Don't be afraid. There's the two of us now / blani (+18)

« On fera les deux. J'aime bien être chez toi et déranger tes colocs. » Cet aveu ne me surprend même pas. Moi ce que j’adore c’est pouvoir emmerder ma sœur, la faire râler parce que nous n’avons pas été discrets et que mademoiselle la princesse n’a pas pu dormir comme elle le voulait. Je lui rends la pareille. Elle est chiante, je suis chiant. De toute manière c’est de famille. Cela dit, même si j’adore ça, je préfère tout de même qu’on puisse être chez nous le plus rapidement possible. Maintenant que je sais que Kate est malade, je voudrais qu’elle arrive à se reposer un tant soit peu, ce que je n’admettrais jamais devant elle. « Je voudrais trouver assez rapidement, avec l’été et les fins de bail ça devrait pas être trop compliqué. Avec nos deux salaires on devrait pouvoir trouver quelque chose d’assez bien. » A vrai dire et justement parce que nous touchons tous les deux pas mal de dollars on pourrait même envisager un achat plutôt qu’une location. Mais ça, on verra ça une fois de retour à New York ce qui n’est absolument pas dans mes plans pour le moment. Pas plus que céder à Dani qui, bien que têtue, ne m’aura pas. « Et tu es clairement déterminé à gagner. » Je prends un petit air innocent et soulève les épaules. Gagner j’aime ça, je ne vois pas pourquoi je dirais le contraire. Ça fait partie de moi, c’est comme ça. J’ai appris aimer gagner dès que je suis monté sur un ring, probablement même avant dans tous les sports d’équipe où j’étais. Mais je n’ai aucun esprit d’équipe, je suis trop personnel dans le sport, ça détend forcément un peu sur moi dans ma vie de tous les jours. « Qu’est-ce que tu veux, je suis compétiteur jusqu’au bout. » Je joue toutes les cartes que j’ai en main même si c’est loin d’être très loyal de ma part. Maintenant qu’elle a éveillé mon désir pour elle je tiens à ce qu’elle me cède. Je ne lâcherai rien tant que ça ne sera pas le cas. « T'as hâte hein de voir mon joli ventre de femme enceinte tout rond ? Et ma poitrine qui va être encore plus grosse... », « Tu seras la plus belle des femmes enceintes, avec la plus belle des poitrines. » Je l’admets, je n’avais pas pensé à ce détail mais voilà qui va sérieusement me plaire dans quelques années. Son ventre bien rebondi et sa poitrine alléchante. Rien de tel pour m’exciter un peu plus à part sa main qui vient caresser mon membre. Qu’elle continue, même si je bande de plus en plus, je ne vais pas perdre maintenant que je sais qu’elle cède. Preuve en est le baiser qu’elle finit par me donner, un mélange de rage et de désir qui me fait sourire contre ses lèvres. « Maintenant retire ce boxer. », « T’as qu’à le faire ! Tu m’avais l’air bien parti quand ta main s’est glissée dessous.a » J’insiste, veux la faire craquer jusqu’au bout mais elle sait que la récompense sera particulièrement appréciable.

« Oui on devrait trouver rapidement. Et on aura notre maison, rien qu'à nous deux. » C'est peut-être con mais j'aime l'idée qu'elle parte directement sur le principe que nous allons chercher une maison. Je ne tente pas de la contredire ce qui devrait suffire a lui faire comprendre que c'est exactement ce que j'avais en tête. Une maison dans Williamsburg ce n'est pas donné mais ça sera nettement plus intime et agréable qu'un appartement ou un penthouse. De quoi profiter des beaux jours dans un jardin privé en faisant un barbecue en compagnie de nos proches. De quoi en rêver dès à présent. « Il faudra une piscine pour tous les barbecues qu'on va organiser sur la fin de l'été. » Je vois déjà en grand. J'ai les moyens pourquoi je n'en profiterai pas ? Et puis ça sera nettement plus agréable d'avoir cette piscine avec les températures étouffantes qui sont tombées sur la ville. Evidemment, on aura le temps de revoir ça en rentrant ou même dans les jours à venir si nous n'avons pas mieux à faire mais autant donner quelques pistes. « Et même si tes petites astuces sont en train de me faire perdre, je trouve ça vachement sexy quand tu sois déterminé à gagner. » Arborant le plus beau de mes sourires – et le plus charmeur - c'est une preuve de plus que je suis en train de parvenir à mes fins. « Qu'est-ce que tu dois penser de moi quand je suis sur le ring alors ? » S'il y a bien un endroit où je suis déterminé c'est là-dessus. Je ne perds que très rarement mon objectif de vue et pour me mettre au tapis il faut réellement m’épuiser tant j'ai un mental de fer. « Et toi, tu seras sans aucun doute le plus beau papa au monde, parce que t'es déjà le plus parfait des petits copains. » Touché par ce que Dani affirme, mon regard se perd dans le sien et exprime ô combien je l'aime plus que tout au monde à ce moment précis. Je l'aime tellement que je continue de la taquiner et refuse de lui donner trop vite ce qu'elle veut. « Explique-moi comme je peux t'aimer autant et pourtant être en colère contre toi parce que tu n'as pas céder avant moi ? Maintenant, tu me donnes ce que je veux ? », « Parce que je suis incroyablement sexy, que tu m'aimes et que je vais te donner exactement ce que tu veux. » Je souffle contre ses lèvres pour enfin l'embrasser. D'une main je me débarrasse de mon caleçon qui tombe à mes chevilles et de l'autre je fais un peu reculer Dani pour que ça soit plus confortable pour elle. Ma main posée sur son ventre je la force à s'allonger un peu plus sur le plan de travail et enfin je me guide en elle dans un grognement. Penché au-dessus d'elle, presque couché, je vais embrasser son cou et remonte jusqu'à son oreille. « Je t'aime. » Je lui chuchote avant d'atteindre sa bouche et de commencer à me mouvoir lentement en elle.

« La piscine sera parfaite pour les soupers qu'on organisera et les bains de minuit qu'on aura que toi et moi. » Vivre au jour le jour n’est pas fait pour moi. Depuis tout petit j’ai ce besoin que ma vie soit bien organisée, que les choses aillent dans le sens prévu par mes soins. Je n’aime pas les surprises et j’aime encore moins perdre le contrôle. C’est pour cette raison que la boxe était faite pour moi. Tout est carré et même si des coups peuvent venir sans crier gare, il s’avère que c’est bien plus calculé que ce que tout le monde pense. C’est un jeu d’observation qui permet l’anticipation, un calcul qui se fait à tout vitesse pour un esprit pratique et logique. Je ne peux pas affirmer que les combats se déroulent sans cesse exactement comme je l’avais imaginé, mais connaissant mes adversaires, je n’ai que très rarement de surprises. Et puisque j’aime tout prévoir à l’avance, il en va de même pour cette maison à venir. Au moins je suis certain qu’avec Dani nous arriverons facilement à trouver un accord et son idée de bain de minuit me fait largement sourire. « Heureusement qu’il n’y aura que toi et moi ! Manquerait plus qu’une tierce personne te voit nue. » Voilà une idée qui ne me plait pas du tout. Elle est à moi et il n’est pas question que je la partage avec qui que ce soit. Plus maintenant. « Mise à part le fait que j'ai peur qu'il t'arrive quoique ce soit ? Je te trouve encore plus sexy, parce qu'en plus t'es mon champion et que toutes ces filles qui aimeraient être dans ton lit ne réussiront plus jamais. », « Il ne m’arrivera jamais rien. » Promettre une telle chose, je sais que je ne le devrais pas. Il suffit d’un coup mal placé ou de n’importe quoi pour que je termine aux urgences avec un traumatisme important. Seulement je tiens à la rassurer, qu’elle ne s’inquiète pas pour moi à chaque saison même si je la connais assez pour savoir qu’elle le fera malgré tout « Elles pouvaient espérer, elles ne m’auraient jamais eu. » C’était le cas avant même que Dani ne revienne dans ma vie. J’ai eu quelques coups d’un soir mais ils ont été extrêmement rares et généralement au cours d’une crise. Le reste du temps je ne faisais pas plus attention que ça, je me donnais simplement en spectacle parce que c’est ce que les gens aiment et c’est ce pour quoi ils payent. Maintenant qu’il y a la brune, elles ont encore moins de chance de m’avoir. Il n’y a qu’elle que je veux, qu’elle que je rêve sans arrêt de posséder et il n’y a qu’en elle que je me sens bien. Je me sens même comme un roi lorsqu’elle ne retient pas son cri de plaisir une fois nos deux corps unis. Ma barbe allant chatouiller sa peau, je dépose une myriade de baisers ici et là en me mouvement au même rythme. « Je t'aime plus que n'importe qui dans ce monde Blake. » Sa lèvre inférieure coincée entre mes dents, je tire dessus puis me redresse en faisant descendre mes doigts sur sa poitrine et son ventre. « Dieu que tu es belle. » Je souffle en accélérant légèrement le rythme. De toute manière y a-t-il au moins une seule chose que je n’aime pas chez elle ?

« Personne d'autre ne va me voir nue. Puis ça ... y a que moi qui a le droit de l'admirer. » Je soupire d’aise, sa main sur ma virilité, ma langue passant sur mes lèvres pour les humecter. Qu’elle me touche de la sorte me fera toujours réagir et malgré ça il me faut mordre l’intérieur de ma joue pour ne pas la posséder immédiatement. J’adore lui tenir tête et, surtout, j’adore qu’elle ne soit pas capable de me résister. La première fois que nous avons été ensemble, des années plus tôt, le sexe n’était pas autant au centre de notre relation. Oh nous prenions du plaisir tous les deux mais nous étions plus jeunes, moins … aventuriers aussi. Sans parler que neuf ans sans se voir, sans se toucher, pour deux personnes qui ne se sont pas oubliées, qui ne sont pas passées à autre chose, c’est énorme. Rattraper tout ce temps perdu semble être inévitable et puisque nous ne sommes que tous les deux à Rome, autant en profiter un maximum. « Tu me le promets ? Parce que je pourrais pas supporter de te perdre bébé... » Sa main dans la mienne, je dépose un baiser au creux de sa paume et lui offre un sourire rassurant. « Tu ne me perdras pas, Dani. » Pas maintenant, ni jamais. Même si je dois finir au tapis, sacrément amoché, je lui reviendrais, je me battrais pour rester en vie et lui revenir. Néanmoins, je préfère ne pas lui dire ça, ne pas lui en dire plus de crainte que ça l’angoisse plus que ça ne l’apaise. « Jamais ? Même lorsque je n'étais pas là ? », « J’ai eu des aventures mais jamais avec des filles du public. » Parce que la plupart sont folles et s’attendent à tellement plus qu’une seule nuit dans mon lit – enfin généralement celui de l’hôtel. Je n’ai pas envie de me retrouver avec une hystérique qui pensait m’épouser et me faire des enfants, je n’ai donc jamais tenté le diable. Mais je ne suis pas un moine et pour cette raison je couchais avec des filles qui ne connaissaient pas mon identité et qui s’en moquaient pas mal. Seulement ce n’est pas la conversation que je tiens à avoir avec elle. Pas maintenant alors que je suis tendu, que je rêve d’entrer en elle et de l’entendre gémir encore et encore. Il en faut peu pour que j’obtienne ce que je désire. Ses cris me font sourire alors que j’embrasse sa peau, caresse son corps une fois redressé. Une chair de poule se forme sur son épiderme à mon passage mais je n’accélère pas plus qu’il y a quelques secondes. Je veux faire durer ce moment, ces sensations qui nous font réagir tous les deux. Dani, elle est tout près de jouir, je le vois, je le sens à la manière dont son corps réagit sous mes assauts. Au-dessus d’elle, plus près de sa poitrine, j’en capture le téton entre mes lèvres, joue avec ma langue. Elle se cambre plus, crie plus encore. Je lui demanderai bien d’atteindre l’orgasme maintenant, de me donner tout ce qu’elle a mais je suis trop occupé à y aller de plus en plus fort en laissant mes râles de plaisir raisonner dans la cuisine, se mêlant aux siens.

« Y a plutôt intérêt oui. » Son inquiétude fait se dessiner un petit rictus sur mes lèvres. C’est à la fois touchant et sexy de voir qu’elle a encore peur pour moi, que ça ne le quitte pas même si elle semble avoir accepté ma passion pour la boxe et cette nécessité que je ressens d’aller sur un ring. La connaissant – et je la connais plutôt bien depuis le temps – je sais que ça ne partira pas tout de suite. A vrai dire il y a de fortes chances que ça ne parte jamais à moins que j’arrêter la boxe, ce que je n’envisage pas pour le moment. Peut-être une reconversion lorsque je ne serais plus en âge de me faire tabasser la gueule mais je préfère ne pas envisager ça immédiatement. En fait, je ne veux penser à rien de tout ça, uniquement à la femme magnifique que j’ai devant moi et qui me rends fou de désir. « Heureusement. Si tu veux mon avis, toutes des hystériques. » Mon rire est ma seule réponse, trop occupé à lui provoquer du plaisir, à goûter à chaque parcelle de peau que mes lèvres peuvent atteindre. Elle provoquera ça à tout jamais en moi : ce désir brûlant qui me dévore les entrailles tant que je n’ai pas été jusqu’au bout. Tant que je ne l’ai pas fait céder, son corps se resserrant entièrement autour de moi. Pour beaucoup le sexe n’est que ça, pour moi – et avec elle – c’est tellement plus. C’est une connexion qui se fait, l’union de deux personnes qui sont aimantées l’une vers l’autre et qui doivent ne faire qu’un. Deux âmes séparées des siècles auparavant et qui se retrouvent enfin, ne se quittent plus de crainte d’être éloignées à nouveau pour des années voire même des siècles. Je n’écoutais pas beaucoup en cours mais j’ai toujours retenu le mythe d’Eros qui malgré ses différentes versions me parait si juste. Nos âmes se retrouvent donc, s’unissent de la plus belle des manières même si je suis bien heureux que personne ne puisse entendre nos cris. Dani, elle est la première à céder. C’est plus violent que dans la chambre, plus pur aussi. J’ai cette douleur dans le bas ventre, cette pression qui a besoin d’être relâchée alors qu’elle perd totalement pieds sous les coups de rein que je continue de lui infliger étant moi aussi à la recherche de cet orgasme qui va me faire décoller. « Dios mío ! » Je mords son épaule, vais et vient encore une ou deux fois avant de jurer et de laisser mon corps se tendre, mon plaisir se déversant en elle avant que je ne retombe contre ma petite amie, à bout de souffle. Incapable de parler pour le moment, je dépose quelques baisers sur son épaule, dans son cou et remonte embrasser ses lèvres avec tendresse. Ma langue caresse la sienne paresseusement et je garde ce petit sourire satisfait en coin. « On devient vraiment bons dans cet entraînement. » Je souffle sans m’écarter de Dani. Je me contente d’effleurer son flanc et de déposer de petits baisers sur ses lèvres pendant que mn rythme cardiaque tente de se calmer.