fallin' all in you (blani) +18

Impossible de rester indifférente aux compliments que Blake me fait. Le but était évidemment de le rendre fou et qu'il s'impatiente devant mon petit spectacle alors qu'il est complètement nu sur le lit à m'admirer, mais de savoir qu'il me trouve sexy, ça me fait forcément sourire. Je sais que je pourrais littéralement être habillé en vêtements confortables, ne pas être maquillé et avoir les cheveux en bataille qu'il me trouverait encore aussi belle. Et ça a le don de remonter énormément cette confiance en moi qui n'existait pas véritablement lorsque j'étais plus jeune. Lorsqu'il était encore mon petit ami, Blake me complimentait toujours, je n'ai pas pu faire autrement que de me sentir mieux dans ma peau. Puis de toute façon, avec un copain aussi bien foutu que lui, c'est presque impossible de penser le contraire. Je sais qu'il est hyper impatient de nature et que mon petit jeu ne l'aide pas à rester en contrôle de la situation. Pourtant, c'est lui aussi qui m'a dit que cette fois, c'est moi qui a le contrôle et je dois admettre que ça me plaît bien de le faire quelques fois. Autant j'aime être sous son emprise, autant j'adore le voir brûler de désir et d'impatience alors que je joue avec lui de la sorte. Maintenant sur le lit avec lui, je le trouve tellement beau et parfait que je ne peux m'empêcher de profiter un peu de son corps avant de lui offrir finalement ce qu'il attendait depuis quelques minutes déjà. De ma main, je le guide en moi, mais reste un instant immobile le temps de profiter de ses gémissements à lui aussi. Il me dévore encore du regard alors que mes yeux brillent d'excitation pour lui. Je ne suis pas la moindrement épuisée, je veux lui donner la nuit de récompenses qu'il mérite pour sa victoire, mais aussi pour le motiver à faire pareil pour le championnat. Il aura sans doute droit à une nuit encore plus magique et si je sais que je vais certainement avoir des courbatures pour le reste de notre séjour à San Francisco après cette nuit, ce sera sans doute pire après sa victoire au championnat. Je m'en fiche, je veux lui faire comprendre qu'il est le meilleur et qu'il n'y a personne d'autre d'aussi important à mes yeux. Le simple fait que je suis autant fière de lui alors que je n'ai jamais été d'accord avec ce sport qu'il pratique prouve à quel point je tiens à Blake Danvers. « Est-ce que tu comptes me torturer comme ça longtemps où je vais voir ce beau corps monter et descendre sur moi ? » Cette phrase vient me sortir complètement de mes pensées et me fait sourire en voyant cet air taquin sur son visage. Il aime bien me provoquer, mais je suis plutôt doué à ce jeu moi aussi. Sauf qu'en ce moment, je sais que tout ce que j'ai envie c'est de bouger et de le sentir encore plus en moi. Comme pour répondre à sa question par provocation aussi, je glisse mes lèvres dans son cou, lui laissant une marque en utilisant mes dents. Il aime bien le faire lui aussi, je ne vois pas pourquoi je m'y empêcherais. Ses mains frôlent une nouvelle fois ma poitrine alors que je sais qu'il tente simplement une petite vengeance personnelle pour que je lui cède. « T'es tendu Danvers.. t'as besoin que je bouge hein? » Dis-je en voyant que ce n'est pas uniquement son envie qui parle, mais bien tout son corps qui me crie de continuer. Sans perdre trop de temps, je commence très lentement pour bien prendre le temps de le sentir, glissant une nouvelle fois mes cheveux vers l'arrière. Mes mains sur son torse, je m'appuie sur lui pour prendre un rythme un peu plus rapide, me retenant presque de crier de toutes mes forces. Mes seins bougent en même temps que mon bassin, sous les yeux émerveillé de Blake. « Ça va, c'est mieux comme ça? » Que je dis en souriant, sentant déjà mon souffle devenir un peu plus irrégulier.

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Si j’ai le droit à chaque fois à ce genre de récompense à chacune de mes victoires et bah, putain, je vais tout faire pour être le champion à chaque saison. Elle va sans doute plus m’épuiser que les combats et malgré ça je ne fais qu’en redemander. Je passerais probablement ma vie à le faire. Cette femme, je l’ai dans la peau. Elle voit en moi ce que d’autres n’ont jamais vu, des choses dont moi-même je n’ai pas conscience. Elle voit par-delà l’homme cassé, celui qui est prêt à sacrifier tellement sans rien demander en retour et qui a été violemment trahi. Elle voit celui qui lutte contre ses démons, contre la peur de perdre le contrôle et elle l’accepte. De quelle manière suis-je supposé résister à ça ? On se connaît depuis gamins, on s’est aimé et ça n’est jamais parti. C’est encore là et je continue d’avoir la peur de la briser une seconde fois. Je ne me le pardonnerai jamais de toute manière et même si je sais qu’elle mérite mieux, je ne la laisserai pas partir. Je lui prouverai être capable de me battre pour nous même lorsque j’ai la trouille. Ce qui n’est absolument pas le cas ce soir. Je ne suis qu’extase en voyant cette déesse jouer de moi, sur moi … me prenant en elle. Putain, je devrais être épuisé pourtant ! Après les coups que je me suis pris, les trois premiers orgasmes que nous avons eus, je devrais vouloir m’écrouler dans ce lit plus que confortable. Pas du tout. J’en veux toujours plus. Je veux la voir se mordre la lève sous l’intensité du plaisir, la voir m’utiliser pour perdre pied, sentir les vagues de bien-être me submerger et voir des étoiles dans ses yeux lorsqu’elle atteindra une nouvelle fois l’extase en criant mon prénom – putain, je pourrais passer ma vie à l’écouter hurler mon nom comme elle seule le fait. Ses lèvres dans mon cou, ma tête se penche pour lui donner un peu plus d’accès. Dès que je sens ses dents mordiller ma peau, je grogne fort, mon excitation augmentant d’un cran de plus. Sérieusement, si elle continue comme ça je vais jouir en elle trop vite. « T'es tendu Danvers... t'as besoin que je bouge hein ? » Ma tête s’enfonce encore plus dans l’oreiller à l’instant où elle soulève son bassin et le fait redescendre très lentement. « Seigneur ! » Je lâche, les dents serrées. « Continues, c’est bon … » Mes lèvres humidifiées, je l’observe, rêveur. Elle est vraiment trop parfaite pour un connard comme moi mais, bon sang, je n’échangerais ma place pour rien au monde. Je suis un roi et elle est ma reine. « Ça va, c'est mieux comme ça ? » En guise de réponse, ma main gauche remonte le long de son bras, jusque dans sa nuque pour la forcer à s’allonger un peu plus sur moi. J’attrape ses lèvres, tire dessus et l’embrasse un peu plus fiévreusement. Mon autre main, elle, glisse entre nos deux corps. Elle va jusqu’à l’endroit où ils sont liés, ne cessent de se rencontrer et je vais frôler son point sensible pour la faire gémir plus contre ma bouche. « T’es merveilleuse. » Soufflé-je entre deux baisers sans arrêter de la caresser. Parfois vite et d’autres fois plus lentement pour ne pas partir trop vite. J’ai trop envie de faire durer le moment, de craquer lorsque vraiment nos corps n’en pourront plus. Pour le moment je vais apprécier cette sensation exquise de frottements entre nos deux sexes, boire ses gémissements qui par moment se mêlent à mes râles de plaisir.

Comment ne pas se sentir merveilleusement bien avec un homme qui me traite aussi bien que Blake le fait? Avec lui, j'ai toujours l'impression d'être plus importante que tout le reste du monde, d'être sa priorité alors qu'il est la mienne. Et honnêtement, je suis prête à tout accepter si c'est pour me permettre d'être avec lui pour toujours. Je sais très bien que c'est impossible pour moi de tomber amoureuse d'un autre homme autant que je l'ai été et que je le suis encore pour Blake. Ce sont des sentiments beaucoup trop forts qui, clairement ne s'effaceront jamais. Après toutes ces années, je suis encore complètement accro à lui et même si ça me fait peur, même si je n'ai pas du tout envie de me faire briser le coeur à nouveau, je crois que je ne peux pas non plus aller contre ça. C'est plus fort que moi, ça me ronge de l'intérieur même. Blake je le trouve parfait dans tout ce qu'il est. Oui, comme tout le monde il a des défauts, il a un passé et c'est vrai que cela aurait pu me faire peur d'apprendre qu'il a été en prison avant de savoir que ce n'est pas véritablement lui le coupable, mais je l'ai accepté comme ça, j'aurai même passé mes journées à aller le voir alors que je n'étais même plus sa petite amie. Je suis comme ça, avec lui, je suis incapable de voir ce qu'il a eu si peur de me montrer. C'est sans doute pour cela que j'ai réussi à canaliser sa colère la dernière fois et j'aime bien être celle qui le calme, même si je sais qu'il n'en a probablement pas envie, qu'il a peur de me faire encore une fois du mal et que c'est pour cette raison-là qu'il ne veut pas tout de suite officialiser les choses. Pour l'instant, je préfère me concentrer sur son plaisir, sur notre plaisir en fait et au fait qu'étonnamment, aucun de nous n'est épuisé. C'est certainement dû au fait que nous avons tous les deux besoin de cela et que je veux lui montrer qu'il est important pour moi et qu'il le sera toujours. Voilà quelques minutes déjà que je joue avec lui et qu'il est impatient, mais une fois sur son membre, je ne peux pas m'empêcher d'y aller tout de même lentement parce que j'ai envie de profiter de ce moment que nous avons tous les deux, de prendre le temps de se faire plaisir surtout et à voir sa réaction, j'imagine qu'il pense la même chose. « Seigneur ! Continues, c'est bon … » Je ne compte pas m'arrêter tout de suite et je veux lui faire comprendre. Un sourire sur les lèvres, satisfaite de provoquer tous ses grognements et cette sensation dans le bas ventre qu'il ressent certainement aussi fort que moi, je continue de monter et descendre sur lui alors qu'il me regarde toujours, comme s'il était en admiration envers moi et ça, ça a le pouvoir de me faire perdre complètement la tête. « Oh je ne fais que commencer babe. » Que je viens dire dans son oreille alors qu'il m'approche brusquement de lui pour tirer sur mes lèvres avant de les embrasser avec envie. Mais c'est en sentant sa main sur mon point sensible que des vagues de plaisir envahissent mon corps alors que des gémissements meurent contre ses lèvres si douces. « T'es merveilleuse. » Ma poitrine maintenant collée contre son torse, je continue de faire monter et descendre mon bassin sur lui en glissant ma langue entre ses lèvres, l'embrassant amoureusement lorsqu'il me dit ces mots. Bon sang que j'aimerais lui dire tout ce que je ressens à ce moment précis, mais, suite à notre conversation, il vaut mieux que je lui montre plutôt que de mettre des mots là-dessus. Ses caresses provoquent un effet monstre sur mon corps au complet, alors que je commence à aller un peu plus vite sur lui, en prenant tout de même mon temps pour profiter amplement de lui, de son corps parfait. « T'es parfait. » Comment est-ce possible de ne pas être complètement sous son charme? Et qu'est-ce que j'ai fait pour le mériter? Mon souffle se fait de plus en plus court, et sa main qui se glisse encore entre nos deux sexes me rend complètement folle. « Bordel... Blake.. »

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Sur ma peau se forme une couche de sueur. J’ai chaud, tellement chaud bon sang ! Ses mouvements sont lents mais le plaisir que ça me provoque réveille trop de choses en moi. Je ne contrôle plus rien, certainement pas les gémissements qui glissent entre mes lèvres. Pas possible d’avoir de la retenu alors que j’aime bien trop ce qu’elle me fait. Qu’elle me torture autant qu’elle le souhaite, je ne vais pas m’en plaindre. En fait, qu’elle fasse de moi ce qu’elle veut, je suis son pantin voire même son esclave si c’est ce qu’elle veut ce soir. Je veux bien être l’homme le plus faible du monde si c’est pour elle même si je sais que ma jalousie et mon impulsivité me forceront toujours à me comporter comme un homme des cavernes. Il suffit de penser au fait qu’un pauvre type pose un regard envieux sur elle pour m’énerver. Je suis le seul en droit de la regarder ainsi et aussi le seul qui la fait réagir comme elle le fait. Ça y est, je glisse déjà vers ce terme qui me fait peur. Quelques minutes et je me comporte comme si elle m’appartenait officiellement. Foutu bonne femme ! « Oh je ne fais que commencer babe. » La chair de poule remonte le long de mon dos à ces paroles. Oh bordel de putain de merde ! Je transmets dans mon baiser qui suit tout le désir que je ressens pour elle, tout ce qu’elle éveille en moi et tellement d’autres choses que j’en perds vite ma respiration. C’est elle qui dirige et pourtant je n’arrive pas à garder mes mains sages. Elles partent à l’aventure, une plus que l’autre. Aussitôt, elle réagit. Je souris contre ses lèvres, presse un peu plus pour l’entendre soupirer bruyamment contre mes lèvres. Nos langues se trouvent, dansent ensemble. Son bassin s’agite plus rapidement au-dessus du mien et je suis obligé de dégager ma bouche pour respirer. Un cri plus puissant m’échappe. Merde, merde, merde … c’est vraiment trop bon. Je l’entends me dire que je suis parfait mais je suis focalisé sur l’union de nos deux corps et tout ce que ça provoque en moi. En elle. Mes caresses continuent, deviennent plus rapides. Je perds pieds. J’adore la sentir réagir contre moi, sentir son corps brûlant collé au mien, glissant contre le mien. Je me fais violence pour ne pas inverser nos positions pour la prendre plus vite. Jusqu’à me perdre totalement en elle. Je tiens mes promesses même si mon côté dominateur a du mal à accepter. « Bordel... Blake... » Ma main quitte son intimité. Je saisi ses hanches et l’accompagne plus brutalement dans les mouvements de son bassin. Mon bas ventre est de plus en plus tendu. Mâchoires serrées, je me retiens de glisser vers le plaisir absolu jusqu’à ne plus en pouvoir, l’emportant au même instant elle aussi. Son prénom passe entre mes lèvres dans un cri. Mes bras la plaquent contre moi alors que mon bassin s’agite encore un peu sous la violence de mon orgasme. « Putain de bordel de merde … » A bout de souffle, j’ai un léger rire qui remonte en moi avant d’embrasser ses lèvres. « Je crois qu’on aurait dû prendre la douche après cette séance intensive de sexe. » En nage, la sueur ira dans les draps, tant pis. Sans la lâcher, je la fais basculer sur le dos et la domine de toute ma hauteur avant d’embrasser encore ses lèvres tentatrices. « Je me demande si je vais avoir assez de force pour te faire crier encore une fois. » Mes lèvres glissent jusqu’à sa poitrine aux tétons encore sensible, comme tout son corps. Je fais tournoyer ma langue autour puis le capture entre mes lèvres et apprécie le bruit qu’elle fait.

Sa peau est brûlante contre la mienne qui l'est tout autant. J'ai l'impression d'être dans un sauna tellement nos deux corps sont en sueur, mais après tous ces efforts physiques, et ce plaisir ressenti, il est tout à fait normal d'avoir aussi chaud. C'est moi qui ai présentement le contrôle et mon but est de le rendre complètement fou, de le faire craquer jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus. J'ai tellement l'habitude d'être sous son emprise à lui, que j'aime bien en profiter lorsque c'est moi qui ai ce rôle-là. Mes mouvements se font lents au début, et je sais qu'il apprécie même si très certainement, sa patience a aussi des limites et qu'il a besoin d'un peu plus de vitesse ce que je finis par prendre un peu plus. Ses râles de plaisir me donne l'énergie de continuer, de gémir avec lui alors que sa main s'infiltre entre nos deux sexes pour me procurer un plaisir que seul lui réussit à faire. Mon coeur est sur le point d'exploser tellement il bat fort. Ses lèvres contre les miennes, je sens tout ce désir qu'il éprouve pour moi dans ce baiser, toute cette affection qui me donne encore plus envie d'être près de lui, de lui donner tout ce que j'ai pour atteindre le summum du plaisir avec lui. Je sens le corps de Blake qui se tend sous le mien alors que le mien se crispe un peu plus à chaque mouvement de bassin que je fais. De ses mains, il m'aide à aller plus rapidement, plus brusquement surtout ce qui me fait crier son prénom à plusieurs reprises alors que mes mains s'appuient toujours sur son torse pour y aller encore plus rapidement. Un choc électrique traverse nos deux corps et fini par nous emmener dans un autre orgasme, ensemble, alors que je finis par bouger un peu sur son membre, alors qu'il attire mon petit corps sur le sien, ma tête se posant sur son torse. « Putain de bordel de merde … Je crois qu'on aurait dû prendre la douche après cette séance intensive de sexe. » Il a sans aucun doute raison, mais après ses combats, il avait aussi besoin de cette douche pour retirer ce sang qu'il restait sur lui en plus de reposer un peu ses muscles, même si clairement, ce n'est pas du tout ce qu'il fait depuis notre entrée dans cette chambre. « On en prendra une demain matin.. sauf si tu dois te lever tôt pour aller rejoindre Riley et Logan? » Et honnêtement, je ne sais pas du tout ce qu'il avait prévu pour notre journée de dimanche, tout ce que je sais, c'est qu'on prend un vol de soir et que s'il s'entraîne, je vais devoir occuper autrement ma journée. Je glisse mes doigts sur son torse, je le vois frissonner à ce petit geste et ça me fait forcément sourire. Sans me prévenir, il me fait basculer pour se retrouver au-dessus et je sais que ça ne veut que dire une seule chose, qu'il est forcément prêt à recommencer alors que j'essaie de récupérer mon souffle du mieux que je peux. Ses lèvres s'emparent des miennes une nouvelle fois alors que je tire un peu dessus, les coinçant entre mes dents par la suite. « Je me demande si je vais avoir assez de force pour te faire crier encore une fois. » Je ne peux pas m'empêcher de le regarder avec un air coquin après m'être éloigner de ses lèvres. Sans perdre de temps, il se retrouve déjà ses lèvres sur ma poitrine question de continuer à me rendre complètement folle. « Je crois surtout que peu importe ce que tu fais, je vais crier.. » Dis-je avant de faire déjà plusieurs bruits pour exprimer mon plaisir à ce traitement qu'il offre à mes seins, le laissant complètement faire alors que je tente moi aussi de revenir à la charge en passant mes mains sur sa nuque que je caresse puis dans son dos, m'arrêtant sur ses fesses absolument parfaites.

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J’en ai complètement oublié d’être poli. De toute manière le putain est presque devenu un mot de liaison pour moi. Il m’échappe si souvent que je n’y fais même plus attention. Mais là … là autant dire qu’après tout ce qu’elle vient de provoquer en moi et ce début de fatigue que je sens pointer le bout de son nez, je n’ai pas pu dire autre chose. Large sourire aux lèvres, le souffle court, j’apprécie d’avoir son corps au-dessus du mien sans bouger immédiatement. Ma respiration se cale sur celle de Dani, aussi erratique que la mienne. Je suis bien comme ça, avec elle et sans que le reste du monde ne compte. Nous sommes dans une petite bulle et c’est tout ce qui m’importe. Effleurant sa peau chaude et humide du bout de mes doigts, j’ai beau éprouver un début de fatigue, je sais que je n’en ai pas encore fini. Je lui ai promis de la tenir éveillée jusqu’au petit matin et il me reste quelques heures. Cela dit, je ne suis pas certain de la tenir entièrement, mon corps jettera l’éponge bien avant. « On en prendra une demain matin ... sauf si tu dois te lever tôt pour aller rejoindre Riley et Logan ? » Sa tête en appuie sur mon torse, je rentre un peu mon menton afin de pouvoir croiser son regard. « Pas avant l’après-midi. J’ai prévenu que je te réservai ma nuit et ma matinée. » Donc la douche attendra qu’on se réveille – et qu’on se soit couchés surtout. Positions inversées, elle peut facilement deviner ce que j’ai en tête, cette faim qui ne disparaît toujours pas alors que mes muscles me le feront regretter demain matin et surtout lors de mon entraînement. « Je crois surtout que peu importe ce que tu fais, je vais crier ... » Satisfait de cette réponse, je suçote l’un de ses tétons un peu plus fortement pour la faire geindre plus fort. Ça me rend tellement fier d’être à même de la faire réagir aussi vite et aussi intensément. En appuie sur un avant-bras, ma main libre caresse son sein que je maltraite avant de me lancer sur l’autre. Je continue pendant deux bonnes minutes pour remonter vers ses lèvres sur lesquelles ma langue passe avant que je ne l’embrasse. « Je ne me lasserai vraiment jamais de toi et de ton corps … » Chuchoté-je avant de déposer plusieurs baisers dans son cou, une de mes mains allant soulever sa jambe pour me permettre d’entrer doucement et lentement en elle. Déjà excité – probablement pour la dernière fois de la soirée – je prends mon temps, grogne de plaisir une fois entièrement en elle. « Et d’être comme ça, en toi … merde, c’est tellement bon. » Je me retire complètement et reviens à nouveau en elle, profondément en me tendant sous la sensation que ça provoque dans tout mon corps. « Vraiment trop bon. » Je chuchote à son oreille en entamant des va-et-vient doux et lent pour faire monter le plaisir plus doucement que les fois précédentes.

Je suis certaine de ne jamais pouvoir oublier cette soirée et cette nuit, collé contre lui, comme s'il n'y avait que nous dans ce monde, sur notre petit nuage que je n'ai pas véritablement envie de quitter. Si je pouvais rester seule avec lui toute ma vie, je n'hésiterais pas une seule seconde à le faire. Je commence à peine à être fatiguée. En fait, c'est plutôt mon corps qui me fait ressentir cette fatigue puisque mentalement, j'aimerais continuer encore jusqu'aux petites heures du matin même si je ne crois pas être physiquement capable de le faire. Tant que les bras de Blake sont autour de mon corps, je sais pourtant que ma nuit sera tout simplement parfaite même si elle doit être courte, au moins elle sera avec lui. « Pas avant l’après-midi. J’ai prévenu que je te réservai ma nuit et ma matinée. » Toute la matinée encore avec lui, c'est une idée qui me plaît bien. D'autant plus que Blake aura certainement besoin d'un peu de repos même si je ne compte pas lui en donner beaucoup en me réveillant avec lui demain. Ma tête bien appuyée sur son torse, je souris comme une gamine en levant légèrement la tête pour croiser son regard si parfait. « Et j'imagine qu'en les avertissant que je suis à toi jusqu'à demain après-midi, pas besoin de leur faire un dessin pour comprendre ce que tu comptes me faire. » Je ris doucement. De toute façon, ces détails nous appartiennent. Je sais seulement qu'en étant deux hommes, ils vont rapidement comprendre que Blake ne compte pas uniquement dormir sagement en ma compagnie et que c'est exactement pour cette raison qu'il a demandé en aucun cas d'être dérangé. Finalement au-dessus de moi, sa langue puis ses lèvres passent sur mes tétons et ses mains caressent ma poitrine, mon ventre, mon corps avant de venir poser ses lèvres sur les miennes. Je glisse ma langue entre ses lèvres, l'embrassant à en perdre le souffle. « Je ne me lasserai vraiment jamais de toi et de ton corps … » Déjà beaucoup trop excité par le traitement qu'il offre à mes seins, je laisse déjà quelques soupires de plaisir s'échapper de ma bouche. J'aime tellement lui faire comprendre à quel point mon corps réagit à peu importe quelles caresses qu'il me fait. Et il sait beaucoup trop comment me faire plaisir. Il entre une nouvelle fois en moi et merde, c'est toujours aussi bon que les autres fois. L'entendre me dire qu'il ne se lassera jamais de moi et de mon corps, ça me fait frissonner comme jamais. J'ai besoin de l'entendre me dire ce genre de choses même s'il me le prouve déjà très bien. « Je pourrais rester comme ça pour toujours.. dans tes bras, avec toi.. seulement nous deux. » Parce que je ne me lasserai jamais vraiment non plus de lui. Il est sans aucun doute le seul homme que je désire, que j'aime et que j'ai envie de supporter pour toujours et je ne peux pas garder ça pour moi. « Et d’être comme ça, en toi … merde, c’est tellement bon. Vraiment trop bon. » Son membre déjà bien au chaud en moi, il se retire complètement rien que pour le plaisir de recommencer et d'entrer à nouveau en moi ce qui nous fait gémir à l'unissons. Je m'approche de lui, passe mes bras autour de lui. Tout se fait en douceur cette fois. Parce que nous avons tous les deux besoin de plus de calme, mais surtout parce que je veux profiter de lui comme jamais avant. Pouvoir le regarder avec tendresse alors qu'il me fait l'amour, l'embrasser avec délicatesse et passion. « C'est même.. absolument parfait. » Dis-je le souffle coupé alors que je glisse ma main sur sa nuque comme il aime tellement que je le caresse à cet endroit.

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« Et j'imagine qu'en les avertissant que je suis à toi jusqu'à demain après-midi, pas besoin de leur faire un dessin pour comprendre ce que tu comptes me faire. » Je ris parce que, oui, il n’y a vraiment pas besoin de leur faire un dessin pour qu’ils comprennent. Et moi je n’ai pas besoin de lui répondre pour qu’elle sache que c’est bien ça. De toute manière, connaissant les gars ils s’en doutaient. C’est aussi pour cette raison qu’ils étaient aussi tendus avant le match. Ils avaient peur qu’à trop penser à ma nuit et à ma matinée j’en perdrais de vue mon objectif. Comme si j’étais capable d’une telle connerie ! Il est vrai que Dani me fait perdre la tête, que j’aime de moins en moins passer du temps loin d’elle, mais la boxe reste ma passion, une part de moi. Et je veux gagner ce satané championnat cette année ! Pas question que je perde ça de vue même si faire l’amour avec elle vrille chacun de mes neurones. Sur mon petit nuage, je deviens probablement trop franc pour mon propre bien. Lui confier aimer être avec elle, ne jamais être capable de me lasser de tout ce qui fait d’elle la personne qu’elle est c’est prendre le risque de s’attacher un peu trop sérieusement. Peut-être que c’est ce que je souhaite au fond, derrière cette peur de la blesser qui m’handicape par moment … oui, probablement. Une fois encore en elle, je ne suis que douceur. Je lui donne plus que je prends même si les sensations sont exquises et que mes soupires sont de plus en plus forts. « Je pourrais rester comme ça pour toujours ... dans tes bras, avec toi ... seulement nous deux. » Ça devrait me faire peur, non ? L’entendre me dire ça alors que j’ai été clair sur le fait que je ne suis pas prêt à nous considérer comme un couple, pas prêt à poser un mot aussi sérieux sur notre relation ? Ce n’est pas le cas. En fait, ça m’apaise de savoir qu’elle tient à moi de cette façon, que j’ai dans ce monde une personne qui ne me lâchera pas – en dehors de ma famille mais ce n’est pas pareil. Je continue mes gestes tendres, caresses sa hanche, embrasse ses lèvres et parfois son cou et son épaule. Je me perds dans les sensations de tendresse. « C'est même ... absolument parfait. » Il nous faut quelques minutes de plus avant de céder à un plaisir un peu plus puissant que les précédents. Je retombe sur elle, l’embrasse paresseusement et l’entraîne contre moi une fois allongé sur le dos. Je suis finalement bien plus épuisé que je le pensais. La fatigue du combat mêlée à celle de nos ébats tombe sur moi d’un coup. Mes bras autour de Dani, sa tête posée contre mon torse, je passe mes doigts sur sa peau en m’endormant de plus jusqu’à m’endormir complètement plus heureux et détendu que jamais.