(-18) tessa&solal - i usually love sleeping all alone...

Si Tessa était une relation cul comme les autres, j'aurais peut-être évité de lui parler des petits poneys et de plaisanter sur le fait que j'y jouais peut-être plus jeune. On vit dans un monde où un mec comme moi a plus tendance à cultiver son image virile histoire d'être raccord avec ce que notre société veut. Mais bon, Tessa est plus qu'un plan cul et je n'ai aucune hésitation à raconter des conneries devant elle. « J’aimerais bien te prendre sur le fait un de ces jours. Tu sais, histoire d’avoir un moyen de pression sur toi. » rétorque la jeune femme. J'esquisse un sourire alors qu'elle entre dans mon jeu. « Tu parles déjà de me faire du chantage ? Je te reconnais bien là. Je t'aurais pris ton portable avant que t'aies le temps de prendre une photo, donc t'auras pas de preuve. » Bon, en vrai elle pourra pas me surprendre en train de jouer à ça vu que je n'y ai jamais joué... mais je sais qu'elle le sait. De toute façon, l'instant d'après, il n'est plus question de jouets pour enfants. Je suis au-dessus d'elle, j'ai coincé ses poignets au-dessus de sa tête et mes lèvres sont sur les siennes, encore et encore. Ensuite, je la cherche. Je suis pas du tout fatigué et il est possible que je commence à me souvenir de ce qui s'est passé cette nuit. Tessa fait semblant de réfléchir pendant quelques secondes. « Je sais pas trop … il m’en faudrait un peu plus pour être capable de décider. » « Je pense que je peux faire ça. J'espère juste que t'as pas prévu de faire du sport ensuite. » Moi, vantard ? Non, si peu. Elle sait que je dis ça en mode second degrés. Là encore, c'est ce qui change quand la personne avec qui vous couchez n'est pas qu'un plan cul. « En plus si t’as un doute, tu ferais peut-être même de continuer … » dit-elle. Elle me fixe sans ciller. Je la sens essayer de libérer ses poignets mais elle finit par arrêter pour mieux pouvoir me provoquer à la place. Je hausse un sourcil en la regardant mordiller ses lèvres pleines. « Du coup ça devrait être à toi de continuer, histoire que je me souvienne mais c'est pas grave. » ai-je murmuré. Sur ce, toujours avec une main bloquant ses poignets au-dessus de sa tête, mes lèvres trouvent son cou pour embrasser sa peau. Ma bouche descend doucement, profite de sa peau douce et chaude en l'effleurant à un moment, en mettant un peu plus de pression à celui d'après et en la mordillant ensuite. Son décolleté n'est pas épargné par mes baisers, ainsi que son ventre. Ma main droite est sur sa hanche et plus je descends, plus l'autre a du mal à garder ses poignets à leur place.  Alors que mon visage est juste au-dessus de sa culotte, je relève les yeux vers elle. « Ça serait pas à toi de me montrer que t'es une grande sportive toi aussi ? » ai-je dit sur un ton plein de sous-entendus.

Avec Tessa, on vous fera pas le coup des sexfriends qui s'aperçoivent au bout d'un certain temps qu'ils ont des sentiments l'un pour l'autre. La simplicité qu'il y a entre nous est principalement due au fait qu'on sait qu'on est avant tout des amis. C'est juste qu'il se trouve qu'on est sexuellement attiré l'un par l'autre, je dirais... en tout cas, les nuits passées ensemble sont agréables et quand on on a envie de réconfort physique, c'est parfait. Ce qui fait la particularité de notre relation c'est non seulement le fait qu'on s'entende bien physiquement parlant, mais aussi qu'on puisse discuter et plaisanter sur n'importe quoi. « Je comprends, t’as une réputation et une virilité à protéger. Cela dit, j’aurais tout de même cette image gravée en mémoire. » m'informe-t-elle. J'esquisse un sourire amusé. « C'est bon à savoir. Comme ça si tu cesses de m'appeler je saurais pourquoi... » Je plaisante évidemment. Je sais qu'elle est au-dessus de ce genre de considération. C'est l'avantage que ton plan cul soit aussi ta pote. On peut être à l'aise sur beaucoup sans craindre que ça ait trop de mauvaises conséquences. La suite ? La suite, c'est qu'on arrête un peu de parler. Enfin moi j'arrête de parler parce que ma bouche est un peu occupée. Je me la raconte un peu en lui disant que j'espère qu'elle n'a pas prévu de faire du sport ensuite. « Ça dépendra de l’état de fatigue dans lequel tu te penses capable de me mettre. » Je lui lance un sourire colgate. Tessa me connaît suffisamment pour savoir que cette vantardise soudaine n'est pas sérieuse du tout. En tout cas pour le moment, je suis positionné sur elle et bloque ses poignets au-dessus de sa tête. « T’es trop bien parti pour le moment. » lance Tessa quand je suggère qu'elle devrait essayer de me rappeler ce qui s'est passé hier soir mais bon... j'ai aussi sous-entendu que c'était pas grave. « C'est bien ce que je pensais. » Je me plains pas, au contraire. Comme beaucoup, quand il s'agit de sexe, j'adore recevoir du plaisir mais en donner, c'est vraiment bien aussi, voire peut-être mieux. Bon là, il s'agit juste de laisser mes lèvres trainer un peu partout sur le haut de son corps mais j'y accorde un soin bien particulier. Un baiser après l'autre, je descends doucement. Je tente de calmer mon corps en entendant un gémissement sortir de sa bouche. Au niveau de sa culotte, je m'arrête, relève la tête et lui demande avec un sourire si ce n'est pas à elle de montrer que c'est une grande sportive. « Je ferais ça un peu plus tard. » grogne-t-elle visiblement  frustrée que j'ai choisi ce moment pour parler. J'ai un sourire en coin devant sa réaction. « Je ferais ce que tu veux si là, tout de suite, t’arrête de parler et que tu reprends ce que tu faisais. Ce que tu veux … dans la mesure du possible bien sûr. » « Ce que je veux hein ? Intéressant... » C'est le genre de choses que j'aime entendre. Je me redresse. « Tu veux peut-être récupérer ça ? » ai-je demandé en libérant ses poignets. La suite ? La suite c'est moi, la tête entre les cuisses de Tessa. Dans un premier temps, je la titille par-dessus le tissu de sa culotte. Je frotte mon nez contre son intimité, l'embrasse en insistant pour qu'elle ait un avant-goût de ce qui va se passer dans quelques secondes, quand je vais la débarrasser de son sous-vêtements. Mes doigts glissent entre l'élastique et sa peau et je fais mine de baisser sa culotte mais je n'en fais rien. « Tu crois que ma langue est fatiguée ? J'ai comme un doute... » ai-je fait uniquement pour l'emmerder.

L'atmosphère se réchauffe à nouveau entre nous et ce, de façon totalement naturelle. C'est toujours comme ça entre nous. On ne se pose pas de questions et on s'apprécie. Ça va avec la liberté de notre époque, enfin je pense. Alors après avoir parlé des petits poneys, ma bouche est occupée à de meilleures activités, les mêmes activités de la veille et les mêmes activités de beaucoup de nuits précédentes. C'est les deux faces de notre relation : déconner sur les petits poneys et le moment d'après, céder à une envie et se retrouver dans un lit. Le tout, sans se prendre la tête. Tout ça marche peut-être parce que nous sommes avant tout des amis. Certains matins ensemble sont plus calmes que celui-ci, mais là, j'ai juste envie que mes lèvres se posent à nouveau sur sa peau, et c'est ce que je fais. Sa peau est chaude sous ma bouche et sous mes doigts. Bien sûr, elle me dit que ça serait trop bête que je m'arrête maintenant. Je souris, je continue en bon petit soldat que je suis. De toute façon, je suis patient et surtout, pas égoïste au lit. Au contraire. Elle me dit qu'elle fera ce que je veux si je continue et j'esquisse un sourire, intéressé. « J’ai dit dans la mesure du possible, laisse pas ton cerveau s’imaginer trop de choses. Et oui, merci pour mes mains. » dit-elle après que j'aie libéré ses poignets. « Hâte de voir ça. » ai-je murmuré entre deux baisers. Le visage entre ses cuisses, je m'attarde sur ce qui est sûrement la zone la plus sensible de son anatomie. Si, dans un premier temps, je la titille par-dessus le tissu de sa culotte, je me retrouve rapidement sur le point de baisser cette dernière. Mais avant de le faire, je m'arrête encore une fois, histoire de la pousser un peu dans ses derniers retranchements. Tessa se redresse sur ses coudes et me lance le regard noir que j'attendais. « Elle a plutôt intérêt à ne pas l’être tu veux dire ! Je t’adore, Solal, mais là je vais probablement te tuer. » J'esquisse un sourire satisfait. Je fais mine de réfléchir une seconde. « Je crois que ma langue est partante pour un autre round. Et des menaces, toujours des menaces mademoiselle Goldstein. » Tout de suite après, j'arrête mes conneries. Il n'y a plus de barrière entre ma bouche et son sexe. Pendant les prochaines secondes et les prochaines minutes, je m'emploie à lui montrer que ma langue n'est pas fatiguée, bien au contraire. Elle travaille avec application dans son intimité, bientôt rejointe par un de mes doigts. J'oublie totalement la possibilité que ses colocataires puissent nous entendre. Je m'en fous. Ma main libre joue avec sa poitrine. J'oublie tout le reste et me concentre sur ce que je fais, comme à chaque fois que j'ai un partenaire dans mon lit. Le tourbillon de sensations est puissant, même si personne ne s'occupe de mon plaisir à moi pour le moment. En tout cas, j'ai bien arrêté de parler et je pense que Tessa en est satisfaite. Son goût sur mes lèvres, je relève la tête. « Alors Grincheuse, ma langue était en forme pour toi ou trop fatiguée de cette nuit ? Même si encore une fois, je suis toujours pas sûr de me souvenir... »

On est réveillés depuis quelques minutes et nous revoilà à nous chercher et revoilà nos corps bien éveillés. Le sommeil nous a quittés et le monde se résume vraiment qu'à cette chambre, la question des colocataires n'est plus importante. Il n'y a que moi et Tessa, accompagnés par cette envie, cette attraction et cette luxure qui rend notre relation particulière. Une relation à la fois particulière et très simple, comme peuvent l'être tous les sex friends du monde. C'est simple parce que maintenant, tout ce qui compte c'est Tessa et son corps. C'est moi qui me positionne sur elle et qui prends les choses en main. Elle reste allongée tranquillement alors que je m'occupe d'elle avec mes mains, mes lèvres et ma langue. Je la taquine malgré tout, appréciant de sentir l'exaspération dans sa voix alors que le besoin se fait sentir. « Je pourrais très bien te virer de ma chambre ensuite juste par vengeance … » rétorque Tessa. Je hausse un sourcil, amusé, même si en soi ça n'a rien d'amusant parce que ça veut dire que je n'aurais pas le droit à... ça. Ça ne serait pas un drame, quand je suis avec un partenaire au lit, mon but n'est pas de recevoir à chaque fois que je donne. Ce n'est pas parce que je suis celui qui est en train de donner du plaisir à Tessa qu'il va falloir absolument qu'elle m'en donne après. Je plaisante depuis tout à l'heure en disant qu'elle doit me rappeler comment c'était hier soir mais elle sait très bien que ce n'est pas sérieux. Mais tout de même, je vais pas prendre trop de risques non plus et je passe les prochaines minutes à me taire et à faire travailler ma langue. Je m'efforce de l'envoyer dans un autre monde et les bruits qui sortent de sa bouche m'indiquent que je m'y prends bien. Je la sens tremblante sous moi et finis par lui donner le coup de grâce quand elle est sur le point de céder. La voir prendre son pied me fait sourire et m'émoustille en même temps mais pour le moment, je me contente de lui demander si elle est satisfaite du travail de ma langue. Elle prend même quelques secondes pour s'en remettre. Oui, oui, mon égo se porte bien. « Elle était parfaite … » souffle-t-elle. Mon sourire s'agrandit tandis que mon visage remonte vers le sien. Nous nous embrassons. Ma main est posée dans son cou, sur sa peau rendue humide par la sueur. « Bien. » ai-je murmuré contre ses lèvres. Et puis soudain, elle se place au-dessus. Je me laisse royalement faire alors qu'elle inverse nos positions. Un sourire insolent ne quitte plus mes lèvres. « Voyons voir si la mienne et mes lèvres sont assez réveillées … Donnant-donnant. » Malgré ce que je viens de me dire sur le fait que pendant le sexe, ce n'est pas parce que je donne que je veux absolument recevoir en échange, je hoche la tête. « C'est une règle qui me convient. » La seconde d'après, voilà Tessa en train de parsemer le haut de mon corps de baisers. Je la regarde faire, ferme les yeux quand une vague de plaisir m'envahit au moment où ses dents titillent ma peau. Ma bouche laisser échapper un grognement puis un deuxième. L'excitation monte et je regarde son visage descendre, descendre, descendre. C'est une vision vraiment agréable. Tessa arrive au niveau de mon caleçon. Je retiens mon souffle. « Je continue ou t’es trop fatigué pour supporter ce qui va suivre ? » Malgré la tension qui habite chaque partie de mon corps, surtout ma virilité, mon sourire s'agrandit. « J'imagine qu'on va le découvrir. » ai-je dit en me penchant légèrement pour dégager quelques longues mèches de cheveux de son visage. Voir le visage -même une partie- de mon partenaire dans ce genre de moment a toujours été un "turn on" pour moi, ce qui fait que j'essaie de garder les yeux ouverts le plus longtemps possible.

Parfois quand on se voit avec Tessa, rien ne se passe. Il nous arrive de traîner ensemble comme des amis le feraient. Je donne autant de valeur à ces moments qu'à ceux qu'on peut partager dans un lit. Je pense que c'est sûrement la raison qui fait qu'on se voit toujours aujourd'hui. Au lit, c'est bon, et en dehors aussi. Du coup, ça fonctionne bien entre nous. En tout cas pour le moment, je m'évertue à montrer à quel point la partie dans le lit fonctionne à merveille. Après l'avoir taquinée, je prends ma tâche de lui procurer du plaisir très au sérieux, comme à chaque fois. Les bruits qui sortent de sa bouche et la façon dont son corps réagit ne font que m'encourager dans ce que je fais. Une fois cela fait, il semble que Tessa veuille me rendre la pareille. Elle se place sur moi alors que je me laisse royalement faire. L'air de la chambre s'est à nouveau épaissi avec la chaleur du sexe et ça ne va pas s'arrêter tout de suite. Si je suis trop fatigué pour ce qui va suivre ? Je ne pense pas. De toute façon, je doute qu'il faille beaucoup d'énergie pour ça, considérant le fait que j'ai juste à rester allongé et à me laisser aller. Et c'est ce qui se passe. C'est au tour de Tessa de me donner du plaisir. L'avantage après tout ce temps, c'est qu'on se connaît vraiment bien et il est donc très facile de savoir ce que l'autre aime. Le corps de l'autre n'est plus un secret et je suis sur le point de pouvoir en témoigner une fois de plus. Une vague de chaleur parcourt mon corps quand la bouche de Tessa commence sa douce torture. Mes doigts froissent les draps et mes yeux se ferment. Le plaisir prend possession de moi. Mon dos se cambre. Le temps passe et j'ai de plus en plus de mal à bien respirer, ma gorge est comme obstruée par le désir. Au final, quand s'en est trop, je cède, les barrières tombent et j'essaie de garder un minimum de maîtrise sur le son qui sort de ma bouche, au-cas-où ses colocataires soient vraiment dans le coin. Je rouvre les yeux après deux ou trois secondes, alors qu'elle dépose des baisers sur mon tour et remonte vers mes lèvres. Je devine sans peine son sourire satisfait alors que sa bouche rencontre à nouveau la mienne. C'est toujours aussi bon et surtout, j'apprécie toujours autant ce genre de réveil. Je souris et lui vole un baiser. « On est vraiment bons à ça... à donner les meilleurs réveils possibles. Mais à force ça va nous coûter vraiment cher en chocolats si tes colocataires sont vraiment dans le coin. » ai-je plaisanté.