ghost of you (blani) +18

Cet ascenseur, je pense honnêtement l’apprécier de plus en plus. Trop petit pour supporter la présence d’une troisième personne, assez petit pour me permettre de me coller à Dani … autant dire qu’à mes yeux quasiment tout joue en sa faveur. Le seul mauvais point sera probablement le fait que sa descente va se révéler trop rapide. Oh je sais que je vais pouvoir profiter d’elle une seconde fois une fois dans la chambre mais c’est là que je veux profiter d’elle. Ici et maintenant. Sentir à nouveau sa peau contre la mienne, son souffle chaud me chatouiller, l’entendre soupirer de plus en plus fort et céder à mes caresses. Elle me rend complètement fou, me fait perdre la tête et ma raison. En temps normal je n’aurais jamais été jusqu’au sexe sur un canapé, à la vue de tous. En temps normal je l’aurais protégé de tout ça et là, j’avais bien trop envie d’elle pour me retenir. C’est encore le cas maintenant, tout près d’elle. « Seulement si j'ai le droit de retirer ça... » Un grognement résonne dans l’ascenseur à l’instant où sa main passe sur la bosse sous mon caleçon. Mes lèvres aspirent un peu plus la peau de son cou, ma langue passant dessus. Je vais lui laisser tellement de traces que j’en suis presque fier. Pendant quelques jours, elle ne pourra que penser à moi et à ce que nous avons fait. Ça gonfle un peu trop mon égo d’homme des cavernes. « Ça marche. » Finis-je par souffler près de son oreille, reprenant mon petit jeu aussitôt. Le bout de mes doigts continue d’effleurer sa peau, passe sous sa veste et redescend le long de sa hanche. « Tu pourras retirer tout ce que tu voudras... » Souriant contre sa peau, un nouveau râle se fait entendre. Plus elle me caresse et plus je la désire comme un malade. Mon érection grandie encore et encore, ma respiration s’accélère. Dani me donne bien trop chaud de ce tout petit espace. « Il se peut que j'ai tout autant envie de toi. » Pas le temps de répondre que la sonnerie de l’ascenseur annonce notre arrivée au bon étage. A contre cœur, je me sépare de Dani, la suis sagement dans le couloir jusqu’à une porte qu’elle s’empresse de déverrouiller avant de m’attirer à l’intérieur. Mon haut fini par terre à grande vitesse, sa veste aussi. En sous-vêtements, je ne tarde pas à caresser sa peau, à m’emparer de ses lèvres et à la faire reculer jusqu’au lit plus impressionnant que je ne l’aurais imaginé. Au pied de celui, je la soulève et la dépose délicatement dessus sans la rejoindre. « De quoi tu as envie, Dani ? » Je lui demande en effleurant son mollet, mon regard verrouillé sur elle. Je sais qu’elle a envie de moi mais je veux savoir ce qu’elle veut que je lui fasse, je suis à ses ordres.

Dieu que cette femme est belle, j’en viens à me demander comment j’ai pu être assez bête pour m’en séparer. Je sais que si c’était à refaire, je déciderais encore de choisir la boxe, de la protéger des excès de colère que je peux avoir, des crises que je ne contrôle pas mais … je regrette tellement. Notre histoire est simple, elle n’a jamais cessé de l’être. Deux gamins qui ont grandi ensemble, qui se sont rapprochés encore et encore jusqu’à comprendre l’évidence : ils étaient faits pour être ensemble. Ce n’était pas plus compliqué que ça. Aucune raison de m’inquiéter, tout était tracé et ça m’allait tout à fait. Les prises de tête, je n’ai jamais aimé ça. Je les évite autant que possible, les finis rapidement lorsque je ne peux pas y échapper. J’ai balancé cette simplicité entre nous le jour où j’ai choisi la boxe, plus encore lorsque je lui ai demandé de ne plus venir me rendre visite en prison. Pour cette nuit, la simplicité revient. Il ne s’agit plus que de deux amants qui veulent profiter sans penser aux conséquences. Deux amants qui prennent sérieusement du plaisir et il me tarde de pouvoir de nouveau goûter à son corps et l’entendre gémir sous mes assauts. Dani sur le lit, je continue de l’admirer, de sentir mon désir pour elle grandir plus que ce n’est possible. Mon boxer est à nouveau de trop mais je n’ai d’yeux que pour la brune. « T'es tellement beau. » Flatté par ce compliment, je la remercie d’abord d’un sourire avant d’ajouter : « T’es plutôt pas mal non plus. » Elle a tout ce qu’il faut là où il faut plus une dose de charme naturel qui me fait toujours céder. Trop facilement. Je profite des quelques secondes à attendre sa réponse pour ôter mon sous-vêtement et terminer entièrement nu devant elle. Qu’elle se rince l’œil, qu’elle se fasse plaisir en me dévorant du regard comme elle le fait, c’est gratifiant. « Fais tout ce que tu veux de moi Blake. Embrasse-moi, approche toi.. » Dani n’a pas besoin d’en demander plus. Je m’approche, grimpe sur le lit, passe mes jambes de chaque côté de son corps et vais l’embrasser sauf que je ne m’arrête pas à ses lèvres. Je redescends le long de son corps, dépose un baiser par-ci, un baiser par-là jusqu’à sa poitrine. Son dos cambré, je détache son soutien-gorge, fais délicatement glisser ses bretelles en continuant de l’embrasser. Je caresse un sein après l’autre, adore voir une chair de poule se former sur sa peau. Je continue de glisser mes lèvres le long de son corps, jusqu’à son dernier vêtement dont je la débarrasse. Et, finalement, j’atteins son intimité, dépose mes lèvres dessus avant de lever les yeux vers elle. « Surtout ne retiens pas tes cris pour moi, ça me fait toujours autant d’effet. » Mes épaules écartant ses jambes assez pour me donner l’accès nécessaire à son entrejambe, mes lèvres et ma langue s’activent sur celle-ci. Je prends mon temps, prends du plaisir à lui en donner et à retrouver ce goût particulier qui m’avait manqué.

Je fais n’importe quoi et c’est tellement bon. Lâcher prise de temps en temps ne peut pas faire de mal, au contraire, et je ne le fais pas assez. Trop concentré, trop obnubilé par la boxe, je ne pense qu’à ça. Les moments où je parviens à faire une pause sont ceux où ma mère me force à l’accompagner à tel ou tel évent. Ce soir c’est différent. Tout me semble l’être dès que je suis avec Dani. Elle a ce pouvoir sur moi, cette capacité de me donner envie de me dépasser. Elle a tendance à faire de moi un homme meilleur et cet homme veut lui donner autant de plaisir que possible cette nuit. Ce que nous avons fait sur le toit n’était pas suffisant, pas alors que je la désire encore très visiblement. Mais, comme tout à l’heure, si j’ai grandement envie de munir à elle, de la posséder entièrement, je préfère m’occuper d’elle d’abord. Je me moque de savoir que nos ébats risquent de réveiller certains clients de l’hôtel, à vrai dire je trouverais ça même flatteur, être capable de la faire crier de plaisir, de la propulser au sommet du plaisir. Moi et personne d’autre. « T'en fais pas je compte pas me retenir du tout. » Contre la peau de son ventre, je souris, m’apprête donc à lui donner une raison de faire résonner ses gémissements dans la chambre. Ses jambes écartées, j’ai tout accès son intimité et je ne me prive pas. Mes lèvres contre celle-ci suçotent. Ma langue glisse sur elle puis en elle, parfois lentement, d’autre fois beaucoup plus vite. Je joue avec elle, joue avec son bouton de plaisir pour la faire haleter un peu plus. Je suis un roi à cet instant. C’est moi qui lui fait cet effet, moi et personne d’autre. C’est à moi qu’elle s’offre et c’est moi qu’elle veut. Dani n’a sans doute pas conscience de tout ce que ça réveille en moi. Cette envie de la retrouver, de partager d’autres moments avec elle tout en sachant que ça ne sera jamais aussi simple. « Oh oui merde ! » Je manque décoller en l’entendant jurer de cette manière. Ça me pousse à lui en donner plus. Ma langue toujours concentrée sur son sexe, je glisse de deux doigts en elle. Je veux qu’elle se laisse totalement aller, qu’elle perde pied, que l’air lui manque à force de gémir. Je veux être l’homme qu’elle ne pourra pas oublier dans les prochains jours. Je veux que nos retrouvailles soient plus mémorables qu’elles ne le sont déjà. « T’aime ça … » Dis-je en relevant brièvement la tête vers elle. « Je continue ? »  Si j’ai un tant soit peu de pouvoir, Dani reste celle qui décide de tout.

Mon sentiment de puissance ne fait que décupler à mesure que je l’entends gémir sous mes coups de langue et dieu que c’est jouissif. Être capable de la mettre dans tous ses états, réaliser que je sais encore exactement de quelle manière lui faire plaisir, que je la connais encore par cœur. Je connais à l’avance les réactions de son corps, de quelles façons l’amener à haleter plus fort, plus rapidement. Je m’y applique, je continue mon petit manège parce que ça lui plait autant que ça me plait. Mon sexe de plus en plus dur, il me tarde d’être en elle, d’avoir encore une fois la permission de la faire mienne cette nuit. Ça devient douloureux, tant pis. Tant qu’elle n’aura pas cédé, tant qu’elle n’aura pas jouit sous moi, je ne m’arrêterai pas. C’est mon plaisir autant que le sien et je veux faire les choses bien. Je suis trop perfectionniste pour bâcler mon travail. Ça sera mémorable pour nous deux. « ... oui j'aime ça. » Elle m’avoue entre deux soupires. J’accélère le mouvement, lui provoque encore plus de sensations. Mes lèvres, ma langue et mes doigts, tous s’y mettent pour lui faire perdre le nord. Il est vraiment satisfaisant de sentir combien elle est prête pour moi, à quel point elle est trempée, à quel point elle a envie de moi. « Continue. » Exécutant son ordre, je ne cesse de m’appliquer, suçotant, léchant, caressant son intimité jusqu’à l’entendre crier, jusqu’à ce que ses jambes se resserrent autour de mes épaules tandis qu’elle tremble. Je n’attends pas qu’elle se soit remise pour remonter contre elle, pour m’emparer de sa bouche que j’embrasse avec passion. Une main sur sa cuisse, je la relève, m’offre l’accès nécessaire pour entrer en elle, oubliant totalement la protection que je me jure de mettre à chaque fois. Je grogne. Les sensations que ça provoque en moi sont merveilleuses. Logé en elle, je mords sa lèvre inférieure, serre sa cuisse sous ma main puis commence à me mouvoir lentement mais l’absence de préservatif propage des vagues de plaisir dans tout mon corps qui me font soupirer d’aise. « Mon dieu … » Soufflé-je contre sa bouche sans cesser mes mouvements. Je vais le regretter, je vais tellement le regretter, mais putain que c’est trop bon pour m’arrêter maintenant.

Mes muscles me font mal, me brûlent aussi intensément que lors de mes entraînements et mes sessions de musculation. Je les mets sérieusement au travail ce soir et ils semblent vouloir me rappeler à l’ordre. Je les ignore, trop heureux de ce qui est en train de se produire. C’est agréable, si agréable que m’arrêter m’est impossible. Je n’arrive pas à me calmer, je ne parviens pas à ralentir les mouvements de mon bassin qui part se cogner contre celui de Dani, m’enfonçant un peu plus profondément en elle à chaque fois. Et je grogne, joins mes gémissements à ceux de la jeune femme. On doit nous entendre jusqu’à l’autre bout du couloir. Tant mieux. Ils doivent tous savoir que pour cette nuit elle m’appartient et que je suis celui qui la fait réagir de cette façon. Tout autant qu’ils doivent savoir que je lui appartiens jusqu’au lendemain. « Putain ! » Ce mot me force à accélérer encore plus, mes cuisses et mes bras me font un mal de chien. Je continu malgré tout parce que je me perds totalement en elle, que je n’avais pas ressenti cette perfection depuis des années. C’est en partie grâce à l’absence du latex entre nous. Les sensations sont décuplées, merveilleuses et meurtrières. Ses lèvres viennent prendre les miennes en otage. Elle en mord une, me fait râler de bien-être. Ma main toujours sur sa cuisse que je tiens fermement décide d’aller se poser sur son sein que je caresse pour la faire gémir plus que ce n’est déjà le cas. A force d’accélérer le mouvement, la tête de lit se met à cogner contre le mur. Les clients de la chambre voisine vont nous détester, à moins qu’ils ne soient trop endormis pour nous entendre. « Blake.. » L’entendre souffler mon prénom de cette manière me fait céder, encore quelques va-et-vient et je me déverse en elle, grogne plus fort en continuant quelques mouvements pour finir par m’effondrer sur elle, le nez niché dans son cou, le souffle court. Il me faut quelques secondes de plus avant de trouver le courage de me redresser de sorte à aller effleurer ses lèvres. « Merci. » Chuchoté-je contre celles-ci. Je l’embrasse tendrement, prends appuie sur mon avant-bras pour l’écraser un peu moins. Elle mérite ces remerciements pour m’avoir laisser prendre possession d’elle, pour avoir accepté de me laisser le contrôle et pour ne pas m’avoir repoussé. Mais surtout, elle les mérite pour m’avoir offert ce à quoi je pensais plus avoir le droit.