Il n’est rancunier que lorsqu’on le blesse vraiment. C’est une chose importante à savoir sur Wyatt. Son caractère n’est pas facile à supporter, surtout lorsqu’on ne le connaît pas réellement. Il ne s’ouvre pas facilement, reste méfiant quand bien même il n’en montre rien. Doué pour cacher ses émotions, il ne laisse voir que ce qu’il a envie que l’on voit de lui. Mais dans tout ça existent des exceptions. Des personnes en qui le brun a fini par avoir confiance. Des personnes qui le connaissent et que lui-même connaît. Des personnes comme Solal. Il sait que ce qui sort de sa bouche ce soir c’est uniquement pour l’emmerder et non pas pour le blesser. Comment pourrait-il lui en vouloir alors ? Surtout qu’il mérite la taquinerie de son ami vu son état qui – pourtant – ne lui ressemble absolument pas. C’est tout de suite un peu plus sérieux alors qu’ils discutent du travail du flic et plus particulièrement des mauvais côtés de ce dernier. « C'est pas faux. Mais bon... enfin on va peut-être pas discuter de ce genre de choses alors que t'as sûrement l'impression que mon appartement s'est transformé en manège. » Un rictus amusé prend place sur les lèvres de Wyatt et se transforme assez vite en grimace. A croire qu’à peine ces mots prononcés par Solal que son corps tient à lui rappeler à quel point il voit juste. Ses entrailles se contractent et il se surprend à prier en silence pour ne pas vomir. Il déteste ça, comme beaucoup, mais considère souvent que c’est encore plus le cas pour lui. Alors, lorsqu’il est malade, secoué par des nausées, il prie silencieusement n’importe quelle puissance supérieure de lui permettre de tenir le choc. Ce qui ne fonctionne pas à chaque fois. « Si tu le dis. » Il tiendra le coup. Wyatt veut y croire et parler de sa relation avec Poppy semble être le moyen parfait pour lui changer les idées. Pour penser à autre chose qu’à la migraine qu’il sent poindre. « Donc... Poppy et toi vous êtes ensemble maintenant, c'est ça ? Fais-gaffe, je t'ai pas encore servi le discours du meilleur ami protecteur. » Bref mouvement de la tête alors qu’il sourit et Wyatt ajoute : « Je suis certain qui le me ferait très peur ce discours en temps normal. » Raille-t-il pour le faire chier un peu à son tour. « Non sérieusement. L'alcool, les aventures d'un soir... c'est parfait pour oublier pendant un temps mais au bout d'un moment ça devient plus compliqué. Donc... je sais pas ce qui s'est passé exactement mais c'est bien que tu puisses compter sur Poppy... et sur l'alcool quand même, évidemment. » Relevant les yeux vers Solal à la fin de sa phrase, Wyatt plisse légèrement ces derniers. « Je ne suis pas certain que tu devrais m’encourager à boire mais … merci. » Merci d’être le bon pote qui ne le juge pas mais qui, au contraire, est là pour l’aider alors qu’il est au plus bas. « Tu ne m’as pas dit … ça se passe comment dans ton autre boulot en ce moment ? » Tout est bon pour lui changer les idées et l’aider à ne pas penser au fait que, finalement, il risque de vomir ses tripes sous peu.
Nationalité / origines : Française ; origines : américaines, irlandaises et sénégalaises
Pays d'origine :
A NY depuis : février 2016
Métier / études : videur à l'output/employé 10 heures par semaine à Maddox Electronic
Logement : en colocation (west williamsburg)
Orientation sexuelle : bisexuel
Statut civil : tout juste célibataire
Champ libre :
────────
Mille degrés dans la soirée, personne peut me stopper, ferme les stores, on va retarder demain, il me reste quelques battements pour faire c'que je fais d'mieux : lâcher les freins et fermer les yeux
Solal Devereaux a posté ce message Sam 2 Fév 2019 - 14:57#
« Je suis certain qui le me ferait très peur ce discours en temps normal. » lance Wyatt quand j'évoque son histoire avec Poppy. J'esquisse un sourire. C'est vrai qu'à le voir affalé dans mon canapé, je doute qu'il me prenne très au sérieux. Faut dire que je ne le suis qu'à moitié... ce qui veut dire que je le suis un peu quand même. C'est compliqué quand vous avez deux amis qui sortent ensemble. De qui faut-il prendre le parti si les choses tournent mal ? Mais là, c'est de ma meilleure amie dont on parle et elle a beaucoup d'importance à mes yeux. « Promis, je te le referai quand tu seras sobre, histoire d'être sûr que t'as bien compris le message. » ai-je fait avec un sourire innocent. Wyatt est aussi mon ami et je lui fais confiance mais je sais que parfois, on blesse les gens sans le vouloir. Bref, de toute façon, ils sont grands, ils vont très bien s'en sortir. Mais je me devais de jouer le meilleur ami protecteur, parce que c'est ce que je suis, protecteur. Je suis aussi du genre amical mais je sais aussi quand hausser le ton... ce que je ne vais pas faire contre Wyatt bien sûr. Après tout, en plus d'être mon ami, il est flic. Ensuite, je continue de l'emmerder un peu même si au fond, je pense ce que je dis. Je suis pas du genre à faire culpabiliser les gens quand ils boivent un peu trop parce qu'ils sont malheureux, au contraire je comprends. C'est peut-être parce que je bosse dans un club, allez savoir. « Je ne suis pas certain que tu devrais m’encourager à boire mais … merci. » rétorque Wyatt. Je rigole légèrement alors qu'il me regarde, les yeux plissés. « Pas de quoi. J'avais pas envie d'être le pote moralisateur. En plus te faire la morale alors que t'es bourré ça sert à rien... je parle d'expérience. » Je plaisante sur le sujet mais bon, la principale raison c'est que s'il est malheureux, je vais pas m'amuser à en rajouter une couche parce qu'il a trop bu. Il a pas quinze ans et je suis pas sa mère. Il y a bien sûr une limite mais je ne pense pas qu'il l'ait franchie. « Tu ne m’as pas dit … ça se passe comment dans ton autre boulot en ce moment ? » Ah, je me suis pas attendu à aborder le sujet mais ouais, autant qu'on en profite pour discuter un peu avant que je parte. Je hoche la tête et hausse les épaules. « Ouais ça se passe bien. Ca me permet de voir régulièrement mon père et mes frères et ça me fait une autre expérience... On verra où ça va mener. Pour être honnête niveau boulot je projette pas du tout. » Des fois je me dis que je sais pas ce que je fais de ma vie et la seconde d'après je me dis tant pis, je m'en sors plutôt pas mal, peu importe si je sais toujours pas ce qui me ferait rêver comme boulot. Je regarde l'heure. Je vais pas tarder à devoir aller me préparer mais j'ai encore un peu de temps. « Je pense qu'on doit avoir des couvertures et de vrais oreillers en rab quelque part dans l'appart'. Je vais aller te chercher ça dans pas longtemps. » Puis je le dévisage quelques secondes avant de continuer. « Et je t'amènerai la bassine aussi. Le prend pas mal mais autant pas prendre le risque. » ai-je fait en lui faisant un clin d'oeil.
« Promis, je te le referai quand tu seras sobre, histoire d'être sûr que t'as bien compris le message. » Wyatt sourit. Ça lui demande pas mal d’efforts dans son état, mais il y parvient malgré tout. Vraiment, il lui tarde de l’entendre ce discours et peut-être même de jouer le type faussement effrayé. Cela dit, il sait que les paroles de Solal seront sincères. Parce que c’est un type bien qui s’inquiète pour ses proches, les protège et veille sur eux lorsqu’il le peut. Il n’y a qu’à voir la façon dont il s’occupe de lui changer les idées alors qu’il est ivre et étalé sur son canapé. Un type comme on n’en fait plus, mais hors de question pour le flic de l’admettre à voix haute, pas si ça veut dire prendre le risque que Solal le lui ressort dès qu’il en aura l’occasion. « Pas de quoi. J'avais pas envie d'être le pote moralisateur. En plus te faire la morale alors que t'es bourré ça sert à rien... je parle d'expérience. » Il approuve ça aussi le trentenaire. Il n’y a rien de pire qu’une personne qui vient vous faire la morale et qui, généralement, pense mieux savoir que tout le monde. S’il a bu, c’est parce qu’il le voulait et qu’il en avait besoin. Wyatt ne dit pas que c’était malin, ce n’était pas le cas, mais sur le coup ça lui a fait du bien. Son regret suffira comme punition et comme morale à toute cette histoire. « Et je t’en remercie. D’autant que j’aurais oublié tout ça au réveil me connaissant. » De toute manière même s’il n’oublie pas, il aura tellement la gueule de bois qu’il se focalisera avant tout sur ses maux d’estomac et de tête, pas sur ce qu’on a pu lui dire la veille. « Ouais ça se passe bien. Ca me permet de voir régulièrement mon père et mes frères et ça me fait une autre expérience... On verra où ça va mener. Pour être honnête niveau boulot je projette pas du tout. » Sans oser trop agiter la tête, Wyatt le fait tout de même très doucement, histoire d’éviter la sensation du cerveau qui se cogne contre sa boîte crânienne. « Et ça se passe bien avec eux ? » Se renseigne-t-il. Peut-être qu’en un sens il veut savoir s’il est possible de renouer avec un père dont on ignorait tout quelques années plus tard … Lui, il a bien découvert avoir un fils dont il a perdu les six premières années, ça le rassurerait de savoir qu’il peut se rattraper même si la différence d’âge n’est pas du tout la même. « Je pense qu'on doit avoir des couvertures et de vrais oreillers en rab quelque part dans l'appart'. Je vais aller te chercher ça dans pas longtemps. Et je t'amènerai la bassine aussi. Le prend pas mal mais autant pas prendre le risque. » A la manière dont son estomac se contracte, Wyatt est persuadé que la bassine est une bonne idée finalement. « Tu sais que je pourrais te demander en mariage si j’étais pas hétéro ? » Le taquine-t-il, l’alcool ayant encore assez d’effets pour lui donner l’assurance de raconter de la merde.
Nationalité / origines : Française ; origines : américaines, irlandaises et sénégalaises
Pays d'origine :
A NY depuis : février 2016
Métier / études : videur à l'output/employé 10 heures par semaine à Maddox Electronic
Logement : en colocation (west williamsburg)
Orientation sexuelle : bisexuel
Statut civil : tout juste célibataire
Champ libre :
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Mille degrés dans la soirée, personne peut me stopper, ferme les stores, on va retarder demain, il me reste quelques battements pour faire c'que je fais d'mieux : lâcher les freins et fermer les yeux
Solal Devereaux a posté ce message Sam 9 Fév 2019 - 10:50#
Non, faire la morale à quelqu'un quand il est bourré, je suis vraiment pas sûr que ça soit le truc le plus utile du monde. Et puis moi, faire la morale ? Soyons sérieux, surtout quand c'est pour un truc comme ça. C'est pas comme s'il m'arrivait de dépasser encore les limites quand il s'agit d'alcool. Bon clairement pas au point de mon frère mais c'est aussi une autre histoire. Quand je regarde Wyatt, je sais que la situation n'a de toute façon rien de comparable. Il avait juste envie d'une soirée en mode misérable et je peux largement comprendre ça. « Et je t’en remercie. D’autant que j’aurais oublié tout ça au réveil me connaissant. » m'informe Wyatt. Je hoche la tête et souris. Ai-je déjà vu mon ami aussi... entamé ? Bonne question. Si c'est le cas, ça fait longtemps et la chose ne m'a pas autant marqué que maintenant. Peut-être que je m'amuserai à lui rappeler dans quelques jours. Le pauvre. En fait je suis horrible comme pote. Ensuite, Wyatt me parle de mon autre boulot, ce qui implique forcément de parler de mes frères et de mon père. Je lui réponds en gros que tout se passe bien et qu'en ce qui concerne ma vie professionnelle... disons que je sais pas trop où je vais mais j'y vais en tout cas. « Et ça se passe bien avec eux ? » poursuit Wyatt. Je prends une seconde ou deux pour répondre. Ça va faire trois ans que je suis en ville et les choses ont forcément évolué. « Plutôt bien, oui. C'était pas gagné au départ mais je pense qu'on est plutôt pas mal maintenant... je pense que je serais peut-être reparti en France si ça n'avait pas été le cas. » Ma vie à New-York est sympa mais je pense que si je n'avais pas réussi à me faire accepter par eux, il m'aurait manqué quelque chose. Après ça, je l'informe que je vais aller chercher de quoi bien l'installer pour la nuit. « Tu sais que je pourrais te demander en mariage si j’étais pas hétéro ? » Je rigole à nouveau doucement alors qu'un sourire en coin ne quitte pas mes lèvres. « Personne n'est parfait qu'est-ce que tu veux, pourtant t'es pas passé loin. » ai-je fait en faisant référence à son hétérosexualité. Quoi ? Avec ce qui se passe dans le monde pour la communauté LGBT+, c'est pas tous les jours drôles donc on a bien le droit de se moquer des hétéro gentiment. « Bon allez Roméo. » ai-je fait en me levant et en lui foutant un léger coup dans l'épaule. « Je vais chercher tout ça et ensuite je vais me préparer. Installe-toi. Je te jure que si j'apprends que t'as pas passé la nuit ici, je te trucide, flic ou pas flic. Ça donnera une excuse en plus à ce qui vous sers de président de foutre un peu plus la merde dans ce pays. » ai-je fait avec un grand sourire innocent. Pauvre Wyatt, je lui parle de Trump et de violences policières alors qu'il est bourré. Mais je suis sincère, si j'apprends qu'il est parti, je l'étrangle. Je quitte le salon pour aller prendre coussin et couverture.
Il n’est rancunier que lorsqu’on le blesse vraiment. C’est une chose importante à savoir sur Wyatt. Son caractère n’est pas facile à supporter, surtout lorsqu’on ne le connaît pas réellement. Il ne s’ouvre pas facilement, reste méfiant quand bien même il n’en montre rien. Doué pour cacher ses émotions, il ne laisse voir que ce qu’il a envie que l’on voit de lui. Mais dans tout ça existent des exceptions. Des personnes en qui le brun a fini par avoir confiance. Des personnes qui le connaissent et que lui-même connaît. Des personnes comme Solal. Il sait que ce qui sort de sa bouche ce soir c’est uniquement pour l’emmerder et non pas pour le blesser. Comment pourrait-il lui en vouloir alors ? Surtout qu’il mérite la taquinerie de son ami vu son état qui – pourtant – ne lui ressemble absolument pas. C’est tout de suite un peu plus sérieux alors qu’ils discutent du travail du flic et plus particulièrement des mauvais côtés de ce dernier. « C'est pas faux. Mais bon... enfin on va peut-être pas discuter de ce genre de choses alors que t'as sûrement l'impression que mon appartement s'est transformé en manège. » Un rictus amusé prend place sur les lèvres de Wyatt et se transforme assez vite en grimace. A croire qu’à peine ces mots prononcés par Solal que son corps tient à lui rappeler à quel point il voit juste. Ses entrailles se contractent et il se surprend à prier en silence pour ne pas vomir. Il déteste ça, comme beaucoup, mais considère souvent que c’est encore plus le cas pour lui. Alors, lorsqu’il est malade, secoué par des nausées, il prie silencieusement n’importe quelle puissance supérieure de lui permettre de tenir le choc. Ce qui ne fonctionne pas à chaque fois. « Si tu le dis. » Il tiendra le coup. Wyatt veut y croire et parler de sa relation avec Poppy semble être le moyen parfait pour lui changer les idées. Pour penser à autre chose qu’à la migraine qu’il sent poindre. « Donc... Poppy et toi vous êtes ensemble maintenant, c'est ça ? Fais-gaffe, je t'ai pas encore servi le discours du meilleur ami protecteur. » Bref mouvement de la tête alors qu’il sourit et Wyatt ajoute : « 
