ghost of you (blani) +18

C'est un comme un bond dans le passé que j'accueille avec plaisir. Une pause et une parenthèse dans mes habitudes bien huilées pour ne laisser place qu'à ma pulsion, mon besoin d'être avec elle. J'ai envie de compter ce soir tout comme de lui faire comprendre que malgré mes décisions je ne l'ai jamais oublié. Je ne pourrais jamais le faire et puisque ma vie semble être faite pour nous ramener l'un vers l'autre je ne lutte plus. Pas ce soir du moins. Je souhaite seulement profiter, ne pas penser à demain ou même à ce que tout ceci signifie. Je ne veux que les lèvres de Dani sur les miennes, son corps contre le mien. Peu importe l'endroit où nous nous trouvons, j'ai cessé de réfléchir depuis plusieurs minutes déjà. Lentement je re-découvre ce corps que j'ai connu par cœur. Je le goûte, le caresse et apprécie les soupirs que je provoque chez elle. Mes mains sur son corps, un râle de plaisir se fait entendre à l'instant où sa main se pose sur ma virilité, la faisant d'autant plus gonfler. « Tant mieux. Je ne compte pas m'arrêter. » J'affirme une fois certain que Dani n'a pas froid et sentir sa main glisser sous mon caleçon, venir caresser mon sexe, ça a raison de moi. Je la laisse profiter de mon cou un instant, détache son soutien-gorge puis me décale pour le lui retirer. Vue magnifique sur sa poitrine, je n'attends pas plus longtemps pour saisir un de ses seins entre mes lèvres que je suçote. Ma langue de la partie, elle tournoie autour de son téton que je viens mordiller par moment. J'offre le même traitement au second et finis par me redresser uniquement pour aller l'allonger sur le canapé. J'en profite pour me débarrasser de ma veste et de mon haut puis déboutonne son pantalon que je fais glisser le long de ses jambes parfaites, retirant son dernier sous-vêtement par la même occasion. Mon érection plus puissante que jamais, prisonnière de mes vêtements, attendra son tour. Pour le moment je saisi l'une de ses jambes nues, dépose des baisers de sa cheville à l'intérieur de sa cuisse puis remonte de son ventre à ses lèvres. Il n'y a que ma main qui redescend, glisse vers son intimité que je caresse doucement, sentant à quel point elle me désir. L'expression de ma satisfaction meurt contre ses lèvres tandis que je continu de la caresser, fou de désir pour elle.

Sans doute que tout va trop vite, que nous ne devrions pas jouer avec le feu comme nous sommes en train de le faire. Après tout, nous ne faisons qu'écouter une pulsion refoulée depuis des années maintenant. Mais c'est tellement agréable, bien trop pour que je décide de tout arrêter, surtout maintenant que nous avons convenu vouloir aller plus loin. Peu importe l'endroit où nous nous trouvons, ce toit terrasse en pleine soirée alors qu'il ne fait pas spécialement chaud. Mon cerveau se focalise uniquement sur Dani, sur les baisers que je lui offre et qu'elle me rend avec passion. Concentré sur les caresses sur sa peau toujours aussi douce et le besoin de la dévêtir pour admirer plus encore sa silhouette qui m'a fait rêver pendant longtemps, qui m'a fait sentir comme un roi lorsqu'elle était mienne. Ce qu'elle va être ce soir, autant que je vais être sien. Tout ce à quoi je peux penser c'est lui offrir du plaisir, la faire réagir comme j'en étais capable autrefois. Mes doigts contre son intimité continuent de la caresser, mes lèvres avides de celles de Dani ne les lâchent plus et je grogne en sentant ses dents s'enfoncer dans ma chair. Ses soupirs, preuves parfaites du plaisir qu'elle prend me font accélérer les mouvements de ma main contre son intimité. Ma bouche dans son cou, je suce sa peau, désireux d'y laisser ma marque, une marque qui lui rappellera ce moment ensemble pour plusieurs jours. Mon manège continu encore et encore. Tout ce que je veux pour le moment c'est lui faire perdre pied, mon désir personnel peut bien attendre encore quelques instants malgré mon érection toujours désagréablement emprisonnée dans mes vêtements.

C'est dans des moments pareils que je prends conscience de combien j'ai pu être idiot en la laissant partir. Cependant, si c'était à refaire, mon choix serait le même quoiqu'un peu différent. Trop jeune, trop impulsif également, je n'ai pas pensé au fait que j'aurais pu lui expliquer, tenter de lui faire comprendre que la boxe est un mal nécessaire pour que je ne perde pas les pédales. Dani ne me pense pas capable de lui faire du mal. J'aimerais pouvoir confirmer seulement je sais que dans les moments où je perds le contrôle j'ai parfois du mal à être conscient de ce qui m'entoure. Je ne me l'explique pas et si je ne suis pas toujours conscient de ce que je fais, les souvenirs ne tardent jamais à revenir éveillant ma culpabilité par la même occasion. Même si je regrette notre rupture, que je sais ce soir que je ne pourrais jamais complètement me passer d'elle, c'était pour le mieux. Mais dieu que je peux la désirer alors que, sous moi, Dani réagit à chacune de mes caresses et éveille plus de désir en moi que ce que je pensais être possible. J'ai tellement envie d'elle que ça me rend fou. Ses gémissements, la manière qu'à son corps de s'agiter alors qu'elle atteint l'extase uniquement grâce à mes doigts ça me fait perdre la tête. « Ça m'a tellement manqué. » J'ose lui avouer en passant une main sur son visage rougi par le plaisir. Pas seulement le sexe, elle, notre proximité. J'ai toujours la crainte de lui faire du mal, ça ne change pas le fait qu'elle m'a manqué et que j'ai détesté devoir l'éloigner de moi. Mes lèvres à nouveau sur les siennes, je l'embrasse avec tendresse, continu de caresser sa joue. « Et j'ai très envie de toi. » J'ajoute en éloignant mes lippes de quelques millimètres, mon regard ancré dans ses iris sombres. Il faut simplement que je me débarrasse des derniers vêtements qui me restent alors que je n'ai même pas le courage de me séparer de Dani, trop heureux d'être contre elle, ses bras autour de moi, ses mains dans mon dos. Finalement, je décide de faire ce qui me tente également énormément : l'embrasser à en perdre haleine, ma main quittant sa joue pour descendre jusqu'à sa cuisse en frôlant sa peau de mes doigts.

C’est bon de perdre le contrôle. Tellement bon que j’accepterai de revivre cette soirée encore et encore, qu’importe si ça me fait passer pour un type égoïste. J’ai été altruiste bien trop souvent par le passé, j’ai vu ma vie voler en éclats à cause de ce même altruisme, j’ai le droit de profiter des bonnes choses lorsqu’elles viennent. Et retrouver Dani de toutes les manières qui soit c’est même une excellente chose. Pour le moment, je n’ai pas envie de penser à ce que va signifier, ni de savoir si ça va compliquer une relation qui l’est déjà. Je sais qu’elle non plus, autrement, elle m’aurait arrêté bien avant que nous soyons quasiment nus – enfin quasiment pour ma part. Aller plus loin, la posséder entièrement, j’en meurs d’envie. Sauf que je ne veux pas aller trop vite. Il faut que je profite, que je prenne le temps de redécouvrir tout ce que j’ai toujours adoré chez elle, y compris ses petits défauts. Dani, elle me confirme que ça lui manquait aussi, tout ce que nous avions et nous étions. Forcément, ça me fait sourire. Un sourire plein de tendresse que je ne pensais pas lui adresser à nouveau un jour. Ce sourire, il se transforme en rire. Evidemment qu’elle ne peut que savoir que je la désire. Mon érection est pressée contre elle, vibrante, impatiente d’être bien au chaud en elle. Je me torture moi-même mais c’est pour mieux en profiter ensuite. Pour l’instant, je ne pense qu’à ses lèvres qui ont su provoquer tant de choses en moi à l’instant où je m’en suis emparé pour la première fois ce soir. « Je devrais sans doute m’occuper de ça. » Soufflé-je, mes lèvres à quelques millimètres de celles de Dani. A genoux sur le canapé, entre les jambes de la brune, je fouille dans la poche arrière de mon jean pour en sortir mon portefeuille duquel je sors l’emballage d’un préservatif. Toujours être prêt, c’est obligatoire. Ce dernier coincé entre mes dents, je pose mon portefeuille au sol et m’occupe de descendre mon jean et mon caleçon assez bas pour libérer mon membre bien droit. Protection posée, je retourne contre son corps, bien heureux de retrouver sa chaleur. Ma main glisse de nouveau sur sa cuisse, la soulève et m’offre ainsi un angle parfait pour aller lentement en elle, poussant un râle de plaisir face à tout ce que ça provoque en moi. J’agite les pieds pour me débarrasser de mes vêtements et commence un premier mouvement de rein qui me fait resserrer la prise sur sa cuisse. « Putain … » Grogné-je en bougeant un peu plus rapidement. Je crois pouvoir confirmer qu’il n’y a pas meilleur endroit qu’en elle. Pas pour moi en tout cas.

Malgré mes années de prison et ma concentration plus qu’intense concernant la boxe, je n’ai jamais été un moine. Je ne suis pas non plus coureur de jupons ayant besoin de vider ses bourses aussi régulièrement que possible. J’aime perdre pieds, j’aime le sexe, mais je ne cours pas après tous les jours non plus. Des femmes, j’en ai eu plusieurs dans mon lit. J’ai profité de corps magnifiques parfois pour évacuer le trop plein d’énergie et de colère que je cumulais, moyen efficace selon les deux acolytes que j’ai abandonné au bar. Seulement, je dois admettre ne jamais avoir été aussi bien que contre Dani, sa peau brûlante collée à la mienne. Sa chaleur me donne la sensation de m’envelopper, de nous porter jusque dans une bulle que je n’ai pas la moindre envie de quitter. Je fais volontairement durer, prends mon temps pour être certain que ce moment soit aussi long que possible. Malheureusement, mon bas ventre tendu plus que jamais réclame plus et devient douloureux à mesure que mon désir pour la jeune femme grandi. Une fois en elle, c’est comme atteindre le nirvana, toucher du bout des doigts quelque chose que je voulais férocement sans même le savoir. C’est retrouver tout ce que je n’avais pas conscience d’avoir perdu jusqu’à présent. Profondément elle, mes coups de reins doux bien que rapides me font grogner contre sa peau. Tout autant que ses ongles qui s’enfoncent dans ma chair et ses jambes qui m’amènent encore plus près d’elle et plus loin en elle. « Blake.. » Oh merde, ce que l’entendre gémir mon prénom me fait bon sang ! Mon bassin s’agite un peu plus, part à la rencontre du sien qui bouge au même rythme. De violentes vagues de plaisir se propagent à chaque coup dans tout mon corps, me font grogner plus fort, serrer un peu plus sa hanche. Mes muscles en feu sous l’effort, je ralentis le rythme, embrasse ses lèvres avec tendresse et me redresse. Assis sur le canapé, veillant à ce que son corps ne quitte jamais le mien, je me tourne pour trouver une position plus confortable, Dani désormais au-dessus. Je viens caresser ses hanches puis son dos, mes lèvres saisissant l’un de ses seins. « Et si tu prenais les rênes ? » Je lui propose en levant les yeux vers elle, une main quittant son dos pour se poser sur son visage que j’attire vers moi pour embrasser sa bouche, glissant sur le canapé pour lui permettre de bouger comme elle le veut.