(fb) Summer Nights - Solal & Noé

Date d'emménagement : 27/02/2019

Noé avait trouvé le courage de faire le premier pas ce soir là, les sentiments qu’il avait depuis si longtemps étaient ressurgis et il avait enfin décidé d’arrêter de penser pour agir et ça lui faisait tellement de bien qu’il se demandait pourquoi il ne l’avait pas fait plus tôt. S’ils avaient été tendre lors du premier baiser, le deuxième le fut beaucoup moins mais il n’en était pas moins passionnée et ce jusqu’à ce qu’ils se séparent pour respirer. Ce moment donna apparemment du temps à Solal pour réfléchir, trop de temps parce que ce qu’il dit sonna comme un coup de glas aux oreilles de Noé. Il ne savait pas ce qu’il voulait lui dire mais ça sonnait beaucoup trop sérieux pour qu’il est envie de l’entendre. Mais en même temps il voulait l’entendre parce que quoi qui embête Solal il ferait de son mieux pour l’aider s’il le pouvait et c’est ce qu’il lui dit. S’il y a une chose dont il était sûre à ce moment c’est de ses sentiments pour Solal qui n’avaient fait qu’exploser dans sa poitrine depuis qu’ils avaient commencé à s’embrasser. Il avait pris quelques distances depuis leur baiser mais les yeux de Noé, eux, restaient fixés sur lui. Il ferait tout ce qu’il pouvait pour l’aider et quand il lui expliqua son problème Noé comprit et sa main alla retrouver la sienne tout naturellement. Il dut cependant s’assurer d’une chose, pour lui et pour Solal. Si Solal n’avait pas aimé ce baiser Noé n’aurait plus qu’à broyer du noir et s’en remettrait et Solal quand à lui n’avait pas à se prendre la tête comme il le faisait maintenant. « Tu penses que je vais te dire que c'est une erreur ? » C’est bien ce que Noé avait voulu dire à demi mot oui mais il n’ose pas vraiment répondre à Solal . Il ne sait pas quoi dire ni la réponse qu’il pourrait attendre de lui mais il n’a pas le temps d’en trouver une que de nouveaux mots franchissent ses lèvres « Ça ne l'était pas. » cette phrase simple et claire est comme une explosion de joie pour Noé, ça ne sera pas simple mais il sait qu’il pourra le gérer tant que Solal voudra de lui parce que c’est la seule chose qui compte pour lui à ce moment là. Son sourire doit traduire sa joie mais il sent que ce n’est pas le moment d’interrompre Solal pour lui en faire part, il lui serre donc doucement la main pour la lui transmettre et le laisse continuer parce qu’il a l’impression que c’est ce dont il a besoin à ce moment là. Il sent alors sa main se poser sur sa cuisse et il sent une nouvelle chaleur l’envahir comme s’il lui confirmait ses paroles par ce geste. « Je pense juste que... j'ai besoin d'arrêter de me poser des questions mais il va peut-être me falloir du temps pour ça. Mais tu as raison autrement. Une chose à la fois. Et ouais... j'ai aimé t'embrasser. » leurs regards sont posés l’un sur l’autre au moment où il prononce ces derniers moments et comme si un signal retentissait Noé sent que Solal a terminé pour le moment. « Je suis content de te l’entendre dire parce que moi aussi j’ai beaucoup aimé ça » lui dit alors Noé, Solal n’en doutait peut-être pas lui mais au moins il pourrait en être sûr maintenant. Jamais jusqu’à présent il n’avait aimé embrasser quelqu’un autant, peut-être parce que justement il attendait ce baiser depuis longtemps. « Je te laisserai tout le temps qu’il te faut » lui affirma-t-il alors sûr de lui, il était passé par une étape similaire même si ça avait eu lieu bien plus tôt chez lui. Il avait très envie de l’embrasser au moment actuel mais il se demandait si ça n’irait pas à l’encontre du fait de lui laisser du temps.

Date d'emménagement : 01/10/2018

Je peux pas croire ce qui vient de se passer. Si je prends une seconde ou deux pour réfléchir au milieu de ce tourbillon de... disons de nouveautés, Noé et moi on s'est embrassés. C'est sa soirée pour fêter le bac, tous ses invités sont dans le jardin et on est tous les deux cachés dans le bureau de son père. Et il m'a embrassé. Et je l'ai embrassé ensuite. C'est arrivé, je me dis en regardant son visage, toujours un peu sous le choc. En plus, je sais maintenant qu'il y pensait aussi, je sais pas depuis combien de temps, mais il y pensait. Ça me fait vraiment quelque chose et j'ai du mal à remettre tout en place dans ma tête. Je sens encore la pression de ses lèvres sur les miennes et sa main sur ma nuque alors que nos visages se sont écartés l'un de l'autre. Par ma faute. Mais j'ai besoin d'en parler. Tout ça, c'est nouveau pour moi et la seule figure paternelle que j'ai pu avoir pendant très longtemps ne m'a pas aidé à me sentir bien à l'idée de découvrir que ma sexualité ne corresponde pas à Hétéro. Ça et le fait que je vienne d'un milieu où il vaut mieux se montrer viril, une virilité qui est bien sûre fabriquée de toute pièce par une suite de clichés. Je m'en suis toujours rendu compte mais ça ne m'a pas empêché de rentrer dans le jeu. Alors je dis à Noé qu'il va me falloir du temps, avant de comprendre en voyant la nervosité dans son regard, qu'il a eu peur que je lui dise que c'était une erreur. Je pense à peine à mentir car malgré mes interrogations, je ne peux pas faire un pas en avant et ensuite, enchaîner avec trois pas en arrière. Du coup, je rassure Noé tout en essayant de lui expliquer le gros du problème même si je n'entre pas dans les détails pour le moment. En voyant son large sourire, je ne peux pas m'empêcher de sourire à mon tour. Malgré cette angoisse qui m'habite, voir sa joie quand je lui dis que ce n'était pas une erreur signifie beaucoup. Ça confirme que ce n'était pas que dans ma tête car ce sourire me fait trop d'effet. « Je suis content de te l’entendre dire parce que moi aussi j’ai beaucoup aimé ça » répond Noé. Et ça aussi, ça me fait beaucoup d'effet. Je baisse les yeux et esquisse un sourire avant de reporter mes yeux sur lui. La chaleur a envahi mes joues. Mon cerveau est partagé en deux, entre les interrogations et mon envie de le toucher, encore et encore. J'ai l'impression de faire n'importe quoi et d'être hyper gênant. « Je te laisserai tout le temps qu’il te faut » Je hoche la tête, vraiment reconnaissant qu'il ne me mette pas la pression. J'en doutais pas mais... bref. Ma main quitte sa cuisse et je me gratte légèrement l'arrière du crâne. « Merci, je... enfin merci de bien vouloir être patient. » Ma main retombe sagement le long de mon corps alors que je continue de le regarder. Soudain, je sais plus trop où me mettre et quoi faire de moi. Je sais que j'ai encore envie de l'embrasser parce que j'ai l'impression d'avoir découvert une nouvelle activité dont je ne peux plus me passer. Je sais aussi que j'ai envie de lui montrer que malgré ce que je viens de lui dire à propos d'être patient avec moi, ce bureau est l'endroit exact où je veux être, avec lui. Je pense soudain à une question que j'ai en tête depuis quelques minutes maintenant. « Du coup quand je disais tout à l'heure que je croyais que c'était dans ma tête... hum... est-ce que toi aussi tu... est-ce que tu te disais la même chose ? » Je pense que je connais déjà la réponse à cette question mais elle est juste pas sortie comme je le voulais. J'essayais juste de savoir depuis combien de temps il y pensait, mais je n'ai pas pu trouver la bonne formulation.

Date d'emménagement : 27/02/2019

Noé avait gardé pour lui ses sentiments pendant longtemps et ce soir alors qu’il avait décidé d’arrêter d’attendre que ça passe il avait découvert que c’était partagé, que Solal aussi avait pensé à lui et à eux en train de s’embrasser. Mais si embrasser Solal après tout ce temps était simple et très plaisant pour Noé c’était plus difficile pour Solal, il semblait perdu. Son écart avait fait peur à Noé au départ mais quand il comprit ce qu’il en était ça le rassura, tant que ce n’était pas un rejet de ce qu’il venait de partager il se disait qu’il arriverait à y faire face. Il essaierait au moins d’aider Solal de son mieux à le faire et il espérait qu’ensemble ils y arriveraient. « Merci, je... enfin merci de bien vouloir être patient. » la main de Solal posée jusqu’ici sur la cuisse de Noé la quitta, il le regarda se gratter la tête et la reposer contre lui, loin de Noé. Ce contact si doux manquait déjà au jeune homme mais il n’en dit rien, ce n’est pas comme ça qu’il allait lui laisser du temps et l’aider. Leur baiser avait été si naturel et les confidences qui avaient suivies si honnêtes que le silence qui s’en suivit avait quelque chose de bizarre. Comment étaient-ils supposés se comporter maintenant ? Noé savait ce dont il avait envie, mais il ne savait pas où se situait Solal par rapport au fait qu’ils s’embrassent de nouveau. Il attendit donc un signe de la part de Solal, n’importe lequel. Après un moment pendant lequel ils s’étaient fixé tous les deux, Solal reprit ainsi la parole le premier « Du coup quand je disais tout à l'heure que je croyais que c'était dans ma tête... hum... est-ce que toi aussi tu... est-ce que tu te disais la même chose ? » cette question fit sourire Noé, il ne lui avait pas vraiment dit tout à l’heure mais c’était tellement évident pour lui que c’était le cas, c’était lui qui avait essayé de l’embrasser le premier après tout. « Disons que j’y avais pensé oui » dit-il avec un petit sourire « Mais je ne pensais pas que tu pourrais vraiment le penser aussi » il ne se voyait pas lui dire à quand remontait la première fois où il avait commencé à penser à lui de cette manière, il avait peur que Solal ne puisse le prendre pour un fou. Peut-être qu’un jour, le moment de lui dire viendrait mais pour l’instant il préférait rester vague. « Je suis content de m’être trompé » finit-il par ajouter alors, il n’aimait pas particulièrement se tromper habituellement mais là c’était différent.

Date d'emménagement : 01/10/2018

Pendant un moment, j’ai dû me satisfaire de mon imagination en ce qui concerne Noé. Maintenant que je sais ce que c’est que de l’embrasser, je me demande comment je pourrais éventuellement m’en passer. Ce moment, seul avec lui dans le bureau de son père, est un moment vraiment important pour moi et malgré toute mon envie, j’ai aussi envie d’y aller doucement. Sur le moment, j’ai l’impression que cette confession me met dans une position très vulnérable à laquelle je n’ai pas l’habitude, mais je ne peux pas faire autrement. Ça fait plusieurs mois que tout ça me pèse. J’ai peur, pendant quelques instants, que Noé le prenne mal, qu’il ne comprenne pas mais bien sûr, c’est l’opposé qui se passe. La peur peut réussir à vous faire douter de gens pour qui vous n’avez, en temps normal, aucun doute. Il est là et il le sera aussi demain, à respecter ce que je veux. Maintenant, c’est à moi de ne pas tout gâcher pendant cette période où je me découvre. Ça serait trop con. Du coup, je lui demande comme je peux depuis combien de temps il pense à moi comme ça. Enfin je ne lui demande pas aussi clairement et je finis par m’embrouiller tout seul, mais vu son sourire, ça valait le coup. « Disons que j’y avais pensé oui. Mais je ne pensais pas que tu pourrais vraiment le penser aussi. » Il m’avait bien dans la tête mais bien sûr, vu comment j’ai tourné ma question il ne m’a pas dit depuis quand. Des questions, toujours des questions dans mon esprit et au final, j’essaie de mettre celle-là de côté pour plus tard. Ce n’est pas évident parce que je suis vraiment curieux mais aussi parce que j’ai l’impression que parler de tout ça avec lui me donne la sensation que tout ce qui est en train de se passer dans ce bureau est bien réel. « Ouais… Le meilleur ami de son grand frère, on fait peut-être un peu cliché, non ? » ai-je plaisanté. La tension qui m’habitait il y a encore quelques minutes semble avoir disparu. J’ai l’impression que mon corps s’est relâché contre le dossier du canapé, mais il est toujours bien éveillé à l’idée d’être aussi proche de Noé. Bien sûr ça a un côté gênant tout ça, non seulement parce que c’est un mec mais surtout parce que c’est Noé. Passer du petit frère de mon meilleur pote à la possibilité bien réelle d’être avec lui… Peut-être que c’est normal que ça soit un peu étrange au départ. « Je suis content de m’être trompé » poursuit Noé. Je souris et… avant que je ne réalise exactement ce qui se passe, je suis mon instinct et je l’embrasse. Mmmm je pense que je deviens bon à tout ça. Ça semblait être la bonne chose à faire sur le moment. Le baiser dure quelques secondes, bien moins longtemps que le dernier (et premier) que j’ai engagé. Quand je sépare nos lèvres, je garde tout de même mon visage tout proche du sien, mon front collé au sien. « Moi aussi. » ai-je murmuré. C’est sûrement un des moments les plus intimes que j’ai partagé avec quelqu’un. Même si j’entends toujours la musique de la soirée et que je sais qu’il y a plein de gens pas très loin. « Tu veux y retourner ? C’est ta fête après tout, ils vont finir par te chercher. » J’admets que je n’ai aucune envie de sortir de cette pièce pour retourner à la fête, mais je lui ai vraiment poser la question en mode… disons vraie question. S’il me dit qu’il a envie d’y revenir pour profiter de ses potes, ça ne me pose pas de problèmes. Il n’y a pas de mauvaise réponse. Même si je sais qu’à un moment, quelqu’un pourrait le chercher et j’aimerais autant éviter que ce quelqu’un soit son frère...

Date d'emménagement : 27/02/2019

Noé avait pris beaucoup de plaisir à découvrir Solal d’une manière différente, l’embrasser était quelque chose de très agréable dont il n’avait plus envie de se passer maintenant qu’il y avait goûté. Bien sur, tout n’était pas toujours aussi facile qu’on l’aurait voulu et si pour Noé sa sexualité et ce qui s’était passé entre eux était très clair, ce n’était pas le cas pour Solal. Il lui avait avoué avoir besoin de temps mais Noé ne pouvait pas lui en vouloir, le temps il pourrait faire avec, c’était mieux que ce qu’il avait imaginé que Solal allait lui dire. Leur conversation devint alors moins sérieuse même si dans le fond elle l’était quand même, Solal chercha à savoir si Noé avait déjà pensé à lui de cette manière là. Il lui répondit alors de son mieux même si parler de ça le gênait un peu, c’était bête bien sur mais il avait peur qu’en rentrant dans les détails il pourrait faire fuir Solal, surtout qu’il avait dit qu’il était d’accord pour prendre son temps. « Ouais… Le meilleur ami de son grand frère, on fait peut-être un peu cliché, non ? » cette remarque fit rire Noé et le détendit, c’était ce qu’il s’était dit pendant longtemps et sans qu’il n’ait vraiment à le dire Solal l’avait compris c’était fou « Très cliché oui, après je sais pas si toi tu l’es autant que moi, en général c’est que dans un sens » enfin c’était l’image qu’il en avait, l’attirance à sens unique. Il était bien content que ce ne soit pas son cas et qu’après avoir fantasmé sur Solal pendant tout ce temps il ait pu le découvrir, l’embrasser et même avoir eu cette conversation avec lui. C’était presque irréel mais en même temps Noé commençait à réaliser que c’était bel et bien réel. Il avoua donc à Solal qu’il était content que ce le soit, il voit alors Solal lui sourire et son visage s’approcher. Noé le laisse faire et leur baiser est très agréable, il est plus court que ceux qu’ils ont pu échanger jusque là mais tout aussi plaisant. Une fois leur baiser terminé leurs têtes restent près l’une de l’autre « Moi aussi. » Noé sent le souffle de Solal sur son visage alors qu’il prononce ces simples mots, il pourrait passer longtemps comme ça avec lui. Noé ferme un instant les yeux alors qu’il entend Solal reprendre la parole « Tu veux y retourner ? C’est ta fête après tout, ils vont finir par te chercher. » Noé rouvre les yeux et observe le visage de Solal avant de répondre. Il voit que Solal ne dit pas forcément ça pour le faire partir, comme ça avait été le cas lorsqu’il était arrivé dans cette pièce, avant que Noé ne l’embrasse. Ce moment lui semble si loin alors que c’est arrivé il y a peu de temps finalement. « Il faudrait que j’y retourne à un moment oui » dit-il en soufflant, la motivation n’y était pas du tout pour le moment. La musique en fond comme ils l’entendaient maintenant lui convenait très bien. « Mais si ça t’embête pas, je veux bien rester avec toi encore un peu » il ne pensait pas vraiment que ça allait l’embêter mais peut-être qu’il se trompait après tout.

Date d'emménagement : 01/10/2018

Il y a certains moments dans une vie qui nous font réfléchir, des mots où on réalise certaines choses. Dans le cas présent, c'est une citation que j'ai vu passer sur internet et qui disait en gros que, dans la vie, il y a bien pire qu'un garçon qui embrasse un autre garçon. J'ai beau avoir grandi avec Marco, ça ne veut pas dire que je suis comme lui, ou que je lui dois quoique ce soit. J'inspire profondément. Je ne vais pas ruiner ce qui est en train de se passer à cause de souvenirs qui datent de plusieurs années. Je ne peux pas. Je me sens bien avec lui et je vais apprendre à vivre tout ça sans me poser de questions. « Très cliché oui, après je sais pas si toi tu l’es autant que moi, en général c’est que dans un sens » répond Noé après avoir ri en entendant ma remarque. Fuck, je suis sûr que j'ai un sourire niais figé sur mes lèvres à le voir rire comme ça. « Oh non, je le suis autant que toi sur ce coup là... à 100% cliché. » ai-je dit très sérieusement avec la main sur le coeur. Je crois que j'ai bien envie d'assumer le fait d'être un cliché, si ça veut dire être un cliché avec lui. Oh putain, ça c'était bien cucul comme phrase. J'imagine pas ce que ça serait s'il pouvait lire dans ma tête... Déjà que tout à l'heure j'avais l'impression qu'il pouvait entendre le bordel de mes battements de coeur. Rien que ça, ce n'est pas évident parce que dans le cas présent ça veut dire se montrer vulnérable devant quelqu'un. Et je crois que je me suis jamais montré aussi vulnérable que ce soir alors que normalement, ce n'est pas du tout mon point fort. Mais ça n'a pas d'importance, plus maintenant. Je l'embrasse, un court instant, avant de lui demander s'il veut retourner à la soirée. « Il faudrait que j’y retourne à un moment oui » répond Noé alors que nos fronts sont toujours l'un contre l'autre. Pointe de déception mais je ne le montre pas, évidemment. Les deux réponses m'allaient. « Mais si ça t’embête pas, je veux bien rester avec toi encore un peu » continue-t-il. Mes yeux vont retrouver les siens et un nouveau sourire vient étirer mes lèvres. Ce que je ressens à ce moment, cette vague de chaleur si agréable, ça devrait pas être permis. Moi qui disais que les deux réponses m'iraient de toute façon, on peut dire que là, ça se voit que j'avais une préférence. « Ça me va totalement. C'est pas comme si j'étais ici ce soir pour quelqu'un d'autre que toi de toute façon... vu que c'est ta soirée pour avoir eu le bac, je veux dire. » Il y a Ilyès aussi mais c'est pas la même chose. Et puis je crois pas que le bac ait un rapport avec tout ça mais... peu importe. Mon front et le sien ne sont plus collés l'un à l'autre. Je le regarde et souris. Malgré mon envie de prendre mon temps, j'ai aussi très envie de le toucher. Et de l'embrasser. De le toucher ET de l'embrasser. Il doit me prendre pour un timbré. Je repose une main sur sa cuisse. « J'arrive pas à y croire n'empêche... ça fait plusieurs mois que je rêve de pouvoir te toucher et maintenant je peux. » ai-je murmuré.

Date d'emménagement : 27/02/2019

Noé avait pensé longtemps à Solal et ce soir il était passé à l’acte en embrassant Solal. Il avait cessé à se poser des questions et s’en fichait que leur situation soit cliché comme Solal lui avait fait remarquer, même s’il pensait qu’il était le seul à vraiment être cliché dans l’histoire comme il lui avait fait remarquer. « Oh non, je le suis autant que toi sur ce coup là... à 100% cliché. » la façon dont Solal mit sa main sur son coeur fit naître un sourire en coin sur les lèvres de Noé, s’il avait envie d’être cliché avec lui il n’allait pas s’en plaindre. Il trouvait même ça plutôt mignon à vrai dire « Soyons cliché ensemble » dit-il alors, le baiser qu’ils échangèrent ensuite lui rappela à quel point il aimait être cliché avec Solal et qu’il était heureux d’enfin pouvoir faire ça. Lorsque leurs visage se séparèrent Solal voulu savoir si Noé souhaitait retourner à la soirée, et bien qu’il était sûr qu’il pourrait s’amuser avec ses amis il n’en avait aucune envie pour le moment. Le changement dans le sourire de Solal après que Noé lui ait qu’il devait retourner à la fête et quand il ajouta qu’il ne voulait pas le faire maintenant lui fit plaisir. Leurs yeux sont comme fixés ensemble, Noé avait l’impression de se perdre dans la chaleur de son regard. « Ça me va totalement. C'est pas comme si j'étais ici ce soir pour quelqu'un d'autre que toi de toute façon... vu que c'est ta soirée pour avoir eu le bac, je veux dire. » ce que disait Solal plaisait beaucoup à Noé, ce qu’il avait dit à la fin semblait ajouter au dernier moment pour ne pas dire qu’il voulait le voir. « Et c’est pas comme si j’avais vraiment envie de passer ma soirée avec quelqu’un d’autre que toi » se surprit-il alors à dire alors que leurs visages s’étaient écartés l’un de l’autre, il espérait que ça ne ferait pas peur à Solal il n’avait pas vraiment réfléchi avant de parler. Apparemment ça ne lui avait pas fait si peur parce que sa main retourna se poser sur la cuisse de Noé ce qui lui faisait beaucoup d’effet « J'arrive pas à y croire n'empêche... ça fait plusieurs mois que je rêve de pouvoir te toucher et maintenant je peux. » Noé ne répondit rien, il avait très envie de le toucher et de l’embrasser lui aussi. Il en avait à nouveau marre de réfléchir à ce qu’il faisait et il décida de prendre les devant en embrassant Solal à son tour. Une de ses mains alla se poser dans le dos de Solal tandis que la seconde alla se perdre dans ses cheveux courts.

Date d'emménagement : 01/10/2018

« Soyons cliché ensemble » continue Noé. Le large sourire qui étire mes lèvres en l'entendant me fait limite mal aux joues. Je ne vois pas mon visage mais je pense que c'est le genre de sourire qui peut être accroché au mur des sourires les plus idiots du monde. Un sourire crétin par excellence, digne d'une comédie romantique clichée. Je pense à mes potes et au fait qu'ils se fouteraient totalement de ma gueule s'ils me voyaient. Je détourne les yeux et ris légèrement. « Dis-moi, t'as pris cette phrase dans un film ? » ai-je répondu pour le taquiner. Ce que je ne lui dis pas, du moins pas encore, c'est qu'être cliché avec lui, ça me dit bien. Ça sonne bien, être cliché avec lui. Ensuite un autre baiser et la question qui tue, est-ce qu'on retourne dans le monde extérieur ou est-ce qu'on profite encore un peu de notre bulle ? Je ne veux pas qu'il se prive de sa fête pour moi mais je dois avouer que quand il me dit que ça ne lui pose pas de problèmes qu'on reste encore ici, le sourire crétin revient. Merde. On ne se quitte pas des yeux. L'attraction entre nous est aussi palpable que l'air un soir d'orage. Je lui dis que de toute façon, je suis pas là pour les autres ce soir, depuis le début je suis là pour lui, après tout c'est la soirée pour fêter sa réussite. « Et c’est pas comme si j’avais vraiment envie de passer ma soirée avec quelqu’un d’autre que toi » répond Noé. La chaleur envahit mes joues pour la énième fois ce soir. J'ai arrêté de compter, je suis pas habitué. « Je suis sûr que tes invités seraient ravis de savoir ça... mais honnêtement c'est pas comme si j'en avais quelque chose à foutre. » Oui, ce soir j'ai envie d'être égoïste. Je le regarde et sur le coup, je me sens con de lui avoir dit que je voulais aller doucement. Enfin une partie de moi se sent conne, mais l'autre, la pragmatique, sait très bien que c'est la chose à faire. Ça ne m'empêche pas d'essayer de m'ouvrir un peu à lui. Je ne veux pas qu'il pense qu'il va ramer dans le futur pour obtenir quelque chose de moi. Le futur... Est-ce que ce que ce qui est en train de se passer veut dire qu'on a un futur ? Okay, une chose à la fois. Je repose une main sur sa cuisse, comme si mon corps réclamait qu'on renoue le contact physique. Je lui dis ce qui me passe par la tête, que tout ça, j'avais envie de le faire depuis tellement longtemps que je n'arrivais pas à croire. Sa seule réponse c'est, après une hésitation, de m'embrasser. Ça me va. Putain, ça me va de plus en plus. Une de ses mains est dans mon dos, l'autre dans mes cheveux. Mon coeur se remet à s'exciter un peu trop et je frissonne de la tête aux pieds. Alors on s'embrasse, encore et encore, moins doucement que tout à l'heure. Une de mes mains est sur sa poitrine et l'autre est restée sur sa cuisse. Mon esprit se vide, j'arrête de réfléchir. C'est le moment où jamais. Je pense que j'arriverai pas à décrire ce qui est en train de se passer même si je le voulais. Mon poing froisse son haut. J'ai l'impression de redécouvrir quelqu'un que je suis supposé connaître depuis toujours. Ma langue finit par caresser la sienne, encore et encore. J'ignore combien de temps on reste à s'embrasser mais au bout d'un moment, il n'y a plus d'air dans mes poumons. Il n'y a plus d'air mais je l'embrasse encore quand même. C'est tellement bon que ce n'est pas grave si je n'ai plus d'air. « Merde... Depuis quand tu sais embrasser comme ça ? Il y a pas si longtemps tu nous courrais après parce que tu voulais jouer au foot avec nous alors qu'on voulait pas te passer le ballon... » On avait même pas dix ans à l'époque et avec Ilyès et d'autres parfois, on se faisant des parties de folie dans le jardin des Pelletier... et on était pas très partageur avec Noé. D'ailleurs en parlant de cette époque, je pense soudain à quelque chose, ou plutôt à quelqu'un. Je fronce les sourcils et écarte mon visage à une distance raisonnable de celui de Noé. « D'ailleurs à ce propos... on fait quoi pour Ilyès ? J'aime pas l'idée de lui mentir mais... » J'arrive pas à finir ma phrase, soudain inquiet sans savoir pourquoi.

Date d'emménagement : 27/02/2019

« Dis-moi, t'as pris cette phrase dans un film ? » Solal disait ça pour le taquiner il le savait et ça lui plaisait, ce qu’il aimait encore plus c’est de voir le sourire bête sur son visage. Il avait surement le même lui aussi mais comme il l’avait dit, il s’en fichait d’être cliché ou bête avec lui même si le fait de dire ça le rendait encore plus cliché. « Même pas, je suis tellement cliché que je sors ce genre de phrases naturellement » répondit-il alors, parce qu’il avait envie d’avoir le dernier mot. Ils échangèrent un nouveau baiser et émirent l’idée de retourner auprès des autres et de la fête mais cette idée ne disait pas vraiment à Noé et apparemment Solal était de son avis. Maintenant qu’ils avaient découvert qu’ils partageaient les mêmes sentiments l’un avec l’autre, Noé avait envie de profiter de Solal et de cette soirée avec lui. Qui sait comment les choses évolueraient ensuite ? Pas lui en tout donc pour le moment il ne voulait être avec personne que d’autre que lui et il le lui dit. Il avait caché ses sentiments pendant si longtemps qu’il avait décidé d’être le plus honnête possible avec Solal à partir de maintenant, en même temps l’honnêteté faisait partie de son caractère. « Je suis sûr que tes invités seraient ravis de savoir ça... mais honnêtement c'est pas comme si j'en avais quelque chose à foutre. » cette remarque fit sourire Noé, il n’avait pas envie de penser aux autres maintenant « Ca tombe bien moi aussi j’en ai rien à faire » par contre la main de Solal qui se glissa sur sa cuisse ça il n’en avait pas rien à faire, tout son corps frissonnait sous ce contact. Et après ce que lui dit Solal, Noé fut celui qui entama un nouveau baiser entre eux. Il démarra tranquillement, il ne voulait pas le brusquer puisqu’il lui avait dit vouloir prendre son temps. Mais l’envie les empara tous les deux, les mains de Noé allèrent se poser l’une dans le dos de Solal et l’autre dans ses cheveux. Tandis que sa deuxième main à lui se plaça sur sa poitrine. Noé sentit Solal empoigner son tee-shirt et il l’attira à lui pour réduire tout l’espace entre eux. Leurs langues vinrent se rencontrer une nouvelle fois, se cherchant l’une et l’autre. La main de Noé resserra son emprise et saisi à son tour le haut de Solal. C’était si bon comme baiser, il n’avait pas envie de s’arrêter mais vint le moment où leurs lèvres se séparèrent plus par besoin de respirer que par envie d’arrêter. . « Merde... Depuis quand tu sais embrasser comme ça ? Il y a pas si longtemps tu nous courrais après parce que tu voulais jouer au foot avec nous alors qu'on voulait pas te passer le ballon... » cette remarque eut le don de faire rire Noé. Il se rappelait de cette époque où tout ce qu’il voulait c'était faire partie de la bande d’amis de son frère. Eux bien sûr ne voulaient pas lui faire de passes mais ça ne l'empêchait pas de toujours les coller. « T’es pas obligé de me rappeler toutes les anecdotes embarrassantes que tu connais sur moi » dit-il en riant, en réalité parler de cette époque était plutôt drôle vu la situation « Mais pour répondre à ta question, j’ai du me trouver des occupations quand vous vouliez pas jouer avec moi avec Ilyès » il n'était pas du tout sérieux mais cette repartie lui était venue assez naturellement. « D'ailleurs à ce propos... on fait quoi pour Ilyès ? J'aime pas l'idée de lui mentir mais... » Noé hocha la tête, il comprenait ce que voulait lui dire Solal, où du moins ce qu’il imaginait qu’il voulait dire. Il n’était pas prêt à parler de leur relation à qui que ce soit. « Je comprends, on est pas obligé de lui en parler tout de suite » Il n’aimait pas l’idée de mentir à son frère non plus, surtout qu’il avait été élevé dans une famille où on se disait tout mais il avait dit à Solal qu’ils pourraient prendre leur temps. Si ne rien dire à son frère pour le moment en faisait partie, il le ferait.

Date d'emménagement : 01/10/2018

« Même pas, je suis tellement cliché que je sors ce genre de phrases naturellement » Une fois encore, je ne peux pas m’empêcher de sourire et même, de rire légèrement. J’ai l’impression que mon cerveau est parti en vacances et que même si j’ai bu tout à l’heure, l’alcool n’est pas le seul élément à blâmer dans toute cette histoires. Par moment, j’ai l’impression de flotter au-dessus de mon corps et de me dire : « attends, tu fous quoi là ? T’es sûr ? Parce que ça veut dire que... », mais la seconde d’après, tout disparaît à nouveau, et il n’y a plus que moi et Noé, sur ce canapé. On s’embrasse encore un moment, comme si on avait besoin de se rappeler que oui, oui ça fait toujours le même effet. Je me sens plus léger, même face au fait que tout ça est nouveau pour moi. J’ai l’impression de contempler l’inconnu avec quelqu’un que je connais depuis toujours. Malgré tout, le monde extérieur me revient en tête. Il est difficile d’ignorer le fait que nous sommes chez les Pelletier et que de nombreuses personnes sont dans le jardin en train de fêter le bac de Noé et pour certains, la fin du lycée. Je veux au moins lui en parler, histoire qu’il ne regrette pas d’avoir passé ce moment enfermé dans le bureau de son père, seul avec moi. Au final, on est tous les deux d’accord. Ce qui est en train de se passer entre nous est trop nouveau et pour le moment, il n’y a aucune envie de redescendre du nuage sur lequel on est perchés. J’apprécie d’apprendre que c’est la même chose pour lui. Au fond, j’en ai rien à faire que ses invités ne profitent pas assez de lui ce soir. « Ca tombe bien moi aussi j’en ai rien à faire » confirme Noé. En quelque sorte, je me sens privilégié qu’il préfère passer du temps avec moi. Ces derniers temps, j’ai passé pas mal de temps à souhaiter ça. Le fait de le voir danser avec cette fille tout à l’heure n’est qu’une goutte dans l’océan qui représente les fois où, ces derniers temps, j’aurais voulu plus au lieu d’être le lointain meilleur ami de son frère. « Wow, on est d’accord sur tout, ça commence bien. » ai-je plaisanté. L’instant d’après, on reprend ce qui est devenu notre nouvelle activité préférée. Cette fois c’est plus langoureux, comme si on mettait tout le temps qu’on a perdu dans ce baiser pour tenter de le rattraper. Nos lèvres finissent quand même par se quitter une fois que nous n’avons plus d’air. J’esquisse un sourire incrédule, les yeux à moitié fermés en lui demandant comment il peut embrasser comme ça alors que je me souviens encore de nous petits. Ça le fait sourire et je pense que je m’en remettrai jamais de ce sourire. « T’es pas obligé de me rappeler toutes les anecdotes embarrassantes que tu connais sur moi » Je prends un air innocent. « Parce que t’en connais pas sur moi peut-être ? Mais j’avoue en tant qu’aîné, j’ai le privilège des dossiers embarrassants. » C’est probablement faux mais peu importe. Surtout qu’au final on a juste deux ans d’écart mais comme c’est lui le petit-frère, ouais, c’est comme ça que ça marche. « Mais pour répondre à ta question, j’ai du me trouver des occupations quand vous vouliez pas jouer avec moi avec Ilyès » Je hoche la tête, comme si c’était une conversation sérieuse. « Ouais… des occupations comme tout à l’heure quand t’étais en train de danser avec ta collègue peut-être ? » Il y a encore deux secondes, je ne savais pas si j’allais faire l’allusion mais bon, c’est tentant. Vu qu’on essaie d’être honnête l’un envers l’autre. Bien sûr, je plaisante, j’en parle juste pour le taquiner. Malgré la légèreté de la situation, on retombe un peu dans la réalité quand j’évoque de le dire ou non à Ilyès. Je lui fais comprendre que pour le moment, je ne suis pas sûr. « Je comprends, on est pas obligé de lui en parler tout de suite » Je m’en veux de lui demander ça parce que je sais qu’ils sont proches mais là, tout de suite, j’ai besoin de remettre deux trois choses dans l’ordre. Parce que parler de ça à Ilyès ne se résumera pas à « eh ! j’ai des sentiments pour ton frère ! » mais plutôt à « eh ! j’ai des sentiments pour ton frère et du coup, bah oui apparemment j’aime bien les mecs aussi », ce qui en soi n’a rien d’un drame mais je voudrais déjà prendre un peu de temps pour l’accepter de mon côté. Je lui souris et hoche la tête, reconnaissant. « Merci. J’ai juste… besoin d’un peu de temps pour tout remettre dans l’ordre je crois. Et puis la clandestinité ça peut être excitant... » ai-je fait avec un sourire amusé. J’ai eu un moment de doute avant de jeter un coup d’oeil vers la porte. « Faudrait juste pas que ton frère soit en train de me chercher par contre… Tu sais à quel point il peut être perdu sans moi. » Je m’avance vers lui et dépose un baiser rapide sur ses lèvres. « Surtout si je suis en train de faire ça. »

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