fallin' all in you (blani) +18

Pour une fois, je tente d’ordonner à mes deux cerveaux de prendre leur temps, de ne pas se précipiter. Apprécier l’instant présent, les frissons que je vois se former sur sa peau lorsque je caresse ses cuisses, ses lèvres qui se pincent pour contenir le soupire d’aise qui monte en elle. Dans ce domaine je la connais par cœur. Je reconnais chacune de ses réactions et je m’évertue à ne pas trop sourire par fierté. Mes lèvres contre sa peau, son parfum entêtant mêlé à celui du savon de l’hôtel me rend fou. Je la goûte parce que j’adore ça. Je le fais parce que j’en ai le droit et que je sais que ça la fait pas mal réagir. Elle frissonne contre moi, essaye de cacher ce que ça provoque en elle. C’est inutile. Je le sais. Je le sens. C’est la même chose lorsqu’elle effleure ma peau, que mes muscles se contractent sur son passage et que tout ça déclenche une décharge électrique qui descend directement vers mon entrejambe. Des femmes, j’en ai connu. Je mentirais si j’affirmais l’inverse, toutefois pas une seule ne m’a fait ressentir tout ce que je ressens avec Dani. Ça pourrait m’effrayer, ce n’est pas le cas. Ce n’est pas parce que je ne me sens pas prêt à être posé, à tout lui déballer, à tout vivre avec elle, que j’ignore tout ce qu’elle éveille moi. Je suis bien avec elle et je l’ai toujours été. Il n’y a pas de raison que ça change, pas même ce soir. Certainement pas ce soir en fait ! Le peignoir inutile qui couvrait mes épaules finit par disparaître, coincé dans le bas de mon dos. Paupières fermées, ma tête se penche automatiquement sur le côté en sentant les lèvres de la brune s’y poser. Ça me fait expulser l’air de mes poumons assez bruyamment. Je ne reste pas inactif pour autant. Je passe les mains dans son dos, remonte le long de sa peau chaude puis redescends vers sa chute de reins. Curieux de savoir pour quelle raison elle n’est plus sur moi, ma tête se redresse, mes yeux s’ouvrent et un sourire satisfait nait sur mes lèvres en la voyant à genoux devant mon. Putain de bordel de merde. C’est à se demander si elle ne serait pas télépathe. J’en tremble presque d’avance, mords ma lèvre quand elle commence à jouer avec moi. Jogging à mes chevilles, je souffle encore un coup. Ses mains sont partout sur moi, sur mes jambes, vers mon entrejambe déjà bien dressée. « Dani. » Ma voix rauque exprime mon impatience. Putain, j’ai envie de voir ses belles lèvres sur mon sexe et je le veux maintenant. Seulement elle a décidé de me taquiner, de jouer de ses lèvres et de sa langue partout sauf à l’endroit où je voudrais qu’elle aille. « M’oblige pas à te supplier. » Je lui ferais jamais le moindre mal mais, bon sang, la patience ça n’est pas réellement une de mes qualités. Sans parler de mon érection qui frétille, impatiente d’être bien au chaud et surtout d’être traitée comme une reine. Mes doigts saisissent ses cheveux pour redresser sa tête et me permettre de la regarder droit dans les yeux. Bleu contre marron. De cette manière je peux lui faire comprendre à quel point j’ai besoin – et envie – qu’elle aille plus loin.

La partie sensée de mon cerveau s’est fait la malle. Plus rien ne réfléchit convenablement là-haut, ni où que ce soit dans tout mon corps en fait. A l’instant où j’ai compris ce qu’elle comptait faire, ce qu’elle compte m’offrir, j’ai arrêté de penser convenablement et même de réfléchir tout court. Je ne suis plus que réactions, frissons et soupires. Elle sait parfaitement de quelle manière me rendre fou, comment me rendre encore plus drogué à ses lèvres, à elle toute entière. Je rêve déjà du moment où je vais sentir ses lèvres, sa langue et même ses dents sur mon érection et, bon dieu, ça va être divin. Oui, je peux le deviner avant même que ça ait eu lieu tout bonnement parce que rien chez elle ne me déçoit. Qu’elle décide de prendre les commandes comme elle le fait, qu’elle soit aussi entreprenante, clairement ça m’excite encore plus. A chaque fois que je suis persuadé que je ne pourrais pas l’être plus elle me prouve le contraire. Encore une fois : elle finira par avoir ma peau et je l’accepterai avec un large sourire aux lèvres. Si je dois mourir parce que j’aurais eu un moment aussi intense offert par cette femme très précisément j’accepte sans le moindre problème. Cela dit, j’aimerais tout de même profiter des longues années qu’il me reste à tirer – avec elle de préférence. Un grognement remonte le long de ma gorge. Je suis réellement à deux doigts de la supplier d’arrêter de jouer avec moi. Ma main libre agrippe le canapé sous moi, l’autre relâche doucement les cheveux de la brune sans le faire complètement. « Hm ... pourtant ce serait très excitant ... » Aussi frustré et impatient que je sois, la voir sourire comme ça et me lancer un regard qui enflammera toujours ma libido, je ne peux m’empêcher de sourire aussi. Tête rejetée en arrière à l’instant où sa main me saisit là où je brûle pour elle, je lâche un gémissement sonore. Je m’en fou, de toute manière j’ai payé cette chambre un bras, je pense avoir le droit de gémir comme bon me semble. « Mais je vais pas t'obligé à faire ça. » Sans parvenir à relâcher ses cheveux, mes yeux se ferment à nouveau. Une vague de plaisir me fait trembler. Bon dieu, elle sait parfaitement ce qu’elle fait. Elle sait aussi de quelle façon empêcher mes neurones de se connecter entre eux. J’halète une fois qu’elle me prend dans sa bouche, raffermi ma prise sur ses cheveux. « Putain … » Je lâche entre mes dents serrées. Elle impose son rythme et mon cœur s’agite de plus en plus dans ma poitrine. L’air me manque. Ma respiration est entrecoupée par mes soupires d’aise. Je sens que je perds pieds à la façon dont mon bas ventre se contracte, prêt à relâcher la pression qui vient d’y naître alors je redresse la tête, admire cette sublime créature qui m’offre un moment si intense que j’en perds mes mots. Je suis là comme un con, à la contempler, gémissant fortement, tremblant à chaque fois que ses lèvres arrivent en haut de mon érection. Les minutes passent et mon contrôle disparaît de plus en plus, je vais craquer. « Dani … » Je souffle entre deux grognements. « Je vais jouir, bébé. » Je préfère l’avertir. Parce que si elle ne retire pas ses lèvres de là très vite, c’est entre celles-ci que je vais venir et je pourrais rien faire pour m’arrêter.

Chacune des fibres de mon corps réagit à ses caresses. Il n’y a pas un seul endroit qui ne soit pas embrasé par ce qu’elle m’offre, par la sensation divine de ses lèvres qui s’occupent de moi. Frisson sur frisson, je perds la tête. Je n’arrive plus à réfléchir convenablement, trop emporté par le plaisir qui s’éveille dans mon bas ventre et s’apprête à exploser dans le reste de mon corps. Mes mains resserrent un peu plus leur prise bien que je m’assure de ne jamais lui faire mal. Je pourrais lui imposer le rythme que je souhaite mais je n’en fais rien. Je la laisse prendre le contrôle. Je la laisse me donner ce qu’elle veut. Dans tous les cas c’est parfait. Si parfait que mon cœur s’emballe bien trop vite. Je sens la fin arriver et je la respecte bien trop pour ne pas la prévenir. Mais elle continue. Bon sang elle continue fort me faisant grogner plus bruyamment encore. Dents serrées, les yeux fermés à s’en fendre les paupières, ma respiration se saccade plus encore. Les premiers tremblements me gagnent et sont rapidement suivis par un long râle de satisfaction tandis que je lâche prise et laisse le fruit de mon plaisir jaillir entre ses lèvres. Je relâche ses cheveux, peine à respirer convenablement ce qui ne m’empêche pas de me pencher pour la forcer à revenir sur mes genoux. Pousser mon corps j’en ai l’habitude avec mes entraînements et mes combats, ce n’est certainement pas le fait de soulever Dani après un orgasme qui va m’épuiser. « J'ai de la chance d'avoir un homme comme toi, juste pour moi. » Ma poitrine continue de se soulever sous les grosses respirations que je fais pour reprendre mon souffle. Au coin de mes lèvres nait un petit rictus. Mes doigts quant à eux passent le long de son dos, de haut en bas. « Je peux en dire tout autant te concernant. » Assuré-je en embrassant le bout de son nez. Sa joue au creux de ma main, je caresse sa pommette du bout du pouce sans la quitter des yeux, mon sourire devenant plus coquin. « Il va me falloir quelques minutes pour me remettre de ce que tu viens de me faire. » Pas très longtemps j’imagine. Elle agit sur moi comme un aphrodisiaque même si là, très sincèrement, il me faut un petit temps de récupération. « Est-ce qu’il y aurait quelque chose que mademoiselle voudrait en attendant ? » A elle d’avoir le droit à ce qu’elle veut. A elle de décider ce que je dois faire pour elle, devenir son esclave est loin de me déranger.

Des années de rattrapage que nous mettons en pratique depuis plusieurs semaines. Il ne s'est pas passé une journée au cours de la semaine dernière où je n'ai pas cédé à ses avances, où nos messages ne m'ont pas excité au point de la rejoindre et de la prendre peu importe le moment et l'endroit. Je savais que sa présence à San Francisco ce week-end n'allait certainement pas m'amener à être plus calme. Après l'adrénaline qui a coulé dans mes veines suite à mes combats j'ai besoin de cet exutoire qu'elle m'offre. Et bon dieu que c'est parfait ! J'aime autant la sentir décoller contre moi, gémir à mon oreille que la voir prendre les devants et m'offrir un cadeau parfait. Et si je voudrais lui rendre la pareille, laisser nos voisins entendre à quel point je fais du bien à cette femme - moi et personne d'autre - il me faut quelques minutes pour calmer les battements effrénés de mon coeur. Dani à nouveau sur mes genoux, j'apprécie ses mains qui caressent mes joues avec tendresse. « J'ai envie que tu me fasses l'amour Blake, mais je vais te laisser reprendre un peu de force avant. » Voilà des paroles que j'aime entendre. Caressant ses cuisses dénudées, je peux presque sentir mon bas ventre s'agiter, comme impatient de retrouver la place qui est sienne, bien au chaud en elle. « Pour le moment, je veux bien t'offrir un autre petit cadeau. » La pression qu'elle effectue sur mes épaules me fait un bien fou. Les yeux fermés, je la laisse faire son massage et me détendre en douceur. C'est exactement ce dont j'avais besoin sans même le savoir. Mes muscles ne sont détendus que lorsque je rentre à New York auprès de ma kinésithérapeute mais là … C'est un massage bien mieux que Dani me donne. Lentement j'ouvre les yeux et l'observe se concentrer sur les noeuds de mes épaules. Mais bien plus joueur je fais remonter mes mains sur son ventre, jusqu'à sa poitrine que je frôle. « Je pensais que ce serait moi qui allais t'offrir quelque chose. » Ses tétons durcissent sous mes doigts et appellent mes lèvres. Sourire en coin, je la soulève et la bascule sur le canapé. Mes lèvres effleurent les siennes puis descendent embrasser brièvement son cou et vont jusqu'à sa poitrine. Entre mes lèvres je capture l'un de ses tétons, le suçote et fais tournoyer ma langue autour. L'autre est massé par mon autre main. Je lui offre tout ce que je peux, je veux l'entendre haleter et gémir une fois encore. J'inverse, change de sein puis décide de continuer ma route jusqu'à son entrejambe. Un mollet posé sur mon épaule puis l'autre, je caresse son sexe humide, lève les yeux pour observer les réactions de son corps avant de laisser ma bouche et ma langue titiller son point sensible. Appliqué, je n'ajoute rien à ma bouche qui lui donne du plaisir. La seule chose qui entrera en elle après lui avoir offert un nouvel orgasme sera mon érection qui se réveille de plus en plus.

Peut-être suis-je trop raisonnable pour lui demander quoique ce soit alors que j'étais bien loin d'être sage en allant le rejoindre dans la salle de bain dès mon entrée dans cette chambre ou en lui procurant un plaisir incomparable il y a seulement quelques minutes. Pourtant, je n'ose pas lui demander de m'en donner plus. Je veux qu'il reprenne ses forces et qu'il ait l'énergie nécessaire pour me faire l'amour, comme il ne me l'a jamais fait avant. Je veux voir à quel point je compte pour lui. Moi, je veux bien lui montrer toute ma vie si cela peut l'aider à arrêter d'avoir constamment peur qu'il me fasse mal. J'ai envie de lui faire encore du bien et je veux surtout qu'il arrive à se détendre un peu. Heureusement pour moi, le sexe semble le calmer convenablement et je suis prête à rester debout toute la nuit si c'est pour continuer d'avoir non seulement du plaisir, mais aussi pour l'aider à canaliser ce trop plein d'agressivité qui l'habite. Mon autre moyen est de détendre un peu ses muscles en le massant doucement. Et je reste bien concentré, jusqu'à ce qu'il frôle ma poitrine avec ses doigts et que je sens un frisson parcourir mon corps au complet, question de m'exciter encore plus que je ne le suis déjà. Je ne quitte pas son regard des yeux, tentant de continuer ce massage. Ses mains se baladent sur mon corps et je sens mon intimité qui est bien humide sous l'excitation qui se forme bien rapidement en moi. Il sait clairement que même si je n'ai rien demandé, je vais toujours être partante pour ce genre de plaisir. Surtout si c'est lui qu'il me le procure. « Je pensais que ce serait moi qui allais t'offrir quelque chose. » En quelques secondes, sans même pouvoir répondre, je me retrouve bien étendue sur le canapé alors que ses lèvres sont déjà en train de descendre dangereusement vers mon intimité, passant d'abord par mon cou et mes seins. C'est certainement l'un de mes points faibles et il le sait. Sa langue sur ma poitrine, son autre main qui me masse l'autre sein.. Putain, je suis trop faible. Tellement que je me remets déjà à pousser quelques petits soupires de satisfaction, m'agrippant sur le canapé. Ses lèvres descendent encore, prenant bien soin d'embrasser chaque petite parcelle de ma peau qu'il a envie d'embrasser. Ses lèvres et sa langue se retrouvent en quelques secondes dans mon intimité. Clairement, il doit bien savoir que je suis plus qu'excitée et que j'ai envie que son érection se retrouve une nouvelle fois en moi et que je vais très certainement avoir un autre orgasme en très peu de temps. Il est tellement bon, il sait exactement comment jouer en moi, comment me faire jouir. Je sens déjà les vagues de plaisir envahir mon corps, ma respiration qui se fait déjà beaucoup plus courte qu'elle ne l'était. Je me retiens toujours à l'aide du canapé pour empêcher mon corps de trop bouger alors qu'il réagit fortement à la langue de Blake sur mon point sensible. « Blake.. » Je ne me retiens même pas. Je cris un peu plus fort que je devrais, poussant presque un grognement. J'en réclame plus, j'en veux tellement plus et c'est pour cette raison que je le laisse continuer et que je l'encourage à continuer en gémissant de plus en plus fort. Je sens que l'orgasme arrive bientôt. Je sens que je vais jouir bientôt et que normalement, il aurait pu continuer plus longtemps, mais je n'y peux rien, je suis trop pressée de passer à l'autre étape. J'ai seulement hâte de ce qu'il prévoit ensuite. « C'est... un bon cadeau..  » Mon souffle coupé, j'arrive à peine à enligner des mots pour former une phrase.  

CODAGE PAR AMATIS | @BLAKE DANVERS

 

Une femme aussi réactive, je n'en ai pas connu hormis Dani. Il lui suffit d'une caresse, d'un baiser, pour qu'elle s'enflamme. Et dieu que ça me fait réagir en retour. Je pourrais la posséder dès le moment où elle se met à gémir et se s'agite doucement sous ma langue. Ça éveille ma libido et particulièrement mon érection qui voudrait déjà se trouver bien au chaud en elle. Seulement je tiens à lui offrir ce plaisir après celui qu'elle m'a offert. Appliqué, mes lèvres sucent et ma langue lèche et explore. Je la sens qui part très vite. Son corps plus tendu que jamais a du mal à se contenir sous moi et quand j'entends ses gémissements se rapprocher, partir par moment dans les aiguës, je sais qu'elle n'est plus très loin. « Blake.. » Cette façon qu'elle a de crier mon nom me fait bander comme jamais. Je grogne un peu et accélère les mouvements de ma langue. Lentement, je fais monter ma main jusqu'à l'un de ses seins que je masse entre mes doigts. Tout pour la faire céder. « C'est... un bon cadeau..  » Cadeau qui devient meilleur lorsqu'elle crie enfin son plaisir. Je continue mes coups de langue pour prolonger son orgasme et remonte vers sa bouche. Sans crier gare, sans lui laisser le temps de redescendre, je me guide en elle et pousse un grognement puissant en la sentant se resserrer fermement autour de mon érection. « BORDEL ! » En commençant déjà à aller et venir en elle en puissance, incapable d'être doux et lent. Tout en elle m'excite avec une telle violence que j'ai besoin d'atteindre l'extase au plus vite. Mes lèvres effleurent les siennes. Mes doigts serrent fermement ses hanches. Ses jambes se resserrent autour de moi sans pour autant me faire ralentir. Je me perds en elle, grogne de plus en plus fort. Je vais encore laisser des marques sur corps parfait mais je n'ai pas la force de ralentir et je sais à la manière dont elle s'agrippe à moi et dont elle crie qu'elle aime tout autant cette férocité dont je fais preuve. Alors je continue. Je continue encore et encore me perdant totalement dans ce moment et ces sensations parfaites de nos deux corps qui s'unissent.