester contre elle longtemps encore, de caresser sa peau, d'être plus tendre que je ne l'ai jamais été avec personne auparavant. Et à la seconde où je pense à ça, où je pense à l'idée que cette relation ne tourne plus complètement autour du sexe, j'ai aussi cette crainte de me laisser aller dans quelque chose qui pourrait vraisemblablement se diriger vers une relation et cette idée qui me terrifie normalement, ne paraît pas si horrible que cela en ce moment. Je chasse pourtant cette pensée de ma tête, tente uniquement de me concentrer sur elle puisqu'elle mérite que je sois à cent pour cent présent. Reprenant son souffle comme elle le peut avec les deux orgasmes que je viens tout juste de lui donner, je glisse mes doigts sur elle, frôle à nouveau sa poitrine ce qui la fait à nouveau frissonner. Si peu pour la faire réagir et mon sourire ne fait que s'agrandir en la regardant, en plongeant mon regard dans ses yeux si parfait, si ensorcelant à vrai dire. Elle a ce quelque chose qui m'empêche de me concentrer, qui fait que je me perds constamment dans un autre monde avec elle, ne voulant pas du tout revenir sur Terre. Oubliant même les marques qu'elle a sans doute fait sur mon dos puisque de toute façon je m'en fiche. Plutôt fier de lui avoir probablement laissé, à mon tour, une partie de moi sur son corps. Cette douceur qui s'empare d'elle et me fait du bien au moment où elle inverse les rôles et se retrouve sur moi. Ce n'est même plus une question de sexe, il n'y a qu'elle et moi, dans cette bulle que je ne pensais jamais retrouver avec quelqu'un, dans ce moment d'intimité qui n'a rien à voir avec les histoires d'un soir que j'ai et auxquelles je ne préfère pas penser. Non, en ce moment il n'y a qu'Ozalee qui existe et c'est la seule avec qui j'ai envie de partager cette proximité, ce moment qui semble si bien nous aller à tous les deux. Ses doigts se promènent sur moi et je me concentre sur elle, sur ses yeux qui pétillent en me regardant, sur cette envie de m'emparer à nouveau de ses lèvres sucrées et de m'approcher de son cou pour sentir ce parfum qui m'enivre à un point tel qu'il me déconcentre. Et avec autant de tendresse que dans ses derniers gestes, elle s'approche de moi et m'embrasse. Rien à voir avec tous ses baisers que nous avons partagés, quelque chose qui me semble tellement vrai et que j'apprécie autant qu'il me fait flipper. Surtout par ce qu'il me fait ressentir et pas dans mon bas ventre cette fois. « Reste jusqu’à demain. Je trouverai une excuse pour ta présence au petit-déjeuner mais je voudrais que tu restes. » Sa main à nouveau sur mon torse, la mienne vient dégager ses cheveux derrière son épaule, où je viens déposer un bref baiser, m'approchant à nouveau de ses lèvres. Je me vois très mal refuser cette offre. Surtout que la dernière chose que j'ai envie de faire en ce moment c'est bien de me séparer d'elle. Peu importe les questions que je me pose et tout ce qui se bouscule dans ma tête. J'ai envie de faire ce que je veux ce soir. « Je n'ai pas la moindre envie de partir de toute manière.. » Elle dira bien ce qu'elle veut à Winnie, rien ne me dérange. Ce moment, je n'ai pas envie de le briser, pas jusqu'à demain matin en tout cas.

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J’aime ce moment de pause, ces petits câlins que je lui promulgue sans m’en lasser. J’aime sentir sa poitrine se soulever sous mes doigts, pas forcément parce qu’il apprécie mes caresses – ce qu’il fait sans nulle doute – mais simplement parce qu’il respire doucement, qu’il prend le temps de se reposer après de rapides ébats. J’aime sentir ses mains se poser sur moi, son regard m’analyser avec attention et son petit sourire au coin des lèvres. Peu importe que je sois trop douce, que ce soit une limite à ne pas dépasser entre nous, c’est bien trop agréable pour m’en passer. Une nouvelle expérience en quelque sorte, le genre de celles qu’on voudrait bien revivre encore et encore. Normal que j’en profite, non ? Rien ne presse après tout. Nous avons la nuit entière pour profiter l’un de l’autre, pour se faire plaisir, qu’est-ce que quelques minutes ? Surtout lorsque ces minutes sont aussi agréables. Jake ne semble pas plus impatient de reprendre les choses sérieuses alors je continue de dessiner quelques figures abstracts sur son torse puis l’embrasse tout aussi doucement. Je veux seulement un peu de bien-être et je le veux avec lui. Je le veux tellement que je vais contre ma promesse de ne pas lui demander de rester plus longtemps que nécessaire à la maison. C’est un risque que je me suis promis de ne pas prendre de crainte que ma fille ne s’attacher encore une fois à un homme qui finira par nous décevoir. Mais Jake … c’est différent. J’ignore encore et comment, il l’est c’est tout. « Je n'ai pas la moindre envie de partir de toute manière... » Ravie de cette réponse, je me penche de nouveau vers lui et effleure ses lèvres. « Dans ce cas tu vas rester bien sagement dans mon lit. » Affirmé-je en l’embrassant définitivement cette fois. Seulement lèvres contre lèvres dans un premier temps puis ma langue caresse la sienne et ma poitrine s’appuie contre la sienne, fait disparaître le moindre millimètre de distance entre nous. Un baiser sur sa joue, sa mâchoire barbue, son cou et je continue de descendre tout doucement en embrassant ici et là sa peau brûlante. Côtes effleurées à mesure que je continue mon chemin, je relève par moment les yeux vers lui, analyse ses réactions, la façon qu’il a de se tendre à force de comprendre où je vais. Destination atteinte, j’effleure son membre de ma main sans le lâcher des yeux. Je continue encore quelques instants, ravie de le voir réagir à mes caresses, fière de voir la façon dont il me regarde avec envie. Puis mes lèvres remplacent ma main. Des baisers tout le long avant de le capturer entre mes lèvres, d’utiliser celles-ci, ma langue et parfois de l’effleurer de mes dents pour l’entendre respirer plus fort et gémir. C’est ma récompense, certes donnée plus tôt que prévue, mais rien ne m’empêchera de lui offrir de nouveau un tel cadeau au réveil demain.

Tout d’elle me plaît même ce moment d’intimité que je ne m’autorise jamais d’avoir, mais Ozzie, elle a ce quelque chose de différent qui me pousse à vouloir rester contre elle sans rien faire. D’admirer chaque petit détail de son corps alors que ses doigts se glissent lentement sur mon torse, dessinant des formes imaginaires voulant simplement profiter de ce que nous avons en ce moment, de cette proximité pleine de tendresse. Mon souffle presque repris, je pourrais être tenté d’en redemander encore – et je sais que nous allons certainement profiter l’un de l’autre plus tard cette nuit – mais comme je ne sais pas si un moment comme celui-ci va se reproduire, je profite de cette simplicité qui me plaît étrangement. Comme si elle pouvait arriver à me faire changer d’avis sur ce que je refuse depuis tellement longtemps, comme si cette pensée que qui m’habitait à l’époque à son sujet revenait doucement se glisser dans ma tête et ça me fait flipper, mais j’aime mieux ne pas y penser pour le moment. Si elle agit ainsi avec moi c’est qu’elle en a envie elle aussi alors en profiter n’est pas si mal. C’est vrai que j’aurais dû refuser son offre à rester avec elle pour la nuit, mais le regard qu’elle m’a lancé et l’idée de me réveiller avec elle dans ses bras ont suffi pour que j’accepte sans avoir aucun regret. Peut-être que j’en aurais demain, je n’en ai aucune idée, mais pour l’instant cette idée me plaît même si je sais qu’elle devra trouver une bonne raison demain matin pour expliquer la raison de ma présence au petit-déjeuner à sa fille. Mon sourire ne voulant pas quitter mes lèvres, je glisse mes doigts dans ses cheveux avant d’approcher doucement son visage près du mien et que ses lèvres effleurent les miennes. « Dans ce cas tu vas rester bien sagement dans mon lit. » Et c’est dans un véritable baiser cette fois qu’elle m’embrasse avec un peu plus de fougue allant jusqu’à mêler nos deux langues ensemble jusqu’à ne presque plus avoir de souffle. Ses lèvres ne s’arrêtent pas là et glissent sur ma mâchoire, sur ma barbe, dans mon cou et avant même que je réalise où elles se dirigent, elle s’amuse déjà à embrasser mon torse et quelques autres endroits de mon corps. Mes muscles se tendent automatiquement à ses gestes, sachant très bien ce qu’elle s’apprête à faire. Putain je ne pensais pas qu’elle irait là ce soir, mais je ne vais certainement pas me plaindre. Ses yeux se posent sans cesse dans les miens et je la regarde en mordant ma lèvre, mes soupires de plus en plus fort se transformant doucement en gémissements de plus en plus nombreux. Sa main qui joue d’abord de moi, augmente l’excitation alors que mon membre devient de plus en plus dur. Elle sait exactement comment s’y prendre pour me faire complètement perdre la tête.  « Bordel Oz’ ! » Ce sont les seuls mots que j’arrive à dire au moment où sa bouche remplace sa main ce qui me coupe automatiquement le souffle. Tentant de rester bien droit, de la laisser faire tout ce qu’elle veut de moi, mon sang bouillonne dans mes veines et je la regarde faire, admirant chacun de ses gestes, grognant de plus en plus fort. Le rythme de mon cœur accélère, ma main agrippe doucement ses cheveux et je me laisse complètement aller, sentant que je vais déjà presque craquer. « Je… » Je n’arrive même pas à terminer ma phrase, mais je sais qu’elle doit sentir que je vais jouir bientôt et que je ne peux pas me contrôler. À elle de voir si elle souhaite laisser sa bouche là ou non.

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C’est une sorte de sentiment de puissance. Se savoir capable de provoquer autant d’émotions chez une personne uniquement à la touchant et en stimulant chaque zone érogène. Souvent, il faut de la patience, celle d’apprendre à connaître son partenaire, mémoriser ce qui lui fait plaisir et ce qui le fait immédiatement réagir. Concernant Jake, je l’ai très vite assimilé, sans doute grâce à ce lien spécial qui se forme entre nous – ou qui a toujours été là, je ne saurais dire. S’il sait que telle ou telle caresse aura une réaction positive sur moi, ça fonctionne dans les deux sens et comment ne pas se sentir telle une reine ? C’est moi qui aie ce pouvoir sur lui. Il est probable que d’autres femmes le sachent aussi mais cette nuit c’est à moi qu’il fait confiance et c’est moi qui peux faire de lui ce que bon me semble. Et j’en profite. Je le remercie en quelque sorte, c’est donnant-donnant. Des baisers par-ci, par-là, des effleurements bien calculés qui provoquent déjà ses soupires puis de légers gémissements. Tout pour m’encourager à aller plus loin. De toute manière je ne comptais pas m’arrêter là, ça aurait été aussi frustrant pour lui que pour moi. Mais plutôt que de laisser tout le loisir à mes mains de provoquer son corps, c’est ma bouche qui va s’occuper de lui. « Bordel Oz’ ! » Satisfaire, un sourire discret vient prendre place sur mes lèvres alors que je m’applique à lui faire plaisir. Ma main et mes lèvres trouvent un rythme ensemble, lui imposent et lui font perdre pied. Je le vois à la façon qu’à sa poitrine de se soulever, je l’entends à ses grognements satisfaits tandis que j’accélère puis ralentis. Je ne cherche pas de juste milieu, simplement à le rendre fou. Je joue tout en sachant que sa frustration ne dure jamais longtemps. J’utilise ce que j’ai à ma disposition, profite de mon ascendant sur lui tant que je le peux encore. « Je… » Même sans cette petite intervention, j’aurais compris qu’il n’est plus loin. Je n’arrête rien et vais jusqu’au bout. Plus encore. Malgré son orgasme atteint, mes gestes continuent, certes plus doux, mais ils l’accompagnent jusqu’à la fin, prolonge ce moment de bonheur aussi loin que possible. Un baiser déposé sur le bas de son ventre, je remonte très lentement jusqu’à l’une de ses épaules que je mords doucement et je reprends ma place sur lui, embrasse son cou en remontant vers son oreille. « Qu’est-ce que tu veux faire maintenant ? » Soufflé-je près de celle-ci. Je suis toute ouïe, prête à accepter n’importe quelle requête de sa part. Je veux bien tout découvrir de lui, tout ce qu’il voudrait tenter, connaître ses limites. Je n’en ai presque pas, trop aventurière que je suis dans ce domaine. Mais c’est lui qui décide, j’y tiens. J’ai déjà franchi une limite dès plus intime avec lui il y a à peine quelques minutes, le genre de "cadeau" que je n’offre pas à tous les hommes alors il peut bien me demander ce qu’il veut.

Prétendre qu'elle ne provoque aucune réaction en moi serait mentir. Tout est tellement parfait que depuis que je suis incapable de me contrôler. Tous les deux très curieux de se découvrir encore plus que cette fameuse nuit à la coloc, la vitesse à laquelle elle arrive me faire perdre pied est incroyable. Tellement que je n'arrive pas à me contrôler et de toute façon, pourquoi est-ce que je voudrais le faire avec une femme aussi sublime qu'Ozalee? C'est impossible. Elle a des courbes parfaites, des lèvres délicieuses et un sourire à couper le souffle. Il faudrait être fou pour ne pas voir à quel point elle est magnifique. Et en plus, j'ai la chance de bien la connaître et de savoir que cette beauté extérieure est aussi bien présente à l'intérieur. Ce qui fait d'Ozzie une personne encore plus extraordinaire. Elle sait exactement comment s'y prendre, elle sait comment me satisfaire, comment me faire ce plaisir que je n'imaginais même pas possible. Je ne disais pas n'importe quoi, elle a vraiment des lèvres magiques et elle sait comment s'en servir pour me faire perdre complètement la tête. Sentant que j'approche du but, je préfère l'avertir, mais elle continue et semble encore plus certaine d'elle lorsque j'atteins finalement l'orgasme, que je gémis et grogne presque lorsqu'elle continue ses mouvement de plus en plus lent, remontant ensuite vers moi en prenant bien soin de déposer d'autres baisers sur mon corps. Son petit sourire satisfait me fait tout autant sourire, et lorsque ses lèvres s'approchent de mon cou pour ensuite venir me dire quelques mots dans l'oreille que je la colle un peu plus contre moi, ma respiration encore très rapide et mon souffle toujours aussi fort. Ma main dans son dos vient caresser doucement le bas de son dos puis ses fesses. « Qu’est-ce que tu veux faire maintenant ? » Satisfait de cette question, je ne peux m'empêcher de rire, déjà prêt à recommencer quoique ce soit, moi aussi. Curieux de savoir ce qu'elle voudrait faire, j'aimerais bien lui demander, mais je sais que la question s'adressait à moi, sans doute pour savoir ce qui me ferait plaisir même si elle vient tout juste de m'offrir un cadeau plus que parfait. « Je serai peut-être tenté d'essayer ce miel qui semble être bon partout... » Dis-je en faisant référence à sa remarque d'un peu plus tôt dans la journée alors qu'elle mangeait sa glace. « Mais je suis aussi ouvert à toutes envies que madame pourrait avoir. » Oui parce que je suis ouvert à tout. Si elle veut tenter quoique ce soit avec moi, je vais le faire, sans trop me poser de questions. Elle peut faire ce qu'elle veut de moi, de toute façon, nous avons encore beaucoup de temps devant nous, elle peut profiter comme elle veut.

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