kara&solal - back in the water

Mar 9 Oct 2018 - 22:41

Encore une autre soirée et toujours la même routine. Moi en train de devoir garder un oeil sur une foule de gens plus ou moins entamée par l'alcool. Rien de spécial à dire, à part qu'il est trois heures du matin et que j'ai mal dormi aujourd'hui, que mes trois heures chez de stage Maddox n'ont pas été évidentes et qu'en gros, là ça commence à tirer. Seulement voilà, ce genre de mauvais enchainements, ça n'est pas la première fois que ça m'arrive alors je fais avec. Ca arrive à tout le monde ce genre de trucs et au final, tout le monde est capable de serrer les dents pour aller jusqu'au bout de la journée... ou de la nuit dans mon cas. Seulement voilà, je viens juste de revenir de pause, pause que j'ai dû interrompre parce qu'Elias a sollicité mon aide parce qu'une bonne de trentenaires a eu tendance à croire que la signature d'un contrat juteux voulait dire qu'ils pouvaient fêter ça avec toutes les filles de la boîte, le tout, avec plus ou moins de lourdeur. Du coup, ça a été un peu le bordel pour les foutre dehors et malgré le temps perdu, j'ai préféré revenir à l'heure prévue pour reprendre mon service, sait-on jamais. Et puis c'était soit ça, soit je finissais par m'endormir dans la salle de pause. Je savais que j'aurais dû aller voir Naleya pour me redonner un peu d'énergie mais je n'avais pas vraiment envie de parler. Alors me revoilà dans la salle principale, une fois de plus, en ne pensant qu'à une chose : mon lit. Je me dis que j'aimerais bien que cette nuit se termine tranquillement, quitte à ce que ça paraisse hyper long, tant pis. Je finis le boulot dans deux heures trente, courage. Les minutes passent et à un moment, en tournant la tête, je ne sais pas par quel miracle, je la vois. Enfin quand je dis miracle... ça dépend du point de vue. À partir de cet instant, mon corps réagit tout seul. Alors qu'elle ne fait pas attention à moi, je fonce vers elle en évitant quelques clients. Heureusement, elle n'est pas au milieu de la foule parce que j'aurais galéré pour la rejoindre. Arrivé à sa hauteur, je ne lui laisse pas le temps de réagir et lui attrape l'avant-bras, ce qui va sûrement devenir une habitude entre nous. Je siffle à son oreille alors qu'elle réalise qui je suis. « T'as vraiment pas autre chose à foutre que de venir dépouiller les gens ici ? »

@Kara Helvar I love you

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Kara passait peut-être une bonne partie de ses journées à voler les gens et plus particulièrement les touristes qu’elle croisait dans la rue mais parfois elle aimait s’accorder une soirée de détente. Parce que même si on pouvait se dire que ce n’était pas vraiment un travail qu’elle faisait (ce qui était vrai ce n’était pas un travail reconnu) mais ça n’en était pas moins une activité stressante. Elle vivait dans la peur constante de se faire prendre surtout depuis quelques mauvaises expériences où elle s’était bel et bien fait attraper. Ca n’avait jamais été très grave, elle n’avait jamais eu affaire avec la police officiellement mais il ne faut jamais dire jamais. Aussi était-elle en soirée à l’output de manière totalement innocente, pour boire un verre, danser et pourquoi pas rencontrer des inconnus plutôt pas mal. Pour l’instant elle était seule contre le bar à déguster son verre, elle aurait tout le temps pour le reste plus tard la soirée n’était pas finie, d’ailleurs elle venait à peine de commencer vu qu’elle était arrivé dans la boîte assez tard. Elle est tranquillement posée quand elle sent une main se fermer sur son avant-bras assez violemment, au début elle ne comprend pas ce qui lui arrive et en se retournant vers la personne à qui appartient la main en question elle reconnaît immédiatement son propriétaire. C’était une des personnes qui l’avait déjà attrapée auparavant alors qu’elle était en train de voler ces amis. Il en avait vraiment après elle pour venir la harceler alors qu’elle ne faisait rien de mal « T'as vraiment pas autre chose à foutre que de venir dépouiller les gens ici ? » c’est vraiment ce qu’il croyait alors qu’elle se tenait loin de la foule. Elle essaya de dégager son bras sans grande réussite. « Je ne sais pas ce que tu crois mais je n’ai rien pris à personne» s’il la tutoyait elle avait décidé de faire pareil. Et il ne trouverait rien sur elle pour prouver que c’était une voleuse, elle était repassée à son appartement pour déposer tout ce qu’elle avait avant de se rendre ici. « Maintenant lâche moi où je vais être obligé d’aller chercher un videur » ajouta-t-elle en jetant un regard vers l’homme qui se tenait à l’entrée de la boîte. C’était une des raisons pour lesquelles elle ne volait pas en boîte, elle avait commis cette erreur une fois et c’était fait prendre bien sur. Ce n’était pas l’endroit idéal pour vider les poches des gens en toute discrétion.

@Solal Devereaux Merci I love you

Sam 13 Oct 2018 - 14:31

J'en reviens pas. Je passe une journée de merde et puis ça continue. Limite je me dis que j'aurais préféré ne pas la voir. C'est mieux quand on ignore que le problème existe, ou en tout cas, qu'il est présent. Il y a pas une citation qui dit que l'ignorance c'est... le top ? Bah parfois, t'as pas le luxe d'être ignorant. C'est pour ça que quand je vois cette pickpocket parmi les clients, mon sang ne fait qu'un tour et mon instinct prend le relai. Je l'imagine profiter de la foule. Si elle le fait, ça va en grande partie retomber sur moi et j'ai beau être plutôt ami avec mon boss, s'il a plusieurs plaintes de clients... ça ne va pas m'aider. C'est pour toute ces raisons que je me dirige droit vers elle et que je ne lui laisse pas le temps de réagir. Je saisis son avant-bras et lui demande, en gros, ce qu'elle fout là. Elle comprend rapidement le problème et essaie de se dégager, en vain. « Je ne sais pas ce que tu crois mais je n’ai rien pris à personne » Je ne peux empêcher le rictus qui étire mes lèvres. « Et je suis juste supposé te croire étant donné que les deux seules fois où je t'aie vue, t'étais en pleine action ? » C'est dur de la croire alors que tout ce que je vois, c'est sa main en train de saisir le porte-feuille d'Enzo. Tout ce que je vois c'est son charmant visage et j'entends sa bouche me raconter des conneries pour m'endormir et me prendre mon argent juste après. « Maintenant lâche moi où je vais être obligé d’aller chercher un videur » Je la lâche aussitôt. Il le faut. Ayant été élevé par une mère célibataire pour qui le droit des femmes était important, elle n'a jamais tenu en haute estime les hommes qui osaient posaient la main sur une femme. Mais je ne la quitte pas du regard. « JE suis le videur ici. Le gars que tu regardes là-bas, c'est mon collègue. Si je lui dis que t'es une voleuse, même si là t'as rien sur toi, à ton avis qui est-ce qu'il va croire ? » Je la fixe, fouille son regard pour à la fois chercher la vérité et lui faire comprendre que je ne plaisante pas. « Si tu voles des gens ici, c'est sur ma gueule que ça retombe et devine quoi, j'ai besoin de mon boulot pour vivre. Alors dis moi encore une fois, comment je fais pour te faire confiance et te laisser tranquille malgré ce que je sais ? »

**Invité** Invité

Le problème quand on est une pickpocket c’est que les gens, une fois qu’ils savent ce dont vous êtes capable, ils ne voient plus que ça. Cette activité était devenu la seule chose qui définissait Kara mais elle avait l’habitude, avant elle était toujours la fille abandonnée par ses parents. Ce problème d’étiquette était ce qui venait de lui attirer des problèmes. Alors qu’elle était venue simplement pour passer un bon moment et profiter de sa soirée elle se retrouvait bloquée par ce mec qu’elle connaissait à peine mais qui l’avait surpris en train de voler un de ses amis. Si ce soir elle était venue innocemment dans la boîte elle pouvait comprendre qu’il n’en soit pas convaincu, enfin ça ne l’empêche pas de montrer son mécontement face à la manière qu’il a de la saisir par le bras et de lui hurler dessus. « Et je suis juste supposé te croire étant donné que les deux seules fois où je t'aie vue, t'étais en pleine action ? » Kara essaie une nouvelle fois de se dégager pour le laisser en plan mais les mains du jeune homme ne la lâchent pas et ne lui laisse aucune autre solution que celle de lui faire face « Je ne te demande pas de me croire, je me contrefiche de ce que tu pense, je veux juste que tu me laisses tranquille » elle le menace ensuite d’aller voir le videur et cette remarque semble faire mouche puisqu’il lui lâche enfin le bras. Elle agite un peu son bras, elle a toujours la sensation de ses doigts fermés sur son avant-bras alors même qu’ils n’y sont plus. « JE suis le videur ici. Le gars que tu regardes là-bas, c'est mon collègue. Si je lui dis que t'es une voleuse, même si là t'as rien sur toi, à ton avis qui est-ce qu'il va croire ? » ça elle ne l’avait pas anticipé, c’est vrai que maintenant qu’il le dit elle remarque qu’il porte la tenue des videurs. Une fois le choc passé elle essaye de se reprendre sentant toujours son regard posé sur elle, il ne la tient plus par le bras mais il ne la laissera pas partir comme ça elle en était sûre. « Tu as raison c’est ta parole contre la mienne mais tu avoueras que la situation ne porte pas en ta faveur, tu es celui qui a attaqué une innocente sans raison. En tout cas c’est ce qui sera visible sur les caméras de surveillance » dit-elle en désignant la petite caméra qui se trouvait près d’eux. En tant que pickpocket elle avait pour réflexe d’étudier toutes les pièces dans lesquelles elle se trouvait à la recherche d’éléments comme celui-ci. « Si tu voles des gens ici, c'est sur ma gueule que ça retombe et devine quoi, j'ai besoin de mon boulot pour vivre. Alors dis moi encore une fois, comment je fais pour te faire confiance et te laisser tranquille malgré ce que je sais ? » pauvre petit il avait besoin de sous pour vivre, il croyait quoi celui-là qu’elle était née avec une cuillère en argent dans la bouche ? Ce n’était pas le cas, si elle avait commencé à voler les gens ce n’était pas pour le plaisir mais bien par nécessitée. « Ca c’est ton problème à toi, moi tout ce que je veux c’est profiter de ma soirée donc si tu veux tu n’as qu’à me coller toute la soirée pour être sûre que je ne voles personne. » elle pris un petit air malin pour lui faire comprendre qu’elle s’en fichait de tout ce qu’il pourrait lui dire. Il n'avait rien contre elle et elle le savait parfaitement.

Dim 14 Oct 2018 - 21:43

C'est le genre de truc qui me fout en rogne ce qui est en train de se passer mais en même temps, c'est mon boulot. Faut que je me dise que j'ai eu à gérer pire comme situation mais celle-ci n'est pas non plus des plus évidentes. Cette fille est peut-être en effet venue profiter de sa soirée mais j'ai aucun moyen d'en être sûr et ça me fait chier. Je viens d'un milieu qui n'est pas facile et je sais que les gens ne sont pas que... leurs conneries ? Leur façon de vivre ? Le seul problème c'est quand ça menace mon job, c'est différent. « Je ne te demande pas de me croire, je me contrefiche de ce que tu pense, je veux juste que tu me laisses tranquille » rétorque-t-elle aussi énervée que moi. Je n'aurais peut-être pas dû lui saisir le bras comme je l'ai fait mais... qu'est-ce que ça me soule. Sur le coup, je ne réponds rien et me contente de lui lâcher le bras. C'était une erreur de faire ça, de me montrer si agressif alors que j'aurais dû garder le contrôle. Ca serait pas arrivé si j'avais eu mes heures de sommeil. J'ai un sourire sarcastique quand je comprends qu'elle me prend pour un client lambda et qu'elle menace d'aller voir le videur. Ma réponse la perturbe, je le vois dans ses yeux. Elle ne s'y attendait pas, mais son visage reprend un air féroce dans la seconde qui suit. « Tu as raison c’est ta parole contre la mienne mais tu avoueras que la situation ne porte pas en ta faveur, tu es celui qui a attaqué une innocente sans raison. En tout cas c’est ce qui sera visible sur les caméras de surveillance » poursuit-elle. Merde, c'est qu'elle est douée n'empêche. Comme un chat que t'arrêtes pas de balancer et qui retombe sans cesse sur ses pattes. En même temps j'imagine qu'on ne peut pas durer dans son business si on ne sait pas se démerder pour se sortir du pétrin. J'en ai fait l'expérience une fois avec elle. Et autant jouer son jeu. « Aaaah la carte de la pauvre victime, ça m'avait manqué. Tu serais surprise du nombre de "personnes innocentes" que j'attaque "sans raison" mais qui finissent virées du club quand même. C'est cool quand ton boss te fait confiance tu vois. Mais ouais écoute viens, on va voir quelqu'un si tu veux te plaindre, je te suis, y a aucun souci. Je reconnais que j'aurais pas dû te toucher, ça c'est vrai, mais pour le reste... on verra bien comment ça se termine. » Mon visage ne montre aucune hésitation. J'ai ajouté des guillemets avec mes doigts pour les "personnes innocentes" et "sans raison". Elle est sûre d'elle, alors moi aussi, y aucun problème. « Ca c’est ton problème à toi, moi tout ce que je veux c’est profiter de ma soirée donc si tu veux tu n’as qu’à me coller toute la soirée pour être sûre que je ne voles personne. » Pourquoi cette réponse ne m'étonne pas ? Comment j'ai pu penser qu'elle en aurait quelque chose à foutre de ma situation ? Je lève légèrement les yeux au ciel. Elle doit en énerver des gens... en tout cas, ceux qu'elle rencontre alors qu'elle leur pique leur argent. Elle me dévisage avec un sourire satisfait auquel je réponds de la même façon. « Bah écoute, pourquoi pas ? Ça me dit pas mal. En plus ça nous rappellera des souvenirs hein, notre première rencontre, juste avant que t'es la main baladeuse sur les 50 dollars que j'avais dans mon portefeuille. Quelle belle soirée c'était ! Je suis sûr que tu t'en souviens même pas de toute façon. » J'arbore le sourire le plus sarcastique possible puis, je vois Nick, un des serveurs, passer par loin. Je lui fais signe d'approcher. « Donne ce que tu veux à mademoiselle et mets ça sur ma note, s'teu plaît. » Il hoche la tête, me fait un clin d'oeil et retourne vers le bar. Je me suis retenu de justesse d'ajouter de garder un oeil sur elle et de pas la laisser s'approcher de la caisse, ça aurait été un peu connard hein... À la place, je dis quand même en reportant mon attention sur elle : « Ça t'occupera les mains comme ça. » Le tout est complété par mon plus beau sourire.

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Pour une fois que Kara passait une soirée tranquille sans rien demander à personne, il avait fallu que quelqu’un la reconnaisse et lui demande des comptes. Ce soir là elle n’était pas venu en tant que pickpocket mais ça n’avait l’air d’être important, tout ce que cet homme voyait c’est qu’elle l’avait volé lui et un de ses amis. Elle avait essayé de se défendre mais se rendit vite compte que ça ne servait à rien, d’autant plus qu’il était arrivé d’une manière plutôt agressive. Elle décida donc rapidement de jouer au plus con avec celui qui, elle le découvrit, était en fait un des videurs de la boîte. Elle se savait assez forte à ce jeu, elle avait du répondant et pouvait analyser très rapidement une situation : c’était ce qui faisait d’elle une bonne pickpocket. « Aaaah la carte de la pauvre victime, ça m'avait manqué. Tu serais surprise du nombre de "personnes innocentes" que j'attaque "sans raison" mais qui finissent virées du club quand même. C'est cool quand ton boss te fait confiance tu vois. Mais ouais écoute viens, on va voir quelqu'un si tu veux te plaindre, je te suis, y a aucun souci. Je reconnais que j'aurais pas dû te toucher, ça c'est vrai, mais pour le reste... on verra bien comment ça se termine. » il avait du répondant et si ça avait été dans un autre contexte elle aurait aimé trouver quelqu’un à sa portée, avoir un peu de challenge. Cependant là c’était différent, elle savait qu’il avait raison et qu’il pouvait la mettre à la porte très facilement. Il n’avait qu’à appeler son collègue ou l’accompagner lui-même jusqu’à la sortie. Elle retint la dernière phrase de videur, au moins il reconnaissait qu’il n’aurait pas du poser la main sur elle « Tant mieux si ton boss a confiance en toi mais ça ne change rien au fait que tu n’aurais pas du faire ce que tu as fait. Et je suis sûre qu’il sera d’accord avec moi, si même toi tu le reconnais » elle n’en était pas si sûre non plus et elle savait qu’il trouverait sans doute quelque chose à lui répondre mais pour le moment elle avait l’impression d’avoir repris l’avantage. Comme il ne semblait pas vouloir la lâcher, car si elle volait quelqu’un il se ferait virer par son patron. Fallait savoir il venait de lui dire que son patron avait confiance en lui donc elle voyait vraiment pas ce qui l’inquiétait. Kara proposa au videur de rester avec elle, elle savait que ça l'embêterait tout autant qu’elle. « Bah écoute, pourquoi pas ? Ça me dit pas mal. En plus ça nous rappellera des souvenirs hein, notre première rencontre, juste avant que t'es la main baladeuse sur les 50 dollars que j'avais dans mon portefeuille. Quelle belle soirée c'était ! Je suis sûr que tu t'en souviens même pas de toute façon. » elle leva les yeux au ciel tout en sachant qu’elle ne s’en rappelait pas, le seul souvenir qu’elle avait de lui datait de la fois où elle avait voulu s’occuper de ses amis et qu’il l’avait prise sur le fait. C’était bizarre de se retrouver face à ce qu’elle avait fait, quand elle voyait l’effet que ça faisait sur les gens elle commençait à culpabiliser et elle ne pouvait pas se permettre de culpabiliser pour toutes les personnes qu’elle avait un jour volé. « Donne ce que tu veux à mademoiselle et mets ça sur ma note, s'teu plaît. » il lui faisait un sourire sarcastique et la jeune femme ne pu s’empêcher de lui faire un sourire faux à son tour, elle savait qu’il ne lui offrait pas un verre par grandeur d’âme mais ça lui importait peu après tout. « Ça t'occupera les mains comme ça. » ça lui allait très bien, ce n’est pas comme si elle avait prévu de faire quoi que ce soit d’autres avec ses mains que boire des verres, contrairement à ce que le videur s’obstinait à penser « Merci fallait pas c’est trop gentil, j’avais justement soif » son verre était vide donc autant en profiter même si elle savait très bien qu’il ne faisait réellement ça pour être gentil. Le serveur arriva avec son verre et Kara pu en prendre une gorgée « Votre collègue a l’air de penser que je vous ai taper dans l’oeil » dit-elle avec un petit sourire sarcastique pour l’embêter, si il voulait rester avec elle il n’allait pas le regretter. Elle se disait qu’il finirait bien à un moment ou à un autre par en avoir marre et retourner à son poste à l’entrée.

Ven 19 Oct 2018 - 22:27

Faut que je garde mon sang froid. Je représente la sécurité et l'autorité, si je puis dire. C'est à moi de montrer l'exemple, en quelque sorte. Après tout, c'est arrivé que des gens viennent me faire chier pendant le boulot, c'est pas pour ça que je leur ai sauté au cou. C'est pas l'envie qui m'en a manqué parfois, surtout face à des connards racistes. Disons que je fais au mieux. J'essaie de me contenir en me disant que je ne veux pas mettre Braeden dans l'embarras... et j'ai aussi pas qu'il me vire, accessoirement. Il a confiance en moins, je n'ai pas menti là-dessus, mais à un moment donné si je fais une connerie, je fais une connerie. « Tant mieux si ton boss a confiance en toi mais ça ne change rien au fait que tu n’aurais pas du faire ce que tu as fait. Et je suis sûre qu’il sera d’accord avec moi, si même toi tu le reconnais » rétorque la fille. Bien sûr qu'elle utilise ma confession, j'aurais dû le voir venir. En même temps, c'est vrai non ? J'aurais pas dû poser la main sur elle, c'était une faute de ma part et je dois gérer la situation avec ça en plus. « Donc... si on part de ce principe, on a tous les deux des raisons de laisser mon boss tranquille ce soir, non ? » ai-je proposé d'une voix qui se veut plus tranquille. Parce que c'est la vérité, non ? Si jamais elle veut vraiment aller voir Braeden, je me sens prêt à assumer mes gestes, y a pas de soucis mais c'est vrai que ça m'arrangerait qu'elle soit d'accord avec moi sur ce coup là. Au point où on en est, ça m'étonnerait même pas qu'elle dise qu'elle veuille aller voir Braeden juste pour me faire chier. Mais comme je l'ai dit, faut que je calme le jeu. J'ai pas l'impression que ça finira bien dans le cas contraire. Et comme c'est moi qui ai fait une entrée en matière fracassante, peut-être que c'est à moi de commencer mais je ne veux pas lui donner l'impression que je la lâche, bien au contraire. Pourtant, ça ne veut pas dire que j'ai confiance. J'ai en tête ce qu'elle pourrait faire si l'envie lui en prenait, et je n'ai aucun moyen de vérifier. Elle ironise sur le fait que si je veux être sûr, j'ai qu'à rester avec elle pour la surveiller. Je la prends au mot, laissant mon instinct parler. Ça a pour effet de lui faire lever les yeux au ciel. Ouais, je peux avoir cet effet là sur les gens, mais elle sait très bien ce que je veux dire. Ça va nous rappeler cette première soirée où elle est venue me parler pour me prendre mon fric, même si elle, elle ne s'en rappelle pas. Et quand je vois sa réaction, j'ai la confirmation qu'en effet, tout ce qu'elle a en tête, c'est le moment avec les gars. Je me demande combien de personnes elle vole par jour, si elle se souvient de tous les visages en se couchant le soir. Elle doit se sentir obligée de faire ça, c'est pas possible autrement. Je demande à Nick de venir lui donner un verre en le mettant sur ma note. L'inconnue et moi nous échangeons des sourires sarcastiques au possibles. « Merci fallait pas c’est trop gentil, j’avais justement soif » dit-elle. Nouveaux sourires artificiels. Honnêtement, je ne sais pas où tout ça va mener mais je veux voir comment les choses peuvent évoluer, au moins pendant quelques minutes, après je retournerai à mon poste. Nick débarque avec ce que je lui ai demandé et elle commence à boire. « Votre collègue a l’air de penser que je vous ai taper dans l’oeil » J'esquisse un sourire amusé en m'adossant au mur. Elle parle sans doute de Nick, de toute façon si ce n'est pas le cas, peu importe. « Ne te flatte pas, tu n'es pas vraiment mon genre. » Ça, c'est un mensonge en fait. Elle est très jolie et est tout à fait mon genre, mais pour le moment j'ai pas envie de lui donner cet avantage. Et puis même si elle le savait, ça changerait pas pas grand chose. Quand quelqu'un m'agace comme elle, je suis capable de ne pas écouter ma queue. « Mais si tu veux qu'on joue à ça pour passer le temps... est-ce que c'est le moment où je suis supposé te demander ton prénom ? » ai-je lancé d'un air innocent.

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Kara avait déjà tentée de voler en boîte de nuit mais les videurs et les caméras de surveillance avaient eu raison d’elle donc elle se tenait maintenant à carreau. Cependant ce soir le videur de la boîte de nuit la connaissait et ne voulait pas la croire il l’avait attrapée par le bras et voulait l'emmener voir son boss « Donc... si on part de ce principe, on a tous les deux des raisons de laisser mon boss tranquille ce soir, non ? » Le fait que le videur ne la croit pas avait d’abord énervé Kara et la façon qu’il avait eu de l’attraper par le bras n’avait pas aidé mais elle ne pouvait que lui donner raison pour ça « Je pense que c’est le seul moment où on pourra tomber d’accord. » Maintenant elle voulait profiter de sa soirée et comme le jeune homme ne semblait pas vouloir partir elle décida de le laisser faire et de jouer un peu avec lui. Ca l’occuperait au moins ce qui était pas mal. Pour le moment il lui avait fait apporter un verre et il lui offrait donc elle voulait bien qu’il reste avec elle s’il continuait à mettre tous ses verres sur sa note. Ils s’échangeait beaucoup de sourires faux l’un et l’autre. Voulant l’embêter un peu plus, elle dit que le serveur avait l’air de penser qu’elle lui plaisait. A ses mots elle cru voir un réel sourire amusé franchir ses lèvres. « Ne te flatte pas, tu n'es pas vraiment mon genre. » ce n’est pas comme si ça pouvait l’intéresser, c’est vrai que si elle y regardait de plus près le brun pourrait tout à fait être son genre. Mais s’il traitait toutes les femmes comme il l’avait traitée ça ne l’intéressait pas. « Qui a dit que j’avais envie de te plaire en même temps ? » elle faisait juste une observation et une interprétation du clin d’oeil que son collègue lui avait fait après tout. « Mais si tu veux qu'on joue à ça pour passer le temps... est-ce que c'est le moment où je suis supposé te demander ton prénom ? » elle n’avait rien demandé mais ayant commencé à boire un peu et voulant s’occuper un moment elle décida de rentrer dans son jeu « Je pense que tu aurais du faire ça avant de m’attraper par le bras sauvagement mais c’est Kara…. Et toi ? » elle avait hésité avant de lui poser la question à son tour mais elle fut surprise de vouloir connaître la réponse, en plus si elle devait le dénoncer à son boss plus tard pour agression autant connaître son prénom. Elle arriva à la fin de son verre, et fit donc un signe au serveur pour qu’il lui en rapporte un nouveau « Un autre de la même chose s’il vous plaît » elle jeta un regard vers le videur qui était toujours à ses côtés, comme si il n’avait pas un travail à faire plutôt que de lui tenir compagnie « Tu me laisse boire toute seule c’est vraiment pas sympa » elle savait qu’il ne devait pas avoir le droit de boire au travail mais elle s’en fichait.

Dim 28 Oct 2018 - 9:58

« Je pense que c’est le seul moment où on pourra tomber d’accord. » dit-elle quand je résume la situation en disant qu'aucun de nous deux n'a d'intérêt à rendre une visite à Braeden. Je hoche la tête. Si seulement je n'avais pas laissé parler ma mauvaise humeur du jour en lui attrapant le bras. Ma mère m'aurait certainement mis une raclée en voyant ça. De toute façon c'est trop tard maintenant, je peux rien n'y changer. Mieux vaut calmer les choses même si c'est un festival de sourires faux entre nous. Je lui fais apporter un verre que je demande à mettre sur ma note. Je sais pas trop pourquoi quand j'y repense. Disons que comme j'ai décidé de rester un peu, autant s'occuper. « Qui a dit que j’avais envie de te plaire en même temps ? » rétorque-t-elle. Un rictus étire le coin de mes lèvres. « Wow, tu vois, encore un moment où on tombe d'accord ! » Elle m'intéresse pas, je l'intéresse pas, tout est dit, non ? Elle est pas mal, c'est sûr, mais non. Alors ouais, voilà un autre point sur lequel on est tombés d'accord. De toute façon peu importe si Nick pense qu'elle est mon genre ou pas. Soudain, je réalise ce sur quoi elle se base, en dehors de la situation, pour dire que Nick a l'air de penser qu'elle me plaît. « Qui te dit que le clin d'oeil avait un quelconque rapport avec toi ? » ai-je demandé, curieux. C'est pas de sa faute, elle ignore totalement le genre de relation que j'ai avec Nick. On pourrait passer notre temps à flirter par exemple, ou alors elle a totalement raison et ce clin d'oeil était en rapport avec elle... mais ça, elle ne le saura jamais. « Je pense que tu aurais du faire ça avant de m’attraper par le bras sauvagement mais c’est Kara…. Et toi ? » Nous revoilà à parler de ce moment. Quand j'y pense, je me dis que si ma mère assistait à la scène, elle rigolerait sûrement en disant "elle est bien cette petite" ou un autre truc dans le genre. « Solal. Et oui, la rumeur générale qui dit que les français sont de parfaits romantiques gentlemen est un peu surfaite, vraiment navré. » ai-je répondu. Je m'excuse à la fois pour cette histoire un peu clichée mais aussi, mine de rien, pour lui avoir pris le bras. Pour moi le mot "sauvagement" est peut-être un peu exagéré mais bon... sauvagement ou pas, j'aurais pas dû, point barre. J'aurais pu lui mentir sur mon prénom cependant. Rien ne me dit qu'elle ira pas voir Braeden dès que j'aurais le dos tourné. Mais bon, qu'est ce que je peux faire ? Je vais pas donner le prénom d'un de mes collègues et si je donne un prénom bidon, elle n'aura qu'à montrer à Braeden avec lequel d'entre nous un problème a eu lieu. Dans tous les cas, je serai obligé de faire face, alors autant commencer dès à présent. « Un autre de la même chose s’il vous plaît » demande Kara une fois son premier verre. Nick me regarde avec un regard interrogateur. Je hoche la tête, pensif à songeant à la suite. Il repart vers le bar pour chercher un nouveau verre à Kara. « Tu me laisse boire toute seule c’est vraiment pas sympa » Nouveau rictus de ma part alors que mes yeux détaillent la foule. Je ne suis peut-être pas exactement à mon poste, mais je peux tout de même continuer à faire mon boulot. « Et si je t'accompagne, je te donne une nouvelle raison d'aller voir mon boss, non ? Donc ouais, ça va pas être possible. » Ça ne se voit peut-être pas mais je tiens à ce job. Braeden et moi, on a beau bien s'entendre, je vais peut-être pas pousser le bouchon trop loin. C'est en partie pour ça qu'il va falloir que je prenne une décision parce que je ne peux pas rester toute la soirée collé à Kara. « Vu ta réaction, j'en conclus que tu feras rien ce soir ? » ai-je demandé sérieusement. Mes sourcils se froncent en repensant à quelque chose. « Quoique, je suis bien placé pour savoir que t'as des talents d'actrice indéniables... » Le soir où elle m'a fait marcher pour prendre mon argent, la fois où elle a menacé de péter un scandale si je la laissais pas partir quand j'étais avec les gars... « Désolé pour ton bras. » C'est sorti tout seul, parce que je viens de me rendre compte que j'ai pas vraiment présenté d'excuses sincères pour ça. Je pourrais ajouter que j'ai passé une mauvaise journée mais ce n'est vraiment pas une bonne idée parce que ce n'est vraiment pas une excuse.

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Kara ne s’était pas attendu à ce genre de compagnie lorsqu’elle avait décidé de passer une soirée tranquille en boîte. Mais le videur ne semblait pas vouloir la décoller aussi s’amusa-t-elle à prétendre qu’il voulait la draguer. Mais il finirent finalement à se dire qu’ils n’étaient respectivement pas attirés. Ou du moins c’est ce que chacun prétendait puisque de son côté Kara trouvait le videur plutôt à son goût, la seule chose qui gâchait tout c’était son comportement « Wow, tu vois, encore un moment où on tombe d'accord ! » un véritable sourire étira les lèvres de Kara, le premier de la soirée. « Ca commence à faire un peu beaucoup » dit-elle en riant, son rire se tut rapidement quand elle se rappela de la personne qui était avec elle. « Qui te dit que le clin d'oeil avait un quelconque rapport avec toi ? » cette remarque fit à nouveau sourire Kara, il avait un bon instinct, c’est bien ce qui l’avait poussée à faire cette petite remarque même si elle avait dit ça pour plaisanter « Rien mais le fait que tu cherches à te justifier me donne raison » elle disait ça pour l’embêter parce qu’en réalité ça ne voulait sûrement rien dire. Il voulait sans aucun doute lui montrer qu’elle avait tort mais elle ne voulait pas s’avouer vaincu tant qu’elle n’avait pas à le faire. L’heure vint alors aux présentations, Kara ne pu s’empêcher de lui faire une nouvelle remarque sur le comportement qu’il avait eu lorsqu’elle lui dit son prénom, exagérant légèrement le trait en ajoutant l’adverbe “sauvagement” pour décrire son geste. En soi il ne lui avait pas vraiment fait mal non plus, elle n’avait juste pas apprécié qu’il la traite comme ça. « Solal. Et oui, la rumeur générale qui dit que les français sont de parfaits romantiques gentlemen est un peu surfaite, vraiment navré. » elle mettait enfin un prénom sur la tête de ce videur. Elle aurait du le connaître parce qu’apparemment elle lui avait volé son portefeuille mais elle n’avait aucun souvenir de leur première rencontre ce dont il avait l’air de se douter. « Français alors, c’est ça l’accent. Je reconnais que ta technique de drague n’était pas la meilleure que j’ai connu » elle n’avait pas soulevé l’excuse cachée dans ce qu’il venait de lui dire, ne sachant pas très bien s’il l’avait fait exprès. La jeune femme commanda un autre verre, ayant fini celui que le serveur venait de lui apporter. Elle devait boire pour deux puisque que Solal ne buvait pas lui. « Et si je t'accompagne, je te donne une nouvelle raison d'aller voir mon boss, non ? Donc ouais, ça va pas être possible. » cette nouvelle remarque fit sourire Kara à nouveau, elle ne savait pas si c’était le fait d’avoir bu un coup mais le videur avait l’air de plus en plus sympa. « Tant pis je vais continuer à boire pour deux » dit-elle avec un petit sourire, comme si le fait qu’il boive aurait changé quoi que ce soit. SI elle était venu ce soir c’était en partie pour se détendre et boire faisait partie du processus. D’autant plus que Solal avait mis le premier verre sur sa note, donc elle faisait des économies. « Vu ta réaction, j'en conclus que tu feras rien ce soir ? »« Il t’en aura fallu du temps pour le comprendre » c’était ce qu’elle s’évertuait à lui répéter depuis qy’il avait commencé à lui parler mais mieux vaut tard que jamais pour le comprendre comme dit si bien le proverbe. « Quoique, je suis bien placé pour savoir que t'as des talents d'actrice indéniables... » le moment de lucidité du videur avait été de courte durée et Kara ne pu s’empêcher de lever les yeux au ciel face à cette nouvelle remarque, il ne savait vraiment plus quoi inventer. « C’est mon métier actrice en fait tu savais pas ? » elle se foutait carrément de lui sur ce coup mais ce qu’il venait de lui dire était tellement ridicule qu’elle n’avait pu s’en empêcher. Et maintenant elle avait fini par comprendre qu’elle ne pourrait rien dire qui la disculperait aux yeux du videur. Son nouveau verre arriva mais cette fois le serveur ne fit pas de signe à Solal et repartit aussi vite. Une fois le serveur parti le jeune homme reprit la parole « Désolé pour ton bras. » Kara qui avait le regard perdu dans son verre leva soudainement la tête vers le videur, ces excuses étaient pour le moins inattendues. SI plus tôt elle n’était pas sûre qu’il s’excusait, cette fois il n’y avait pas de doute et cela la toucha. Il n’était peut-être pas aussi con qu’il en avait l’air finalement. « C’est pas grave j’ai connu pire et puis je n’ai même pas vraiment eu mal » lâcha-t-elle alors, sans savoir vraiment pourquoi elle se montrait gentille avec lui, ni pourquoi elle avait connu pire. Ce n’est pas comme si elle allait lui raconter sa vie.

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