fallin' all in you (blani) +18

Je le revois encore son petit sourire narquois, cette lueur dans son regard qui n’a fait que confirmer qu’il aurait tenté quelque chose si je l’avais laissé faire. Donovan, ce n’est pas un type auquel on dit non, il prend ce qu’il veut peu importe que l’autre personne soit d’accord ou pas. Et la pensée qu’il aurait pu lui faire du mal me rend malade. Elle éveille cette rage au fond de moi que je chasse aussi vite que possible. Gâcher mon week-end n’est pas dans mes plans. Même si lors de mes crises je suis plus impitoyable que jamais avec mes adversaires, je n’ai pas envie d’être aussi tendu que je l’ai été la dernière fois avec Dani. Elle a le droit à de la douceur de ma part et les seuls moments un peu sauvages seront ceux qu’elle m’autorisera … de préférence avec son corps nu contre le mien. Oui, ça m’emballe tout particulièrement cette idée même s’il serait plus sage d’avoir cette fichue discussion pour ensuite profiter du reste de la nuit. Qu’importe l’issue de notre conversation, je sais que je ne parviendrais pas à lui résister et qu’elle non plus. Il y a cette attraction entre nous qui a fait que toute la semaine je me suis trouvé des excuses pour la rejoindre et repartir avec un sourire plus que satisfait aux lèvres. « Il m'a utilisé ? Qu'est-ce qu'il t'a dit ? » A nouveau sorti de mes pensées, je baisse les yeux vers la jeune femme dont la curiosité ne me surprend pas. Poussant un soupire un peu agacé contre tout ce qu’éveille les paroles de Donovan, je caresse le bas de son dos. « Disons que tu n’as pas envie de le savoir et que de toute manière il ne prendra pas même le risque d’y penser à l’avenir. » Je n’ai pas envie de lui dire qu’il aurait pratiquement pu aller jusqu’à la violer juste pour me mettre hors de moi. Dani n’a pas besoin d’entendre ça et de toute manière nous arrivons à mon étage. Soulagé de ne pas avoir à en dire plus et une fois dans ma suite, je me fais violence pour ne pas lui sauter dessus même si c’est tout ce dont j’ai envie. « Je retiens ça ... t'es à moi. » Incapable de m’en empêcher, je souris contre sa peau. J’ai toujours été à elle si je dois être sincère. Les femmes qui sont passées dans mon lit n’ont jamais eu autant d’importance qu’elle. Elles étaient là pour satisfaire une envie, rien de plus. Dani … je la désire, c’est certain, mais ça a toujours été plus encore. J’ai besoin d’elle. Je m’en sépare malgré tout pour gagner la salle de bain. Mes vêtements enlevés et jetés par terre, je grimace un peu lorsqu’une douleur s’éveille au niveau de mes côtes. Un méchant hématome apparaîtra demain, à coup sûr. Ce qui est vite chassé à l’instant où je sens la peau chaude de Dani se coller dans mon dos. Bon sang, ce simple contact suffit à éveiller mon bas ventre et à me faire grogner comme un homme primitif. « On pourrait peut-être économiser l'eau et y aller ensemble non ? » Sourire en coin, je me tourne pour lui faire face et apprécie grandement la vision que j’ai sous les yeux. De mes doigts je vais effleurer sa poitrine qui réagit aussitôt et augmente un peu plus mon excitation. Elle est parfaite. Magnifique même. « Va falloir enlever ça … » Je souffle contre ses lèvres en descendant mes mains vers son bas que je m’empresse de lui retirer. J’en profite pour déposer un baiser sur son ventre et la soulève dans mes bras. « J’avais prévu de passer la soirée dans un certain sens mais commencer comme ça … c’est loin de me déplaire. » Ses jambes autour de ma taille, je libère une main pour activer l’eau de la douche et finis par la plaquer contre le mur le plus proche. Mes lèvres partent à l’assaut des siennes, dérivent jusque dans son cou que je suçote. Une main sur sa poitrine, je l’effleure, la fait réagir et souris à nouveau en entendant les premiers soupires de la brune. C’est bien une chose que j’accepterai d’entendre jusqu’à la fin de ma vie.

Il n’y a pas de meilleure façon de terminer une soirée de compétition que celle-ci. Une belle femme avec moi, incapable de se tenir éloignée même si ce serait de loin la décision la plus sage. Mais j’aime qu’elle ne le soit pas. J’aime qu’elle ait sans arrêt cette envie de se lâcher, de profiter de moi autant que je profite d’elle. Qu’importe que mes muscles soient encore endoloris avec les combats que j’ai menés ce soir, je serais prêt à me plier à ses désirs quoi qu’il en soit. C’est un long frisson que sa peau nue contre la mienne me provoque. Un frisson qui en dit long sur le désir que j’éprouve déjà pour elle. Il suffit d’une caresse, d’un regard insistant et de bien d’autres choses pour que je perde le fil de mes pensées. Elle a cet effet-là sur moi. Faible depuis des années dès qu’il est question d’elle, ça ne change définitivement pas et le fait d’avoir passé notre semaine à nous envoyer en l’air à la moindre occasion ne m’aide pas à rester calme. Parce que je sais déjà qu’elle va réagir, qu’elle va pousser ces petits soupires de plaisir qui vont me faire perdre la tête. Je sais qu’elle va craquer et m’envoyer tout droit faire un plaisir indescriptible. Rien que ça, c’est suffisant pour m’en donner d’autant plus envie. Tant pis pour l’ordre des choses que je m’étais mis en tête, une petite entorse à la règle ne fera de mal à personne. Certainement pas à nous. Sous la douche, son poids plume dans mes bras, l’eau ruissèle rapidement sur nos corps, détend mes muscles même si je n’y fais pas attention. Je suis déjà bien trop concentré sur sa peau qui m’est offerte, sur mon envie de goûter son corps que je connais par cœur. Je sais que promener mes lèvres dans son cou, mordiller la peau derrière son oreille la fait réagir et gémir. C’est bien assez pour que mon cœur s’emballe et que je sois obligé de me retenir d’entrer en elle. Tant pis pour la protection, je n’ai pas le courage de sortir de là la chercher et vu le nombre de fois où nous l’avons fait sans j’imagine que je n’ai rien à craindre de ce côté-là. Mon métier fait que je dois faire régulièrement des dépistages et je sais qu’elle se protège. Le risque est minime et, de toute manière, si le pire devait arriver, je serais à même d’assumer mes responsabilités. J’aimerai juste éviter qu’un gamin nous tombe dessus. Mais putain, j’ai trop envie d’elle pour me détacher de ce corps sublime. « J'suis incapable de te résister, j'y peux rien ... » Je grogne … encore une fois. Un frisson se propage le long de mon échine, la main de Dani descendant vers mon érection de plus en plus droite entre nous. Un simple mouvement et je pourrais être en elle. Mais je veux profiter un peu d’elle avant ça, avant de totalement succomber au plaisir de nos deux corps unis. « Ça me va très bien. » Je souffle contre sa peau. Un peu plus haute que moi lorsqu’elle est dans mes bras, j’ai le visage au niveau de sa poitrine ce qui me fait largement sourire lorsque j’approche mes lèvres de l’un de ses seins pour lui offrir un traitement tout particulier. Avec une poitrine aussi parfaite que la sienne il serait dommage de ne pas la vénérer et c’est ce que je m’applique à faire à l’aide de mes lèvres, de ma langue et parfois de mes dents. Coincée entre le mur et moi, j’en profite pour laisser mes mains vagabonder sur le reste de son corps. « Si j’ai le droit à une telle récompense à chaque fois, je vais te forcer à venir assister aux matchs plus souvent. » Dis-je avant de passer à l’autre sein tout en frôlant sa cuisse de mes doigts. La saison est quasiment terminée mais c’est une idée à garder en tête pour la prochaine.

Rattraper les années perdues, récupérer ce que j’ai perdu et ne plus vouloir lâcher. C’est ce que j’ai l’impression de faire ces derniers jours. Pas une seule fois je n’ai réussi à refuser de la rejoindre. Poussé par la nécessité de la voir, de l’embrasser, de la serrer contre moi, toutes ces choses que j’étais autorisé à faire en étant avec elle avant tout foutre en l’air. Il a suffi d’une seule fois, d’y goûter ce fameux soir sur la terrasse pour que je ressente le besoin d’y avoir le droit aussi souvent que par le passé. Peut-être que je ne devrais pas ? Il y a encore cette crainte enfouie en moi, celle de lui faire du mal même si c’est la dernière chose que je souhaite. Mais serais-je capable de me contrôler ? Elle a su me calmer une fois. Ce n’était que le début d’une crise et non pas l’un de ces moments que je ne contrôle absolument pas. Et si j’en venais à la blesser parce que j’aurais été trop égoïste pour la garder éloignée de mes démons et de moi-même ? Bon dieu, pourquoi faut-il que ça me travaille maintenant alors qu’elle s’offre à moi, que je peux profiter d’elle autant qu’elle va profiter de moi ? Merde, je devrais me concentrer uniquement là-dessus, sur tout ce qu’elle éveille en moi lorsque nos corps sont si proches l’un de l’autre, qu’elle soupire d’aise près de mon oreille et anime bien des sensations en moi. Je me gifle mentalement. Ce n’est vraiment pas le moment pour me préoccuper de ça, j’aurais bien assez de temps lorsqu’il faudra lancer cette discussion par laquelle je m’étais promis de débuter. Cela dit je suis un homme faible et elle le sait pertinemment, a utilisé ça contre moi. Elle le fait encore. Sa main descend entre nous, vient caresser mon membre et un râle glisse entre mes lèvres. Elle va avoir ma peau à force. « Profites de moi, fais-toi plaisir ... » Ça, il ne faut pas me le dire deux fois. Je prends ce qu’elle me donne. Je goûte à sa peau que je connais par cœur mais dont je ne peux pas me passer. Je la titille, joue avec ses nerfs simplement parce que j’en ai le droit. L’eau continue de couler. La chaleur détend mes muscles endoloris et malgré ça, ce n’est pas ce qui me préoccupe. Non, je préfère largement me concentrer sur ce plaisir que j’ai à lui offrir, cet avant-goût de ce qui l’attend. De ce qui nous attend. « Je compte bien offrir toutes les récompenses du monde à mon champion. » Ses mots manquent de me faire perdre la tête, de tuer toute la patience que je mets en œuvre pour ne pas la posséder immédiatement, sans plus de préliminaires. Laissant un temps de repos à sa poitrine, mes yeux remontent chercher les siens. « Ton champion, hein ? » Je répète ses mots, sourire amusé au coin des lèvres. Oh qu’elle me répète ça encore et encore, je ne m’en lasserai jamais. Je ne me lasserai de rien chez elle. Des années en prison et d’autres à l’éviter n’ont pas suffi à me la faire oublier. Reprenant là où je me suis arrêté, l’entendre gémir mon prénom en enfonçant ses ongles dans mon dos me fait vriller. Je m’assure qu’elle ne risque pas de glisser lorsque ma main rejoint mon membre pour me guider en elle, d’un coup ce qui nous arrache à tous les deux un gémissement de satisfaction. « Redis-le … » Je vais souffler à son oreille. Je veux l’entendre prononcer mon nom encore une fois. Non, je veux l’entendre le gémir toute la nuit par pure satisfaction masculine. Mes bras passent sous ses jambes. Plus stable mais aussi plus ouverte, je vais et viens tendrement en elle, embrassant sa clavicule puis ses lèvres. Volontairement lent dans mes mouvements, je cherche toujours à la rendre folle même si je me perds dans le processus. Il n’y a pas meilleur endroit qu’en elle, c’est un putain de paradis sur terre.

Putain je sombre. Je sombre complètement en elle et pour elle. Elle me tient par les couilles, c’est triste à dire pour un gars aussi indépendant que moi, mais c’est la vérité. C’est le cas depuis des années en fait, depuis que j’ai posé mes lèvres sur les siennes pour la première fois. J’étais sans doute plus doux à l’époque, moins expérimenté aussi. On découvrait ça à deux et si je n’étais pas toujours sûr de moi, je savais que veiller à son plaisir était le plus important. Le mien finirait par arriver tôt ou tard sans que je le contrôle. Mais le sien ? J’ai toujours fait attention à ce qu’elle appréciait pour répéter l’action, la faire craquer, l’amener tout au bord avant de sauter avec elle vers le plaisir. C’est encore le cas ce soir même si j’adore jouer avec elle, la titiller, la rendre folle parce que j’ai ce pouvoir. Elle en a un gros sur moi mais je tiens à en avoir aussi sur elle. Pas question d’être celui qui se fait contrôler même par une femme aussi sublime qu’elle. J’ai ma fierté et elle ne partira jamais. Elle a grandi avec le temps, s’est occupée de me protéger pendant mes années de prison. Elle le fait encore pour accepter les accusations et le regard de haine depuis qu’on me considère comme un meurtrier. Dans cette douche, alors que je joue avec la seule femme dont j’ai envie, cette fierté m’amène à la chercher et à la rendre folle. Je voudrais presque qu’elle me supplie sauf que l’entendre gémir mon nom est une si belle mélodie que je cède. Je la possède, entre en elle si lentement que ça me fait tout autant grogner qu’elle. J’en oublie qu’elle a insisté sur le fait que je suis son champion. Trop obnubilé par la sensation qui se propage dans mon corps en la sentant m’entourer merveilleusement bien, j’aurais le temps de m’en souvenir plus tard. « Putain Blake ! » Comme pour la récompenser, je reviens plus fort en elle, serre ses cuisses dans mes mains pour reprendre mon rythme lent qui nous rend fous tous les deux. « Bon sang, continue ... » Souriant fièrement, je mords sa lèvre inférieure quand elle vient m’embrasser, tire dessus en la regardant droit dans les yeux. « Oh je comptais pas m’arrêter … » Ça non. Ce n’est qu’un premier round. Il y aura une conversation pour nous permettre de souffler mais je compte bien la prendre toute la nuit et ce jusqu’à épuisement. Et alors qu’elle commence à se faire à mon rythme lent, j’accélère, vais plus vite et plus fort en elle nous faisant tous les deux haleter. Je sens son corps qui se contracte, qui me fait serrer les dents pour contenir mon râle de plaisir. Ses cuisses essayent de se refermer autour de ma taille. Je les empêche de le faire, les garde ouvertes par mes bras et me colle un peu plus contre elle, me forçant à aller encore plus profondément. « Je sais que tu y es … » Je parviens à dire entre deux grognements, recommençant à venir vite en elle, mes hanches ondulant pour lui procurer plus de sensations. « Jouis pour moi, Dani. » Je me retiens de le faire. Trop de tensions depuis que je l’ai vu avant le match. Trop de tensions après la réplique que Donovan n’aurait jamais dû prononcer, mais je veux qu’elle parte avant, la sentir se serrer autour de moi, la voir s’abandonner au plaisir pour la rejoindre ensuite de ce bonheur.

Tout, je dis bien tout, s’emballe. Ma respiration, les battements effrénés de mon cœur, mes pensées et ce tas de choses que je ressens sans pour autant réussir à mettre des mots dessus. Je ne maîtrise plus rien et pour une fois ça me va. A vrai dire, je ne maîtrise jamais rien lorsque je suis en elle, dévoré par le plaisir et la nécessité de la faire craquer en premier. J’adore l’entendre soupirer, sentir son corps se resserrer autour de moi, ses ongles qui s’enfoncent dans ma chair et me font grogner. Mélange de douleur et de pure extase. Je voudrais ça éternellement, ne pas avoir à m’arrêter, ne pas ressentir la fatigue qui se propage dans mon corps. Non pas que ça soit déjà le cas, après l’adrénaline qui a coulé dans mes veines durant les matchs, j’ai encore trop à extérioriser. Malgré ça je sens les muscles de mes cuisses me brûler, m’avertir que j’en fais sans doute un peu trop mais je m’en moque. Je ne ressens même plus la douleur aux endroits où j’ai pris de sérieux coups. Non, il n’y a plus qu’elle et moi, le reste n’a pas d’importance. Simplement ce plaisir indescriptible qui nous lie, qui nous fait perdre la tête et pour lequel j’en redemanderai sans cesse. Elle s’agrippe plus à moi, me serre tellement fort que j’en grogne, plus que je ne le faisais déjà. Mes mouvements s’accélèrent. J’aurais aimé faire durer l’instant mais j’ai besoin de céder maintenant, besoin de laisser tout sortir, d’évacuer autant l’adrénaline et que l’agacement que Donovan a provoqué en moi. Seulement je ne lâcherai pas, elle doit être celle qui me fera craquer en laissant le plaisir la faire crier une dernière fois en m’embarquant avec elle. Mes lèvres près de son oreille, je la supplie presque de passer de l’autre côté, de lâcher prise et lorsqu’enfin elle le fait, je ne tarde pas à suivre. Mes doigts s’enfoncent encore plus dans ses hanches, mon bassin s’agite encore un peu alors qu’un long gémissement mêlé à son prénom glisse entre mes lèvres puis ma tête s’effondre contre son épaule. A bout de souffle, je ne la lâche pas même si ma prise sur sa chair diminue de plus en plus. Il me faut quelques secondes de plus pour retrouver mes esprits, cesser d’avoir ces étoiles qui dansent devant mes yeux, signe que j’en ai un peu trop fait. Je pose des baisers sur son épaule, remonte le long de son cou, sur sa mâchoire jusqu’à ses lèvres que j’embrasse avec tendresse. « Je ... faudrait peut-être se laver avant que j'ai envie de recommencer ... » Je laisse un petit rire résonner dans la cabine de douche en la laissant glisser doucement le long de mon corps jusqu’à ce que ses pieds touchent le sol. « T’en redemande déjà hein ? » J’ai ce petit air narquois qui démontre que son insatiabilité est loin de me déplaire. J’ai de l’endurance à foison de toute manière. Dos à elle le temps d’attraper les échantillons de gel douche et shampoing de l’hôtel, j’en verse une certaine quantité dans ma main puis frotte pour faire mousser lorsque je lui fais face. « Approchez mademoiselle Vanderbilt que je puisse me délecter de votre corps sublime. » Sourire en coin, je pose mes mains sur ses épaules, étale la mousse que je fais glisser sur ses bras. Concentré, je regarde mes mains qui passent sur le haut de sa poitrine, sur ses seins qui ont déjà mes marques – ce qui me fait d’autant plus sourire. Je passe dans son dos, sur ses fesses, reviens sur son ventre, effleure son intimité encore palpitante et me baisse pour m’occuper de ses jambes qui me font perdre la tête. Je masse ses cuisses, ses mollets puis remonte capturer ses lèvres et l’entraîne avec moi sous le jet d’eau pour la rincer. Je la laisse jouer au même jeu avec moi avant de couper l’eau, d’attraper une serviette dans laquelle je l’enroule puis en prends une autre que je noue autour de ma taille. « T’as faim ? Parce que moi oui et le service d’étage a laissé quelques plats dans le petit salon avant qu’on revienne. » De toute manière, il me faut des forces. Si je veux rejouer à ce petit jeu toute la nuit, mon estomac doit être satisfait avant toute chose et ça nous laissera du temps pour discuter.