Oh je sais l’avoir coupé dans son élan. J’ai peut-être aussi provoqué une légère vague de frustration au moment où je me suis levée du lit et que je me suis éloignée. Si je ne l’avais pas fait j’aurais immédiatement cédé à ses caresses et jamais - je dis bien jamais - je n’aurais été capable de sortir de la chambre avant des heures. Or je ne peux pas non plus laisser Winona dormir toute la journée sous prétexte que je tiens à m’envoyer en l’air autant que possible dans l’éventualité où la prochaine fois n’aura pas lieu avant un moment. Déjà que j’ai régulièrement l’impression d’être une mère indigne, je ne voudrais pas donné matière à l’affirmer. Non, sortir du lit - fuir en quelque sorte - ça m’a semblé être un bon compromis. Nous le savons tous les deux, il est probable que nous ne puissions pas nous retenir une fois dans la douche, ça sera la dernière fois avant la prochaine fois. Arrêtée devant la porte de l’autre pièce, il me faut mordre l’intérieur de ma joue pour ravaler le petit soupire trop expressif une fois mon attention portée sur son corps. Voilà une vision bien agréable au réveil, ce corps parfaitement sculpté qui s’éveille lentement, ces cheveux bruns dans tous les sens et ce beau visage certes fatigué mais qui exprime parfaitement tout le désir qu’il éprouve. La douche devient urgente. « Oh ce n’est certainement pas moi qui vais me plaindre de ta gourmandise. Ne t’en fais pas pour ça. » Une chair de poule se forme le long de mes bras à peine ses doigts m’ont-ils effleuré. Pour ce qui est de tenter de paraître aussi neutre que possible, c’est totalement manqué. Un jour j’y parviendrai, en attendant je le regarde avec surprise qui me décale pour passer et qui s’en va vers la douche. « Moi j’y vais, tu me rejoins si ça te dit.. » Si ça me dit ? Et dans quel monde ça pourrait ne pas me tenter, hein ? Bouche bée, je regarde l’eau qui coule déjà sur lui et humecte mes lèvres. Et puis au diable les bonnes résolutions du matin ! La porte de la salle de bain refermée, je m’empresse de le rejoindre sous l’eau et de faire courir mes doigts du bas de son ventre jusqu’à ses épaules. « Je m’en serais voulu que tu sois tout seul, je voudrais pas que tu t’ennuis. » Petit sourire en coin, je le pousse un peu pour moi aussi profiter de l’eau chaude qui vient alourdir mes cheveux et fait passer mes mains dans son dos où je sens quelques-unes de mes griffures. « Je crois que j’ai laissé quelques marques dans ton dos si parfait. »
En me réveillant ce matin avec Ozalee dans mes bras, je me suis d'abord dit qu'il y a une raison de pourquoi je refuse toujours de rester pour la nuit normalement. Pourtant, ce matin, je n'ai même pas envie d'y penser. Beaucoup trop bien avec son corps contre le mien, mes bras autour d'elle et ce petit sourire qui s'affiche automatiquement sur mes lèvres lorsque je la retourne vers moi, je suis convaincu que nous jouons dangereusement avec le feu, mais que, comme il est déjà trop tard de toute façon et que j'ai bel et bien passé la nuit avec elle dans mes bras, pourquoi ne pas en profiter un peu ce matin? Surtout que c'est elle qui me propose de prendre une douche avec elle et comme je suis un homme, qu'Ozalee est beaucoup trop sexy et que je n'ai franchement pas envie de prendre ma douche seul ce matin, je ne peux pas refuser cette demande. Pourtant, même si je sais que nous devrions aller vers la salle de bain, mes mains réclament son corps et c'est exactement pour cette raison qu'elles descendent instinctivement vers son intimité. Au moment où je suis sur le point de m'amuser un peu, elle m'arrête, se lève et s'éloigne de moi. Moi qui pensait qu'elle était joueuse ce matin, je me rends compte que j'ai probablement mal perçu ses intentions, mais tant pis, ce n'est pas ça qui risque de me vexer. Me frustrer un peu sexuellement parlant oui, mais je suis un grand garçon, je vais passer par-dessus. Ayant dormi évidemment nu, je me lève et admire son corps en m'avançant vers elle pour la pousser un peu du chemin vers la douche qui me fera sans doute le plus grand bien. Puis, question de lui faire un peu la même chose, je m'approche un peu trop d'elle avant de m'éloigner sans rien faire et de filer sous l'eau. Porte fermée, je ferme les yeux profitant de la chaleur de l'eau qui me coule sur le corps. Sans perdre trop de temps, je la sens prêt de moi et plutôt fier de mon coup, j'ouvre les yeux, le sourire aux lèvres me crispant automatiquement en sentant ses mains sur mon corps. « Je m’en serais voulu que tu sois tout seul, je voudrais pas que tu t’ennuis. » Haussant un sourcil, je ris, posant une main dans le bas de son dos, la forçant ainsi à se rapprocher de moi. « J'aurais forcément trouvé un moyen de ne pas trop m'ennuyer. » Dis-je en passant ma langue sur mes lèvres. Bon, je préfère largement sa compagnie cela dit et je ne vais certainement pas me plaindre de l'avoir tout près de moi, de retour sous cette douche avec l'envie incroyable de la prendre contre ce mur même si je crois vraiment qu'elle veut encore uniquement prendre une douche. « Je crois que j’ai laissé quelques marques dans ton dos si parfait. » Ses mains se promènent dans mon dos et je hausse simplement les épaules, approchant ma bouche de son cou et de son lob d'oreille que je mordille sans gêne. « Ça va, je t'en ai laissé plusieurs juste ici... » Au même moment que je lui dis cela, j'embrasse les quelques marques qui se trouvent dans son cou, persuadé qu'elle en a aussi d'autres sur la poitrine. Elle peut bien me laisser toutes les marques qu'elle veut si elle me témoigne à chaque fois son plaisir comme elle l'a fait hier. Inversant les rôles, je la tourne un peu et la plaque sur le mur de la douche glissant ses bras le long de son corps, je lui retiens les mains en promenant à nouveau mes lèvres sur le haut de son corps parfait.
Un jour mon corps cessera de me hurler à quel point il désire de Jake. Oui, un jour mais certainement pas ce matin. Il a suffit de sentir ses caresses sur mon ventre, ma hanche et plus bas encore pour que tout mon être ne se réveille et n’en désire plus. C’est pire encore lorsque je prends le temps de l’admirer qui se déplace sans gêne en direction de la salle de bain. Je dois me mordre l'intérieur de la joue pour ne pas exprimer trop fortement ce que ça me fait vraiment. Un corps musclé par les nombreuses heures d’entraînement, sa taille qui ne cessera de m’impressionner et son regard plein de désir qui me détaille à chaque fois. Non, il n’y a pas mieux pour me faire partir au quart de tour dès le réveil. Et pourtant je tente de lutter contre l'envie de m’unir une fois de plus à lui. Je dois apprendre à lutter contre ces pulsions au risque de vouloir le faire sans arrêt à chaque fois que nous allons nous voir - ce qui pourrait poser problème, vraiment. Malgré ça, je sais au fond de moi que cette douche ne va rien avoir d'innocent. Non seulement il m’a très bien fait comprendre ce qu’il désir mais j’en ai tout autant envie et c’est moi qui suis frustrée de le voir passer près de moi sans rien tenter, direction la douche sous laquelle je m’empresse de le rejoindre. L’excuse de ma présence est minable mais elle parvient à le faire sourire tandis que sa main se pose dans le bas de mon dos et m’approche de lui. Je ne me fais pas prier, m’amuse à explorer le sien en sentant quelques griffures sur mon chemin. Je n'y suis pas à aller de main morte il faut croire. « J'aurais forcément trouvé un moyen de ne pas trop m'ennuyer. » L’un de mes sourcils s'arque. Je suis bien curieuse de connaître le moyen qu’il aurait utilisé. J’ai sans doute une petite idée mais ça m’excite plus que ça ne me vexe. « Je demanderais bien à voir mais je préfère que tu t’occupes avec moi. » Avoué-je en haussant les épaules. Je n’ai jamais menti, je ne vois pas pourquoi je commencerais maintenant. Je n’ai jamais été prude non plus ce qui, parfois, peut être dérangeant mais jamais pour moi. « Ça va, je t'en ai laissé plusieurs juste ici… » Ma lèvre glisse entre mes dents. Je soupire d’aise, ses lèvres contre ma peau, dans mon cou, à l’endroit parfait pour me faire réagir. Jake le sait et il en joue. Mon dos contre le mur froid de la douche, mes mains captives, je le laisse jouer avec moi, prendre ce dont il a envie tout en profitant. Les muscles de mon ventre se contractent et ma bouche s’ouvre afin de laisser mon souffle de plus en plus saccadé s'échapper. « Tu peux m’en laisser autant que tu veux et où tu veux. » Dis-je enfin en référence aux marques qu’il m’a fait. Je peine à réfléchir assez vite pour parler au bon moment mais je m’en moque du moment que lui fait ce dont il a envie. « Jake … » Son prénom sort comme un gémissement. Ses lèvres atteignent ma poitrine et je dérive totalement. Merde, j’ai seulement envie que ses bras forts me soulèvent de terre, que mes jambes s’enroulent autour de sa taille. Je veux mes lèvres contre les siennes et le sentir profondément en moi au point d’en perdre la notion du temps et de l’espace. Entre d’autres termes je veux m’unir une fois encore à lui pour ne plus penser au fait que j’ignore quand sera la prochaine et si prochaine il y aura.
Incapable de rester calme lorsqu'elle est là, encore plus lorsqu'elle est nue, je décide pourtant d'ignorer qu'elle est là, dans la salle de bain pour jouer un peu et entre donc seul dans la douche. Je sais qu'elle ne pourra pas résister. Tout comme je n'aurais pas pu le faire bien longtemps si elle avait décidé de ne pas venir me rejoindre, mais comme je le pensais, en quelques secondes, ses mains se promènent déjà sur mon corps et elle en réclame plus. Satisfait d'avoir réussi, je ne peux pas me tenir trop longtemps, surtout lorsqu'elle vient poser ses mains là où elle est venue planter ses ongles hier soir et que tout ce que j'ai envie de faire, c'est de recommencer tout ce que nous avons eu le plaisir de faire dans son lit hier soir. « Je demanderais bien à voir mais je préfère que tu t'occupes avec moi. » Je ne suis pas du tout surpris d'entendre cela. D'aussi longtemps que je la connais, elle n'a jamais été gênée en ce qui concerne la sexualité et j'ai toujours apprécié cela, encore plus depuis que je suis concerné dans l'équation. Comme je n'ai jamais été du genre timide non plus, je suis même plutôt satisfait de l'entendre me dire qu'elle aimerait bien voir ce que j'aurais pu faire si elle n'était pas venue me rejoindre sous l'eau. « Je suis certain que t'aurais apprécié, mais comme t'es là, je préfère nettement mieux m'occuper avec toi. » Mes lèvres s'amusent et viennent se poser ici et là sur son corps et je la sens se crisper chaque fois que je passe ma langue où mes lèvres sur elle. Je ne peux pas cacher adorer sa réceptivité, je la désire encore plus en la voyant réagir comme ça. Collée contre le mur de la douche, je retiens ses bras pour qu'elle me laisse totalement faire et en entendant les sons qui proviennent de sa bouche si parfaite, je ne veux que continuer. « Tu peux m'en laisser autant que tu veux et où tu veux. », « Oh je ne compte pas m'empêcher de le faire. » Mes lèvres remontent à sa bouche que j'embrasse d'une façon un peu plus brusque, mais je m'en fiche. Je sais qu'elle aime ça et je n'ai vraiment pas envie de m'arrêter. Mes mains passent sous ses cuisses que je caresse en même temps et mes lèvres descendent sur sa poitrine et même si je peux continuer ce petit jeu bien longtemps, je n'ai qu'envie d'une seule chose et je suis persuadé qu'elle est du même avis que moi. « Jake … » Je pourrais me laisser aller juste en l'entendant gémir mon nom. Bordel, j'ai vraiment l'impression de l'avoir dans la peau cette fille et ce, même si je tente de me convaincre du contraire. D'un coup, je la soulève pour qu'elle soit à mon niveau et ne réfléchit pas une seule seconde avant de me guider en elle, échappant un grognement alors qu'elle gémit une nouvelle fois contre mes lèvres.
« Je suis certain que t'aurais apprécié, mais comme t'es là, je préfère nettement mieux m'occuper avec toi. » Oh oui j’aurais apprécié même si ça me fait légèrement - beaucoup - passer pour une voyeuse. Cela dit avec un homme pareil sous les yeux comment se retenir de mater ? Jake donne envie de bien plus et je ne serais pas étonnée d’apprendre que son nombre de conquêtes approche celui de mon meilleur ami. Nombreuses doivent être les femmes qui espèrent l’avoir dans leur lit, à commencer par les fans hystériques qu’il doit croiser régulièrement lors des saisons de football. Suis-je fière d’être l’une des chanceuses ? Oui et non. Je n’aime pas tellement l’idée de n’être qu’une parmi tant d’autres quand bien même n’avons-nous jamais parler d’exclusivité. C’est plutôt tout le contraire. Libre à lui - et à moi - de faire ce qui lui plaît, la seule chose dont j’ai peur est de ne plus pouvoir profiter de lui comme je le souhaite. Il reste toujours l’un de mes plus proches amis mais maintenant que nous avons franchi une certaine limite je sais que j’aurais envie de plus. C’est comme ça. Alors autant en profiter tant que je le peux encore, avant de devoir rejoindre la réalité et nous tenir à distance pour éviter que ma fille ne se pose trop de questions. J’en profite tellement que ma patience disparaît en un rien de temps tout comme mon entêtement. Bon sang qu’il fasse de moi ce qu’il veut, je ne pourrais pas en être plus heureuse. « Oh je ne compte pas m'empêcher de le faire. » Trempée de la tête aux pieds, l’eau chaude coulant encore sur ma peau, la température grimpe de plus en plus vite et me fait perdre la tête. Je me contente de souffler son prénom et ça suffit malgré tout à exprimer mon envie de plus, mon envie de lui et l’impatience qui me dévore. Entre ses caresses et ses baisers un peu partout sur mon épiderme autant dire que je n’en peux plus. J’étais déjà extrêmement tendue une fois sortie du lit, le fait d’avoir tenté de lui résister - et lamentablement échoué - ne m’a absolument pas aidé. Quel plaisir, alors, de sentir ses mains saisir fermement mes cuisses pour me soulever de terre. Jambes enroulées autour de sa taille, mes bras autour de ses épaules, mon coeur s’emballe à la minute où il entre en moi. « Putain ! » Je grogne contre ses lèvres. Je ne verrais plus jamais ma douche de la même manière et elle me paraîtra bien vide dans les jours à venir. Déjà quelque peu tremblante, je ne dis rien quant à l’absence de protection. Après une première nuit où elle a été inexistante je doute qu’une seule fois dérange, d’autant en prenant la pilul, pour le reste j’ai assez confiance pour ne pas craindre de maladie. Pourquoi ? Je n’en sais rien mais c’est le cas. Et de toute manière c’est bien trop bon pour dire quoi que ce soit. Ma bouche part à la recherche de la sienne que je dévore. Je ne bouge pas et préfère le laisser maître de la situation. C’est lui qui me voulait sous cette douche, à lui de se faire plaisir comme bon lui semble, je sais que dans tous les cas je vais vriller comme jamais, comme lui seul sait le faire.
Ce serait mentir de dire que ça ne m'excite pas de savoir qu'elle aimerait bien me regarder m'amuser sous la douche, mais je ne dit rien. Simplement parce que j'aime d'avantage le fait de m'amuser avec elle et que je n'ai pas envie de rester sage une fois de plus ici. Hier c'était bien de se laver chacun notre tour. Excitant et surtout, une bonne préparation à ce qui nous attendaient dans la chambre, mais là, j'ai envie de plus et je sais que je dois en profiter le temps que ça passe. Surtout qu'elle a tenté de me résister et que je veux lui prouver qu'elle ne peut pas le faire bien longtemps. La preuve est qu'elle est venue me rejoindre sous cette douche, avec ce désir dans les yeux et ce regard qui voulait tout dire. Je sais que mes baisers ici et là ne seront pas suffisant pour la satisfaire - ni elle, ni moi d'ailleurs - et c'est exactement pour cette raison que je ne perd pas de temps pour entrer en elle, sans prévenir et surtout sans protection. Je sais que je ne devrais pas, mais je n'ai pas non plus envie de me séparer d'elle rien que pour aller chercher un préservatif. Une fois de plus, ce n'est pas dramatique. Puis j'imagine que nous ne risquons rien. De toute façon, ça provoque tellement de choses en moi à l'instant où je m'enfonce un peu plus en elle que j'en oublie tout le reste. Je préfère nettement mieux profiter du fait qu'elle est à moi pour encore un peu de temps jusqu'à ce que l'obligation nous appelle et nous ramène droit vers la réalité. Où il faudra descendre pour rejoindre Winnie pour manger. J'admets commencé à avoir faim d'ailleurs, mais rien comparé au désir de la faire jouir. « Putain ! » Aussi satisfaisant que de l'entendre gémir mon prénom - ou presque - et j'adore quand elle le fait. Un peu plus soulevé et prise entre moi et le mur de cette douche, mon regard arrive trop près de sa poitrine pour que je n'en profite pas un peu. Je maintiens mon rythme, m'enfonce un peu plus en elle pour lui faire complètement perdre la tête et en même temps, je m'amuse avec sa poitrine comme j'aime tellement le faire. Tout pour la faire craquer parce que je sais avoir le pouvoir de le faire, mais aussi parce que je ne peux pas résister à la tentation. D'autant plus que le plaisir est partagé. Poussant quelques gémissements moi aussi, j'en viens même à grogner légèrement contre sa poitrine, mes lèvres ne voulant pas quitter ses formes parfaites. Je ne sais pas quand j'aurais la chance de la revoir de la sorte. Je sais que nous sommes de bons amis, mais maintenant, il est clair que ce sera encore plus difficile de lui résister maintenant que je sais à quel point c'est bon. Évidemment, je n'en ai jamais douté, mais là, je peux définitivement le confirmer. Je joue d'elle. Mes lèvres sur sa poitrine, je m'applique à lui donner du plaisir comme ça, mais aussi en y allant lentement, puis un peu plus rapidement en elle question de la rendre complètement folle. À voir ses réactions, je sais qu'elle ne résistera pas longtemps.
Ma tête cogne violemment contre le mur dans mon dos. Pas assez pour me faire mal mais assez pour faire comprendre que, oui, tout ça me fait bien trop réagir. Des partenaires j'en ai eu un grand nombre, pas de quoi me vanter – au contraire – mais pas une fois je ne réagis aussi vite et aussi brutalement. Il me suffit d'un regard, d'une caresse et c'en est fini de moi. Je ne parle même pas de ce que son regard provoque dans tout mon corps à chaque fois. Une myriade de sensations indescriptibles et merveilleuses. Ça ne tiendrait qu'à moi j'en demanderai encore et encore tout en sachant que ce n'est pas sage. Ce serait prendre le risque de glisser vers quelque chose de plus intense que cette amitié améliorée et je doute que ce soit une bonne idée pour Jake et pour moi. Cependant, au-delà de la perfection de nos moments intimes depuis que nous nous sommes découverts de ce côté, il existe cette espèce de lien qui se tisse entre nous et que je ne peux pas nier. C'est lui qui me fait réagir de la sorte, cette connexion puissante qui se fait dès que nous ne formons plus qu'un. Et dieu que c'est bon. Je pourrais tenter d'être plus discrète mais à quoi bon ? Mes réactions, mes gémissements, même mes cris semblent plaire au brun plus que de raison, autant lui faire plaisir. D'autant plus en sentant ses lèvres sur ma poitrine. Les yeux fermés, je mords ma lèvre, tire sur ses cheveux sans pour autant l'obliger à s'éloigner. Non je tiens seulement à ce qu'il sache que ça me rend folle, que je veux qu'il continu et qu'il me laisse des marques. Les mouvements de son bassin, tantôt lents, tantôt rapides, sont une douce torture supplémentaire. Malgré ma promesse silencieuse de le laisser faire, je ne peux pas m'empêcher de me mouvoir contre lui tout en me contractant autour de sa verge qui m'ampli entièrement. A croire que nous sommes faits l'un pour l'autre. C'est beaucoup trop bon pour que je reste passive mais coincée entre le mur et Jake je ne peux pas faire grand-chose de plus, je ne peux que subir ses délicieux coups de boutoir en gémissant par moment son prénom comme pour le récompenser de me faire autant de bien. J'ai tout de même besoin de plus et vais glisser ma main entre nous, jusqu'à nos intimités liées pour me caresser et le toucher par la même occasion. C'est une sensation supplémentaire qui me fait soupirer un peu plus, ma tête tombant contre son épaule que j'embrasse entre deux souffles. Et je le sens, je sens approcher de mon orgasme. Mais j'ignore si ce sont nos caresses mélangées ou la sensation de son sexe dure et chaud sans rien en moi qui est sur le point de m'emporter.
Il est clair qu'après ce round de ce matin, je vais certainement penser à Ozalee pendant les prochains jours lorsque je vais prendre ma douche et que, malheureusement, je vais être seul. Je pourrais presque m'habitué au fait de me réveiller avec elle dans mes bras le matin. C'est simple, ça fait surtout différent d'ouvrir les yeux dans un lit à moitié vide. Par le passé, je sais que c'était une chose que j'appréciais et quelque part, c'est encore un peu le cas, mais ce serait de se lancer dans une pente trop dangereuse que de faire de ce matin une habitude entre nous. Surtout qu'elle a été aussi claire que moi là-dessus : elle ne veut plus s'embarquer dans une relation sérieuse et j'étais d'accord avec elle. C'est juste que tout semble tellement différent avec elle que moi-même je dois tenter de me convaincre que c'est bien mieux de rester dans une relation non-exclusive, une amitiée améliorée qui ne va pas plus loin même si en acceptant de rester pour la nuit, j'ai déjà fait pas mal exception à la règle. Là j'ai bien mieux à penser et de toute façon, je préfère ne pas trop me lancer dans des débats que j'ai dans ma propre tête et qui, je l'admets, ne font aucun sens. Je préfère penser uniquement au plaisir que j'ai envie de lui procurer et à celui que je me procure par la même occasion. Me donner du mieux que je peux pour l'entendre gémir, pour la faire réagir comme elle le fait déjà tellement bien. J'aime qu'elle n'a absolument aucune gêne à démontrer à quel point je lui procure du plaisir. Et à l'entendre, j'ai vraiment l'impression qu'elle prend son pied. C'est ce qui me pousse à continuer. Mouvements lents au début, je ne peux pas m'empêcher d'aller un peu plus rapidement ce qui nous arrachent à tous les deux quelques gémissements et grognements. Putain! C'est vraiment bon d'être en elle. Comme si son corps était fait pour accueillir le mien et cette pensée me fait du bien et me fait surtout encore plus réagir. Son corps contre le mien, je continue mes mouvements, donne vraiment tout ce que j'ai en embrassant sa poitrine, ma langue dans la partie, je viens suçoter et même mordiller afin de lui laisser encore plus de marques. Elle m'en a donner la permission de toute manière. Je sens qu'elle va atteindre bientôt l'orgasme et moi aussi d'ailleurs. Mon but est qu'on y arrivent ensemble et sa main qui vient se glisser entre nous pour se caresser tout en me faisant plaisir contribue vraiment à me faire cèder. J'y vais un peu plus fort, remonte mes lèvres pour les plaquer contre les siennes, m'arrêtant seulement pour reprendre notre souffle, mais aussi pour gémir contre celles-ci. « Laisse-toi aller Oz' » Que je souffle dans son oreille, ma respiration saccadée par ce plaisir qu'elle nous offrent à tous les deux. Et c'est en voyant cette expression sur son visage que je perd complètement pied en même temps qu'elle nous emportant dans l'extase dans une synchronisation incroyable. Oh oui, je pourrais définitivement prendre la mauvaise habitude de recommencer sans arrêt avec elle. Est-ce que c'est vraiment raisonnable? J'en doute, mais je m'en fiche.
Invité a posté ce message Mar 10 Sep 2019 - 17:13#
Ça monte. Ça monte très vite, trop vite même. J’aimerais que ça dure éternellement, cette sensation de sérénité et de bien-être que me procure cet instant. Cette proximité aussi même si je préfère largement me mordre la langue jusqu’au sang plutôt que de l’admettre. Je ne suis pas prête pour accepter l’idée de prendre le moindre risque, pas même avec Jake. Je devrais même dire : surtout pas avec Jake. Venir à briser notre amitié de longue date sous prétexte que nous n’avons pas été capables de résister à notre attirance sexuelle ne me ferait pas plaisir. Non, je peux me risquer à dire que ça me détruirait. Il y a peu de personnes auxquelles je suis réellement attachée et lui … il en fait clairement partie. Alors non, je ne peux pas accepter de me hasarder vers une chose dont je ne suis même pas sûre d’avoir envie. Hormis de lui évidemment. Particulièrement lorsque son corps est contre le mien, en moi et que ses lèvres jouent aussi habilement avec moi. C’est suffisant pour me déconnecter du reste du monde et me concentrer uniquement sur lui et moi. Je ne fais plus attention à cette eau qui coule en continue - pour le respect de la planète ce n’est pas trop ça - ou au fait que ma fille pourrait débarquer d’une minute à l’autre et nous découvrir ainsi tous les deux. Mon dos contre le mur, immobilisée entre celui-ci et le corps plus que parfait de Jake, je commence à ne plus en pouvoir. Gémissant de plus en plus fort, m'agrippant à lui comme je le peux malgré mes caresses pour atteindre l’extase au plus vite, l’arrière de mon crâne se balance en arrière. Il n’y a que les lèvres du brun pour m’empêcher de me mordre jusqu’au sang. Le plaisir est telle que je sens mon sang cogner contre mes tempes et m’assourdir. Ses mouvements de plus en plus vifs, j’enfonce mes ongles dans son épaule de ma main libre et grogne contre sa bouche. « Laisse-toi aller Oz' » C’est suffisant pour me faire partir. Ça et le sentir lui aussi céder. Mon orgasme se cale sur le sien, aussi vif, aussi puissant. Mon corps s'arc boute, mes jambes se referment un peu plus autour de sa taille alors que je crie mon plaisir sans même tenter de me retenir. Encore quelques secondes et les tremblements de mon corps diminuent tout comme ma prise sur celui de Jake que je regarde, la satisfaction dessinée sur mon visage et des étoiles plein les yeux. « Vraiment une excellente façon de commencer la journée. » Dis-je sans me départir de mon large sourire. Mes pieds retrouvent le sol et mes lèvres sa bouche. Un bref baiser et je le pousse sous la douche pour m’occuper de la véritable raison de notre présence sous le jet d’eau. Après quelques minutes, lavés, séchés et habillés, j’atteins la porte de ma chambre et m’arrête devant. Main sur la poignée, je me tourne vers Jake en mordant ma lèvre. « T’es resté parce que t’étais trop fatigué et t’as dormi dans la chambre d’amis au bout du couloir. Elle ne devrait pas poser de questions. » Jamais très réveillée avant d’avoir petit-déjeuner, j’admets compter là-dessus pour échapper aux questions qui pourraient être gênantes pour nous deux.
La façon qu’elle réagit, qu’elle se resserre autour de moi, qu’elle m’exprime sa satisfaction, putain c’est vraiment trop bon. Tellement que ça me fait vibrer en même temps qu’elle et cet orgasme à l’unissons, c’est vraiment ce dont j’avais besoin de matin. « Vraiment une excellente façon de commencer la journée. » Je souris contre ses lèvres, ma respiration qui semble se calmer un peu même si ce plaisir intense que je ressens dans tout mon corps est encore bien trop présent. Le sexe j’ai toujours aimé ça, mais avec elle, c’est différent et dans le bon sens. Si ce n’étais que de moi, j’en réclamerais déjà encore, mais mon estomac commence à s’agiter et je sais aussi que ça ne serait pas tellement raisonnable. J’ai faim et après tout ça, un petit-déjeuner est nécessaire pour que ma journée continue de bien se passer. « Plus qu’excellente même, surtout après la nuit que tu m’as fait passer… » Oh oui, il n’y a vraiment aucune raison de me plaindre et c’est exactement ce que j’ai réclamé toute la journée. Je n’ai peut-être jamais accepté de rester la nuit avec mes conquêtes au cours des dernières années, mais je ne regrette pas du tout de l’avoir fait hier. Pas seulement pour ce matin, mais aussi parce que j’ai bien dormi avec elle dans mes bras et que la tentation de recommencer est bien présente même si je refuse que cela puisse compromettre d’une quelconque façon à notre amitié. Je tiens beaucoup trop à Ozalee pour briser ce lien que nous avons et ce, même si ce lien a quelque peu changé depuis que nous couchons ensemble. Me regardant droit dans les yeux alors que les siens brillent, elle dépose un bref baiser sur mes lèvres puis nous finissons par nous laver pour pouvoir ensuite sortir de la douche et s’habiller. Tee-shirt et short de la veille enfilé, je sors avec elle de la salle de bain et elle m’arrête juste avant de sortir de la chambre. « T’es resté parce que t’étais trop fatigué et t’as dormi dans la chambre d’amis au bout du couloir. Elle ne devrait pas poser de questions. » J’hoche la tête en souriant, trouvant la situation plutôt drôle. Surtout qu’avec les enfants, les questions gênantes sont plutôt fréquentes et comme ils ont surtout beaucoup d’imagination, c’est mieux de lui mentir sur la raison de ma présence ici ce matin. « C’est noté. Mais je ne pense pas qu’elle posera trop de questions. » Elle la connait mieux que moi alors, seule elle le sait, mais tout de même, je doute qu’elle en pose trop. Une fois la chambre quittée, je vais directement à la cuisine puis laisse Ozalee réveiller Winona. Je sors deux tasses – une pour moi, l’autre pour Oz – question de boire un bon café pour bien continuer notre journée puis fais un large sourire à Winnie lorsque je la vois apparaitre dans la cuisine encore toute endormie. « Bon matin! Tu veux quelque chose à boire? » Dis-je alors qu’elle me regarde sans trop comprendre ce que je fais ici.
