fallin' all in you (blani) +18

Au moment où les doigts de Blake entrent en contact avec ma peau, je perds automatiquement la tête. Et ce, à chaque fois, aucune exception à la règle. C'était déjà le cas à l'époque, ça l'est encore plus maintenant que j'ai la chance de l'avoir retrouvé et de pouvoir profiter de lui à presque tous les jours, comme au cours de la dernière semaine. C'est impossible pour moi d'en avoir marre de lui ou de ses caresses. Il sait exactement ce qu'il fait et bien que ça me fiche complètement la trouille, mes sentiments sont encore présents et je ne peux pas nier ce que je ressens quand il est prêt de moi, encore moins lorsque ses lèvres touchent les miennes et que son corps nu se colle contre le mien. Mais cette façon qu'il a de faire tout ce qu'il veut de moi, cette emprise qu'il a sur moi présentement, j'en demanderais à tous les jours si c'était possible. Je sais que je dois ralentir si je ne veux pas lui faire peur, je sais que je dois lui laisser le temps qu'il a besoin pour comprendre comment il peut s'investir dans une relation sans me faire à nouveau mal, mais si je le pouvais, je foncerais à cent mille à l'heure dans cette relation pour être certaine qu'il ne change pas d'idée. Putain, je ne sais pas comment je réagirais à un nouvel abandon de sa part. Je ne suis pas certaine de pouvoir le supporter même, mais je préfère me concentrer sur le moment présent et me dire que s'il souhaite prendre son temps avant de rendre cette relation officielle, c'est qu'il tient réellement à moi. Mes gémissements se font de plus en plus fort, je ne pense même pas à me retenir, à vrai dire je m'en fiche un peu puisque personne ne peut m'arrêter et Blake aime bien trop m'entendre gémir pour me dire de baisser le ton. Ses mains caressent mes seins, ce qui me donne la chair de poule sur mon ventre, sur ma poitrine et un peu partout sur mon corps. Bon sang, je me crispe à chacun de ses mouvements, sentant ses vagues de plaisir m'envahir avant d'atteindre déjà mon deuxième orgasme de la soirée. Ce n'est pas pour autant que Blake s'arrête, au contraire, il continue de glisser sa langue sur mon intimité avant de remonter vers moi, de me lancer ce regard qui me fait craquer à chaque putain de fois et sans même me laisser un peu de temps pour me reposer, il entre en moi sans même me prévenir. « BORDEL ! » Il grogne si fort, je sais que qu'il est aussi bien que moi. Cette sensation est tellement intense que je m'agrippe fortement à lui en criant une nouvelle fois son prénom. Mes ongles s'enfoncent dans sa peau, mes jambes se resserrent autour de son corps alors que je sens son érection bien profondément en moi. « Putain! » Blake Danvers aura ma peau. Serrant ses mains sur mes hanches, il bouge rapidement en moi, ses vas-et-viens sont de plus en plus intenses et dieu que ça me procure un bien fou. Ce n'est pas aussi doux et tendre que les dernières fois, mais ça m'excite tout autant, même peut-être plus et je lui fais comprendre. Je veux qu'il continue encore plus fort. Il peut me laisser autant de marques qu'il veut sur le corps, je m'en fiche, il est le seul à le voir de toute façon. Ce soir j'ai besoin qu'il me prouve à quel point il me veut, qu'il me prouve pourquoi c'est lui le seul homme que je veux dans mon lit. Je cris, je gémis, je m'agrippe à lui. Je suis totalement sous son emprise et je ne suis pas prête de relâcher même si je sais très bien que je ne vais pas tenir longtemps puisque mon excitation est beaucoup trop présente dans mon corps. Je veux plus de cette férocité dans ses mouvements parce qu'étrangement, ça me fait un bien fou. « Tu peux.. y aller plus fort.. » Mon souffle est irrégulier et j'ai de la difficulté à parler, mais j'arrive à lui réclamer ce que je désire.

CODAGE PAR AMATIS | @BLAKE DANVERS

 

Totalement perdu en elle, je ne ralenti pas. Mon cœur bat à tout rompre dans ma poitrine. Mon sang cogne fort dans mes veines, jusque dans mes tympans. Mes muscles me font mal et j’ai tellement envie de jouir en elle que je dois me faire violence pour ne pas me laisser aller immédiatement. Sentir son sexe se resserrer autant autour du mien alors que je viens seulement de la pénétrer … dieu que c’est bon. Je ne pourrais jamais m’en passer. Dani, elle a ce don de me rendre fou, de me retourner le cerveau … complètement. Elle a toujours eu cette emprise sur moi et quelque chose me dit que ça ne changera jamais. Mon bassin continu de venir à la rencontre du sien, vite et fort, sans ménagement. Je ne veux pas lui faire de mal mais je ne peux pas ralentir non plus, trop excité pour me calmer. « Putain ! » L’entendre crier de cette manière, m’exprimer combien elle aime ce que je lui procure, ça me rend fou. Ça rendrait n’importe quel homme fou, d’autant plus avec une femme aussi magnifique et aussi parfaite qu’elle. Et je ne peux qu’être désolé de ne pas lui donner ce qu’elle veut mais c’est la seule chose que je peux lui offrir pour l’instant. Ce soir je veille à lui donner le meilleur de moi-même, à lui donner autant de plaisir que possible. Ça ne sera peut-être pas suffisant mais c’est mieux que rien et au vu des réactions de Dani, autant dire qu’elle apprécie les va-et-vient de mon sexe en elle. « Tu peux ... y aller plus fort ... » Mes yeux cherchent les siens pour m’assurer que j’ai bien entendu ce qu’elle m’a dit. Le souffle court, j’ai ce petit sourire en coin qui prouve que je suis ravi de l’entendre me dire ça. Une main encore sur sa hanche, la seconde se pose sur l’accoudoir du canapé afin d’y prendre appuie. Nos corps en sueur glissent l’un contre l’autre et j’accélère, la prend plus fort encore, comme elle me l’a demandé. Ma tête se renverse en arrière et je sens que je ne suis plus très loin. Pas question de jouir avant elle cela dit. « Dani … » Je commence à dire entre mes dents serrées. Ma main sur sa hanche l’agrippe un peu plus, nos corps remontent vers l’accoudoir auquel je me tiens à force de la prendre brutalement. « Laisse-toi aller … j’ai besoin … » Je ne termine pas ma phrase. De toute manière ce n’est pas nécessaire. Je suis tellement tendu, mes gémissements sont si réguliers et si forts, qu’il est facile de comprendre que je suis sur le point de céder. Mes lèvres finissent par s’emparer des siennes, ma langue jouant lentement avec la sienne, mon souffle étant trop entrecoupé pour pouvoir l’embrasser avec plus de passion.

Mon souffle est de plus en plus court alors que ses mouvements se font de plus en plus rapides et intenses en moi. Je ne pensais jamais pouvoir apprécier ce qu'il est en train de faire, je ne pensais jamais être prête à autant de férocité, à ses mains qui s'enfoncent dans mes hanches et qui vont certainement y laisser leurs marques. Ces nombreuses marques qui, demain, seront bien présentes sur mon corps, mais qui vont me rappeler de cette nuit passée avec lui pendant encore plusieurs jours. Je sais qu'il aime m'en laisser un peu partout. Chaque nuit que nous passons ensemble, il ne manque pas une occasion de laisser sa trace sur moi et je suis bien loin de détester ça. Il veut que je sache que je suis à lui et à personne d'autre et de toute façon, il n'y a aucun homme au monde qui me fait ressentir ce que Blake arrive à me faire ressentir. Que ce soit ce désir qui brûle en moi chaque fois qu'il me possède ou mon coeur qui bat à cent mille à l'heure lorsqu'il me regarde et qu'il pose ses lèvres sur les miennes, je l'avoue, ce sentiment me manquait énormément et maintenant que je peux en profiter à nouveau, j'ai l'impression d'abuser de mon privilège. Je le regarde droit dans les yeux alors qu'il bouge en moi comme s'il avait quelque chose à prouver, comme pour me démontrer que c'est lui le meilleur même si je suis bien loin d'en douter. J'aime cette intensité, tellement que je lui en redemande et je le vois bien qu'il ne semble pas certain, qu'il cherche à obtenir mon approbation, mais c'est moi qui vient de lui faire la demande. Mes ongles se plantent automatiquement dans sa peau et je cris de plus en plus fort dans son oreille alors que mon corps et mes muscles se crispent. Je sais que j'y arrive bientôt et lui aussi ne semble pas trop tarder. Putain ce qu'il me fait du bien dans toute cette absence de douceur qui me rend complètement folle. Son membre est d'autant plus excité et encore plus loin en moi. Ses vagues de plaisirs me saisissent tellement fort que j'en ai le souffle coupé, encore plus lorsqu'il vient m'embrasser, m'empêchant presque de pouvoir respirer convenablement. Je m'agrippe à nouveau à lui, nos deux corps frottant l'un contre l'autre. Je sens toute cette chaleur monter en moi, mes yeux qui voient des étoiles alors que je gémis à plusieurs reprises son prénom dans son oreille puisque je sais exactement quel effet cela peut lui procurer. Dieu qu'il est beau. « Dani… Laisse-toi aller … j'ai besoin … » L'entendre me dire qu'il y est presque, ça a le don de m'exciter encore plus et je sais que je dois me laisser aller, je sais que je dois jouir pour lui parce qu'il refuse de le faire avant moi. Il veut être celui qui arrive à me faire atteindre l'orgasme et ses quelques coups de bassins, d'une force incroyable en moi arrivent à m'y emmener. J'ai des spasmes de plaisir qui envahissent mon corps au complet, j'ai l'impression d'être complètement ailleurs le temps d'un instant. D'être sur ma planète avec lui. Mon sang bouillonne dans mes veines alors que je me cambre avant de reprendre mes esprits pour bouger à nouveau avec lui, le regardant dans les yeux pour l'emmener finalement avec moi et le faire jouir à son tour. Sourire satisfait sur les lèvres, je viens l'embrasser passionnément, ne voulant rien d'autre que ses baisers et être dans ses bras. « Tu.. putain.. » Dis-je en éloignant quelques secondes mes lèvres des siennes pour le regarder amoureusement. Je ne sais même plus quoi dire, j'essaie seulement de reprendre mes esprits. « Tu vas me rendre complètement folle Blake Danvers. »

CODAGE PAR AMATIS | @BLAKE DANVERS

 

C’est une sensation exquise de se perdre en elle dans un acte aussi naturel. Le souffle court, mes muscles bandés à force de les pousser à faire trop d’efforts en une soirée, je ne ralentis en rien. Nous avons besoin tous les deux de cette connexion, de nous sentir unis l’un à l’autre et de nous perdre dans l’extase la plus brutale mais aussi la plus parfaite. Il n’y avait pas d’autres façons de terminer cette soirée, pas alors que nous ne sommes pas parvenus à nous résister toute la semaine. Le besoin de combler une absence de plusieurs années. Pour moi c’est également la nécessité de lui faire comprendre que je suis l’homme qu’il lui faut, qu’elle n’a aucune raison de me laisser tomber et que, même si moi je mets du temps à lui donner ce qu’elle veut, je suis prêt à me donner malgré tout. Je lui offre tout. Tout ce qu’elle veut : mon corps, mon cœur et même mon âme si elle le souhaite. Dans cette union, dans cet acte sauvage mais délicieux, je veux lui faire comprendre tout ça, lui faire aussi perdre la tête. Comme elle le fait avec moi. Mon corps, lui, cède de plus en plus vite. Avec cette sauvagerie qu’elle m’a demandée, les frottements sont plus intenses, plus forts. Des vagues de plaisir naissent au bas de ma colonne vertébrale et sont sur le point de se propager dans le reste de mon corps. Mâchoires serrées, je tiens à ce qu’elle atteigne l’extase en premier. Ça sera toujours elle avant moi, quoi que je fasse et quoi que je dise. J’en viens presque à la supplier – encore une fois. Je lui demande à mi-mots de se laisser aller, de laisser son orgasme se propager en elle et ça lui suffit. Son corps se tend sous moi, me resserre de la façon la plus exquise qui soit. Son cri envoi une décharge électrique dans tout mon corps et me fait perdre pied à mon tour. Je vais et viens en elle encore un peu, plus doucement, me déversant en elle pour finalement me laisser tomber sur son corps, à bout de souffle et de force. Ses lèvres retrouvent les miennes, expriment tout cet amour qu’elle a pour moi et celui que j’ai tant peur de priser une seconde fois. Mais je réponds de la même manière et caresse lascivement sa hanche. « Tu... putain... Tu vas me rendre complètement folle Blake Danvers. » Je ricane légèrement, mon nez enfouie dans son cou que j’embrasse rapidement. « Ce n’est pas déjà le cas ? » Je la taquine en me bougeant de sorte à retomber sur le canapé mais en la gardant près de moi, mon bras l’empêchant de tomber. « Tellement folle de moi que, si je ne me trompe pas, tu as réclamé mon corps pas mal de fois cette semaine. Et minimum deux fois ce soir. » Je me marre mais je n’ai pas été capable de lui dire non, autant dire que je suis un peu hypocrite. Mais ça m’amuse de la taquiner, autant que j’aime embrasser sa mâchoire et caresser sa peau devenue humide après l’effort.

Je me sens sur un petit nuage en ce moment, exactement le même sentiment que j'ai ressenti cette semaine alors que je finissais presque toutes mes soirées et donc, mes nuits dans les bras de Blake. Le seul endroit où tous mes problèmes n'existent plus, où je me sens revivre, où je me sens tellement bien que je n'arrive même pas à exprimer tout ce que je ressens. Ce soir, c'est encore plus parfait qu'au cours de cette semaine parce que maintenant, mes inquiétudes n'ont plus aucune raison d'exister. Je sais qu'il n'a pas l'intention d'aller voir ailleurs, je sais qu'il souhaite que notre relation soit exclusive, qu'il veut faire partie de ma vie autant que moi même s'il souhaite prendre son temps et quelque part, ça m'appaise l'esprit de savoir tout cela. Je ne pensais jamais sentir mon coeur battre à nouveau aussi fort pour quelqu'un, comme si, au cours des dernières années, une barrière l'entoure pour m'empêcher de vivre des émotions aussi fortes qu'avec lui, qu'avec mon magnifique et si parfait Blake. Je ne cherche même pas à comprendre pourquoi il n'y a que lui qui compte et pourquoi il est le seul à me faire sentir aussi bien parce que je sais que la raison est bien simple; je suis complètement amoureuse de lui et je n'ai jamais véritablement cessé de l'être. Et je sais que je dois garder cette information pour moi, que je ne peux pas lui dire cela tout de suite par peur de le faire fuir, mais j'ai tellement envie de lui faire comprendre à quel point il arrive à bousculer ma vie, à aller contre mon coeur qui ne souhaitait pas s'embarquer dans une autre histoire de la sorte par peur d'avoir trop mal. Pourtant, je suis prête à tout pour lui, même si j'ai peur de ressentir ce vide à nouveau s'il part, s'il me brise le coeur une seconde fois. Putain, je ne suis pas certaine de pouvoir vivre ça encore, pas certaine que mon coeur peut le subir même, mais je suis prête à prendre ce risque pour vivre à nouveau un semblant de relation avec lui, pour me sentir bien dans ses bras, pour l'embrasser jusqu'à en perdre haleine et pour qu'il me fasse l'amour à tous les soirs si c'est ce qu'il veut lui aussi. Et je ressens tout ça au moment où il atteint le summum de son plaisir lui aussi, où il continue de bouger en moi avant de complètement s'effondrer sur mon corps encore bouillant suite à nos ébats tout ce qu'il y a de plus sauvage, animalier. Ses mains caressent mes hanches alors que je m'empare de ses lèvres, lui démontrant dans ce baiser tendre et amoureux à quel point il compte pour moi. Je suis complètement faible lorsqu'il s'agît de lui et je ne perds pas de temps pour lui avouer ce qui le fait rire doucement avant d'enfoncer sa tête dans le creux de mon cou. Je sens sa respiration se calmer un peu et ça me fait sourire. « Ce n’est pas déjà le cas ? » Je rigole à mon tour avant de me coller contre lui lorsqu'il enlève finalement tout le poids de son corps sur le mien. Mes bras l'entourent pour me retenir à lui question de ne pas tomber du canapé, mais aussi parce que je ne veux pas arrêter ce contact de nos peaux brûlantes ensemble. Ma main passe sur sa joue que je caresse à l'aide de mon pouce. « Si c'est complètement le cas. » Mais il connaissait déjà la réponse et je ne sais même pas pourquoi je juge important de lui confirmer à nouveau. « Tellement folle de moi que, si je ne me trompe pas, tu as réclamé mon corps pas mal de fois cette semaine. Et minimum deux fois ce soir. » Il a complètement raison, j'ai réclamer son corps nu contre le mien beaucoup trop de fois au cours de la dernière semaine et je ne regrette rien. Mise à part le fait d'attendre à chaque fois avec impatience qu'il cède à son tour et qu'il vienne me voir, peu importe l'endroit où je me trouve. « Je crois bien que tu t'ai laissé tenter autant de fois que moi cette semaine, alors je dois bien te rendre autant fou.. » Je souris puisque je sais que c'est une évidence même et me niche dans ses bras, le serrant doucement contre moi, frissonnant à ses caresses sur ma peau humide et ses baisers sur ma mâchoire, sa barbe qui vient se frotter sur ma peau. « Je me sens tellement bien Blake avec toi.. » Que je murmure près de son oreille. Visiblement je n'ai aucun filtre ce soir.

CODAGE PAR AMATIS | @BLAKE DANVERS

 

Mon corps en redemande encore. Je le sais à cette sensation qui naît dans mon bas ventre. C’est le contact entre sa peau et la mienne, le plaisir de l’avoir dans mes bras et de savoir qu’elle est à moi. Rien qu’à moi. Peut-être aussi le fait que je n’ai pas prévu de dormir avant le petit matin et de la laisser courbaturer pour les quelques heures que nous aurons tous les deux à San Francisco. C’est un besoin viscéral, celui de la combler et d’être comblé. Ne faire plus qu’un de peur qu’elle me soit arracher à cause de ce que je garde au fond de moi, à cause du monstre qu’elle a déjà vu une fois. Je n’ai pas envie qu’elle ait à nouveau affaire à lui mais je sais aussi que je ne peux pas me contrôler. Si je veux une vie avec elle il va falloir que j’apprenne, non pas à me maîtriser – je ne sais pas si j’en suis capable – mais à croire que je serais capable de ne lui faire aucun mal, qu’elle restera heureuse malgré tout. Ce n’est pas gagné et j’ai besoin de temps pour me faire à cette idée et la travailler. Ce soir, je voudrais simplement oublier tout ça et profiter. Mon appétit sexuel a toujours été fort, comme si mon corps savait depuis longtemps qu’il s’agit d’un bon moyen de m’épuiser et de me canaliser. Là, ça reste différent. Les combats m’ont permis de garder en cage le monstre, j’ai un appétit sexuel pour elle c’est tout. Il ne me faudra que quelques petites minutes avant d’avoir à nouveau envie d’aller en elle, probablement de l’avoir au-dessus de moi pour admirer sa belle poitrine monter et descendre sous les coups de bassin qu’elle me donnera. Cette pensée me fait grogner alors que je continu d’embrasser sa peau chaude et moite. « Si c'est complètement le cas. » Satisfait de sa réponse, je ne cesse de la câliner, mes doigts sur sa hanche, parfois dans son dos puis vers ses fesses. « Je crois bien que tu t'ai laissé tenter autant de fois que moi cette semaine, alors je dois bien te rendre autant fou ... » Elle marque un point là. Je n’ai pas su lui dire non. A vrai dire, je suis même allé jusqu’à la rejoindre dans son bureau où son assistante à clairement pu entendre à quel point nous avons pris notre pied. La discrétion et la patience, ce n’est pas vraiment notre truc il faut croire. « J’ai toujours été fou de toi. » Je chuchote à son oreille que je viens ensuite mordiller. Voilà, j’ai encore envie de la sentir réagir grâce à moi. Au diable le repos, il viendra plus tard ! Ma main passe de son dos à sa cuisse et prend le risque de s’aventurer entre ses jambes. « Je me sens tellement bien Blake avec toi… » Ça me fait forcément frissonner de plaisir et cette fois je n’ai plus aucune hésitation quant au fait de la taquiner là. « Moi aussi et j’ai encore très envie de toi. » Je presse mon bassin contre elle histoire qu’elle sente que je ne plaisante pas, que mon érection est déjà bien éveillée. « Sauf qu’on va aller dans la chambre, profiter du grand lit que j’ai et, bébé, tu vas venir au-dessus parce que j’ai très envie de te voir me chevaucher. » J’embrasse furtivement ses lèvres, me redresse habilement et la prends dans mes bras pour me lever du canapé. Une chance que je sois assez musclé pour tout ça mais pressé par mon envie, je ne faisais aucun souci. Rapidement dans la chambre, je la laisse retrouver le sol et monte sur le lit sur lequel je me tombe en poussant un soupire satisfait. J’en profite même pour l’observer totalement nue devant moi en passant ma langue que sur mes lèvres.

J'ai l'impression de toujours en vouloir plus avec lui, d'en réclamer encore même si je viens tout juste d'avoir mon deuxième orgasme de la soirée. Je ne compte pourtant pas dormir beaucoup puisque Blake m'a promis qu'il profiterait sans doute de mon corps toute la nuit et que je ne compte pas du tout aller contre cette promesse qu'il m'a faite. Étonnamment je ne suis pas autant épuisée que je devrais l'être. Le simple fait d'avoir son corps nu contre le mien me donne l'énergie nécessaire pour recommencer. Son corps parfait m'ensorcelles complètement et clairement, nos voisins vont certainement penser que nous sommes deux véritables accros au sexe et ils ont sans doute raison. Je l'étais déjà à l'époque, je le suis encore plus en ce moment et ce n'est qu'avec lui que j'aime ça, je suis incapable de penser à une autre personne que lui de toute façon. Son bras autour de mon corps pour me retenir sur ce minuscule canapé, je sens son corps se crisper à chacune de mes caresses, bien au courant que le prochain round ne va pas tarder. Mes lèvres ne quittent pas les siennes. Je pourrais rester là une éternité, le retenir contre moi pour l'empêcher de partir ou de me faire à nouveau du mal. Bon sang, ça me fait peur tout ça. Affronter le monde extérieur avec lui. Comprendre que je dois le laisser prendre son temps comme il me l'a demandé. Je me laisse pourtant vite déconcentré par ses mains qui se promènent sur mon corps, s'arrêtant sur mes fesses alors que je me colle un peu plus contre lui. « J'ai toujours été fou de toi. » Je frissonne en l'entendant. Cette phrase a le don d'éveiller en moi tout ce que je tentais de calmer en me réfugiant dans les bras de Blake question de me reposer un peu. Honnêtement, je ne pense pas que j'aurai pu me calmer avec lui contre moi, mais ce qu'il me fait pour me provoquer n'aide pas du tout à laisser ma libido au repos. C'est plutôt l'effet contraire même. Il me mordille l'oreille glissant ses doigts une nouvelle fois près de mon entrejambe et mon corps s'agite automatiquement sous ce geste qui est bien loin de me laisser indifférente. « Et après, c'est moi qui suis incapable de te résister.. » D'un air taquin, j'hausse le sourcil droit avant de le confronter du regard, bien amusée par la situation. J'aime bien jouer le jeu moi aussi, qu'il comprenne qu'il est tout autant accro que moi, même s'il le sait probablement déjà. « Moi aussi et j'ai encore très envie de toi. Sauf qu'on va aller dans la chambre, profiter du grand lit que j'ai et, bébé, tu vas venir au-dessus parce que j'ai très envie de te voir me chevaucher. » Je sens déjà son érection contre moi, contre ma cuisse et je me mords la lèvre inférieure pensant déjà à tout ce plaisir que j'ai envie de lui offrir encore une fois. Juste de penser à le chevaucher me donne des frissons un peu partout. Merde il sait toujours quoi me dire pour obtenir exactement ce qu'il veut de moi. Il sait très bien qu'en me parlant de la sorte je ne peux pas refuser et qu'en posant ses lèvres contre ma peau et son érection contre ma cuisse, il n'arrivera pas à me faire penser à quoique ce soit d'autre. « Bébé.. t'es pas croyable.. » Cette phrase ne fait absolument aucun sens puisqu'il est évident que j'en ai tout autant envie que lui et il le sait tellement qu'il ne perd aucun temps pour me soulever et m'emmener jusqu'à la chambre et ce lit immense qui nous appartient pour la nuit. « .. mais j'ai très envie de te chevaucher moi aussi. » Le voir nu sur le lit, me dévorant du regard en passant sa langue sur ses lèvres, ça me fait forcément sourire, mais surtout, me donne l'idée de m'amuser un peu avec lui. Je reste debout devant le lit, passant mes mains un peu partout sur mon corps, sur ma poitrine, rien que pour le rendre complètement fou de désir pour moi. Satisfaite de la réaction que je provoque en lui, je continue mon petit jeu en ne pensant qu'à une seule chose; l'envie d'être sur lui.

CODAGE PAR AMATIS | @BLAKE DANVERS

 

« Et après, c'est moi qui suis incapable de te résister... » Ça me fait doucement rire contre sa peau. De toute manière il est indéniable que nous sommes tous les deux insatiables. Ce besoin de ne faire qu’un et d’être unis, nous le ressentons très fortement ces dernières semaines et il n’y en a jamais un pour rattraper l’autre. Ce n’est certainement pas ce soir que nous allons nous calmer, ce n’est absolument pas dans mes plans. Et peut-être que les paroles de Donovan y sont un peu pour quelques choses. Comme si je ressentais d’autant plus le besoin de la posséder, de laisser ma marque – enfin mes marques – sur elle pour qu’aucun homme n’ose la toucher comme je le fais. J’ai toujours été possessif et c’est encore plus le cas avec Dani. Je n’ai jamais aimé l’idée qu’un autre homme puisse l’avoir et malgré ça je l’ai forcé à partir. Toujours en contradiction, à croire que c’est ma marque de fabrique. Comme pour le prouver un peu plus, je lui fais part de mon envie, de mon plan pour le prochain round sans chercher à cacher que je suis déjà très excité. C’est l’effet qu’elle me fait sans arrêt, ce qu’elle déclenche en moi simplement en une caresse, un regard ou lorsqu’elle se mord la lèvre en sachant très bien ce que ça provoque en moi. « Bébé... t'es pas croyable... », « Tu pourras le redire dans quelques minutes, quand t’auras pris ton pied. » Je continue de la chercher un peu, de l’allumer en marchant droit vers la chambre. Ce canapé aura été convenable le temps que ça à durer, maintenant j’ai envie de plus d’espace et surtout de lui offrir plus de confort. Dans la pièce, pas besoin de fermer la porte. Riley et Logan ne prendront jamais le risque de venir me déranger, j’ai été assez clair sur le sujet. Alors je me contente de déposer Dani au sol et de monter sur le lit. « ... mais j'ai très envie de te chevaucher moi aussi. » Des paroles qui suffisent à faire grossir un peu plus mon membre. Non je ne pourrais jamais me lasser d’elle, c’est impossible. Même les années de prison et de distance ni sont pas parvenues. Mais le pire c’est de la voir rester debout. Elle passe ses mains sur son corps et ma bouche s’ouvre doucement. Mes yeux l’observent, la dévorent et brillent d’excitation. Comme les siens. « T’es sexy, putain … » Ça m’échappe tandis qu’elle continue son jeu. La voir aussi sûre d’elle, appréciant son corps – qui putain est vraiment trop parfait – ça suffit à me rendre encore plus fou d’elle. Je profite du spectacle sans oser la déranger, sans la forcer à venir vers moi alors que j’ai sérieusement envie de la sentir sur moi et d’être en elle. Mais j’aime qu’elle joue comme ça, qu’elle me cherche et provoque un peu plus mon désir pour elle. Je me redresse sur le lit et sens mon érection devenir douloureuse. « Ramène tes fesses par ici, Vanderbilt, j’ai besoin d’être en toi. » Mais je ne bougerai pas. C’est elle qui va venir et me combler en me faisant entrer en elle.

« Tu pourras le redire dans quelques minutes, quand t'auras pris ton pied. » Cette phrase me fait sourire, mais provoque aussi un frisson le long de ma colonne vertébrale comme à chaque fois qu'il ouvre la bouche pour me dire qu'il a envie de moi, qu'il veut être en moi ou tout autre chose qui a un rapport avec le sexe. Parce que je ne le cache pas, je suis incapable de me passer de lui et la preuve est que je ne suis même pas épuisée encore et que j'en redemande. « Je compte bien me faire autant plaisir qu'à toi.. » Si je suis insatiable, il l'est tout autant que moi. Qu'il en redemande encore, ça ne peut que me faire sourire et me donner encore plus envie de lui. Une fois dans la chambre, je ne veux pas lui offrir immédiatement ce qu'il désire parce que je veux le provoquer, jouer un peu avec ce désir bien présent en lui et parce que ça me fait tellement de bien de le voir me dévorer du regard. Blake est sans doute la personne qui a toujours su me donner confiance en moi. Il me dit constamment que je suis belle, que je suis sexy et me traite comme une reine. C'est grâce à lui que j'ai appris à aimer mon corps et ce, même si je ne l'ai pas vu depuis des années. Le fait qu'il veut encore de moi après cette longue séparation me fait sentir encore plus bien dans ma peau. Parce que malgré toutes ces filles bien plus sexy qu'il côtoie, c'est avec moi qu'il veut passer ses nuits, c'est avec moi qu'il veut l'exclusivité. Aux yeux de Blake, je suis belle même au naturel, je suis toujours parfaite. C'est sans doute ce qui me pousse à lui offrir ce petit "spectacle" et je le vois dans son regard qu'il apprécie ce qu'il voit. « T'es sexy, putain … » Eh merde. Maintenant la seule chose que je veux faire c'est de monter sur ce lit pour le rejoindre, mais je profite tout de même de la vue qui s'offre à moi. De Blake nu et bien étendu sur le lit avec les yeux aussi brillants que les miens. « Et toi alors? T'as un corps de dieu! » J'en ai de la chance de l'avoir et j'aimerais partager toutes mes nuits avec lui même si ce n'est que pour dormir dans ses bras musclés. Je veux qu'il me souffle de belles choses à l'oreille alors que je m'endors et qu'il m'entoure de ses bras, qu'il me montre que je suis à lui. « Ramène tes fesses par ici, Vanderbilt, j'ai besoin d'être en toi. » Mes lèvres toujours coincées entre mes dents, je le regarde en riant avant de m'approcher de lui, satisfaite d'avoir provoqué exactement ce que je voulais. « À vos ordres Danvers. » Une fois sur le lit, j'avance doucement vers Blake avant de glisser mes mains sur son corps parfait. Son corps est bouillant et je ne peux pas m'empêcher de poser mes lèvres sur lui, sur ses cuisses, près de son entrejambe, sur son torse, dans son cou, avant de finalement venir prendre possession de ses lèvres après avoir glissé mes jambes de chaque côté de son corps sans pour autant le laisser entrer en moi. Je passe ma main dans mes cheveux pour les envoyer vers l'arrière et le regarde un long moment avant de m'installer sur son membre, l'enfonçant un peu plus en moi, poussant un long gémissement. « Putain oui! »

CODAGE PAR AMATIS | @BLAKE DANVERS

 

« Je compte bien me faire autant plaisir qu'à toi... » Et je ne doute pas un instant qu’elle va être capable de le faire. Elle a trop de pouvoir sur moi de toute manière. Je suis foutu. Peu importe si je lui ai demandé du temps ou non, je sais que je lui appartiens déjà. Il me faut le temps d’accepter cette idée mais aussi celle de prendre le risque de la blesser même si ça me rend malade. Enfin là, j’oublie tout. La voir nue, comme ça devant moi, à accepter son corps comme elle est en train de le faire … comment pourrais-je résister hein ? Je suis complètement faible mais il y a de quoi l’être même si j’ai assez de retenu pour ne pas baver comme un puceau – bon dieu, je suis loin de l’être en plus ! Mes mots m’échappent. Cela dit, je suis assez fier de lui avoir dit. Elle a le droit de l’entendre parce que, oui, elle est carrément sexy et elle à moi. « Et toi alors ? T'as un corps de dieu ! » Ça me fait rire même si je me retiens de dire que je ne peux que le savoir vu le nombre de fois où elle gémit "mon dieu" lorsqu’on s’envoie en l’air. J’accepte le compliment avec plaisir. Je ne suis pas prétentieux mais j’ai toujours su être bien foutu et j’en ai sacrément joué pendant ces quatre dernières années. Ça ne veut pas dire que j’ai couché avec tout ce qui bougeait, ça ne me ressemble pas, mais flirter ? Je ne me le suis jamais interdit. Là, c’est avec elle que je flirt et c’est à elle que je demande de venir. Les limites de ma patience ont été atteintes. « À vos ordres Danvers. » Elle prend son temps la fourbe et en profite pour déposer des baisers ici et là sur mon corps, remontant lentement vers mes lèvres. Je grogne d’impatience mais ne fais rien d’autre. Je lui laisse encore tout le pouvoir, je la laisse diriger. Lorsqu’enfin ses jambes passent de chaque côté de mon corps, celui-ci se met à vibrer. Il attend avec impatience ce moment où elle me fera entrer en elle, bien au chaud. Elle joue encore un peu avec moi puis je sens sa main me saisir et l’aider à me guider en elle. Ma respiration se coupe, ma tête s’enfonce dans l’oreiller et j’attrape ses hanches par automatisme. « Putain oui ! », « Seigneur ! » J’aurais voulu être discret mais je crie ce simple mot. Elle m’enfonce jusqu’à la garde et je vois des étoiles quelques secondes.  Son ventre caressé, je vais effleurer ses seins sur lesquels se forment une chair de poule. Je souris et relève les yeux vers elle. Un gémissement m’échappe en voyant le désir dans son regard. Bordel de dieu ! « Est-ce que tu comptes me torturer comme ça longtemps ou je vais voir ce beau corps monter et descendre sur moi ? » J’adore la taquiner, la chercher et même si je pourrais reprendre le contrôle, je n’en fais rien. Je n’ai qu’une parole et j’ai dit qu’elle serait celle qui prendrait le pouvoir, qui allait nous donner du plaisir, à elle de le faire.